WakeUp #95 : Le bonheur d’écrire !

 

Vous avez peut-être envie d’écrire pour devenir auteur d’un livre, pour créer un blog ou peut-être pour votre propre plaisir tout simplement… oui mais voilà comment vous y prendre et par où commencer ?

Si le fait d’écrire vous semble difficile, voire même inaccessible, alors j’ai une excellente nouvelle pour vous !

Je vous invite à venir découvrir l’écriture spontanée qui se fait à partir de mots, de phrases, d’images, de jeux d’écriture et d’échanges le tout au sein d’un groupe en petit comité.

Vous vous laisserez guider par ce qui vient, votre main deviendra le sténographe de votre âme !

Vous aurez l’occasion de vous laisser aller à dire ce qu’il y a en vous et à simplement le déposer juste devant vous, tout en douceur.

C’est avec bonheur que je vous propose un atelier d’écriture à Dieulefit !

ATELIER D’ÉCRITURE
le Vendredi 21 Juin 2019

de 14h30 à 17h00 au Salon de thé de la Librairie « SAUTS ET GAMBADES »
Rue du Bourg à DIEULEFIT (Drôme)

– Groupe de 6 personnes maximum –

Venez vivre un moment de convivialité, de bienveillance autour d’une tasse de thé avec la joie d’écrire et de partager.

Tarif exceptionnel pour cet atelier :
30€ par personne

Contact informations et inscriptions :
Karine 06 02 62 54 49 ou Georgia 06 78 21 69 22

Si vous avez envie de connaître les clés pour écrire avec plus de facilité ou/et de partager un moment agréable…. inscrivez-vous vite !

Au grand plaisir de vous y retrouver,

Merci et à bientôt  ^_^

WakeUp #94 : Les 5 langages de l’amour

L’amour s’exprime de différentes manières, et nous avons tous connu à un moment donné de notre vie une personne qui exprimait son amour d’une manière différente, voire très différente, de la nôtre.

Ce genre de situation a pu ou peut encore nous faire souffrir voire même nous séparer de cette personne définitivement si nous n’y mettons pas suffisamment de conscience pour comprendre les différents langages qu’un être humain utilise pour aimer et se faire aimer de son partenaire amoureux. 

Même si notre partenaire s’exprime différemment, cela reste néanmoins de l’amour. Parfois, nous pouvons également rencontré une personne qui semble ne pas aimer ou ne pas savoir aimer. En réalité, cette dernière utilise aussi des langages de l’amour différents de ceux que nous employons nous-même.

L’amour, de même que le langage, comporte de nombreuses nuances. Gary Chapman a décrit les 5 types de langages de l’amour qui, selon lui, pouvaient exister aussi bien dans la manière de l’exprimer que dans la manière de le recevoir.

De tous les livres sur le couple en voici un qui sort largement du lot. Gary Chapman est conseiller conjugal. Il est aussi pasteur. Même si son discours est imprégné par sa croyance et ses convictions religieuses, cela n’altère en rien ce qu’il transmet sur les langages de l’amour qui concernent toute personne, croyante ou non, hétérosexuel ou non.

Il existe généralement deux types de langage que nous utilisons et avec lesquels nous nous sentons plus à l’aise pour nous exprimer et pour capter au mieux l’amour que l’on nous adresse. Nous pouvons également exprimer notre amour aux autres d’une manière et le recevoir de leur part d’une autre.

Voici les 5 langages de l’amour selon Gary Chapman :

1 – Les paroles valorisantes,
2 – Les moments de qualité,
3 – Les cadeaux,
4 – Les services rendus,
5 – Le toucher physique.

 

1 – Les paroles valorisantes :

Certaines personnes ont besoin d’amour par la communication verbale tels que des mots d’affection, des éloges, de l’apaisement avec de paroles rassurantes ou du soutien par des paroles d’encouragement pour montrer à son conjoint combien nous l’estimons. Lorsque les mots comptent davantage, l’amour s’écrit dans ce langage. Leur manière d’exprimer leur amour sera davantage définie par des paroles et lettres d’amour, où elles se sentent libres d’exprimer au travers des mots tout ce qu’elle ressentent.

Les mots peuvent avoir un pouvoir incroyable sur nous et laissent une trace sur notre comportement même s’ils n’apparaissent que de manière brève. Prendre conscience du pouvoir que nous avons sur le langage de l’amour au travers des mots nous mène à créer un nouveau monde afin d’exprimer et de recevoir l’affection et la tendresse.

Si nous avons mal agi, nous ne pouvons que l’assumer et le reconnaître.
Et si l’autre a mal agi, je peux choisir de lui faire payer ou de pardonner.

Les paroles de pardon permettent aussi de rétablir l’intimité, ce n’est pas un vague sentiment, c’est une ferme résolution.

 

Nota : Les paroles valorisantes sont autre chose que des jugements de valeur ! C’est plus impactant de dire : “j’aime tes yeux” plutôt que “tu as de beaux yeux”.  Attention, une parole valorisante n’est pas une flatterie ou une manipulation pour obtenir quelque chose de l’autre.

 

2 – Les moments de qualité :

Prendre du temps pour la personne de son coeur, c’est une manière de lui exprimer ce que l’on ressent pour elle. Réserver dans notre emploi du temps des moments de qualité à l’occasion desquels nous nous consacrons corps et âme à la personne qui nous accompagne. Ainsi, ce que nous faisons importe moins que les personnes avec qui nous le faisons.

C’est avoir une attention à l’autre totale, être dans le partage et l’échange au niveau par exemple d’une activité artistique ou sportive. Ce qui prédomine dans ce cas présent, ce n’est pas l’activité mais plutôt le moment passé ensemble.

Dans le partage d’une activité ensemble, l’un des deux au moins désire faire cette activité, et l’autre accepte de s’y associer, les deux savent la raison de la faire ensemble pour exprimer mutuellement leur amour.

3 – Les cadeaux :

Certains préfèrent exprimer leur amour en faisant des cadeaux et/ou en en recevant. Il n’est pas nécessaire que ces cadeaux soient des objets matériels, ni qu’ils coûtent cher. Ce qui compte, c’est le temps que l’on aura passé à réfléchir à quoi offrir, l’amour avec lequel on offre notre cadeau à l’autre, et l’occasion que l’on saisit de connaître davantage la personne au travers de détails. Le cadeau représente alors une manière d’exprimer l’amour que l’on ressent pour l’autre, mais pas une fin en soi pour obtenir quelque chose.

Il existe toutes sortes de cadeaux, ceux improvisés (une fleur cueillie sur le chemin ou une délicieux gâteau acheté chez le pâtissier ou fait maison), ceux onéreux ou encore une carte faite à la main avec un “je t’aime”.

Comme les autres langages de l’amour, ce langage aussi s’acquiert : je liste tous les cadeaux que mon conjoint a reçu jusqu’à présent et qu’il a appréciés.

Nota : Pour les hommes… si vous êtes tentés de réserver un superbe cadeau, tel qu’un voyage, un week-end, LE cadeau qu’elle attend depuis des mois…), sachez que les femmes dont le langage de l’amour est celui des cadeaux, seront plus satisfaites en recevant des petits cadeaux peu onéreux de manière régulière, que peu de cadeaux onéreux.

Soyez créatif et offrez un cadeau chaque semaine pour votre femme !

4 – Les services rendus :

Comme pour les autres langages, au début de la relation, les amoureux se rendent souvent naturellement des services. Il s’agit donc de rester dans la fraîcheur de cet élan.

Ce sont toutes les aides qui feraient plaisir à mon conjoint. C’est le décharger en faisant des actes ou des tâches concrètes. Ce peut être préparer un repas avec amour, prendre soin du foyer, s’occuper de nous lorsque nous sommes malade, aller faire les courses, jardiner ou sortir la poubelle. Ce sont des actes simples, et qui sont la marque d’un intérêt pour l’autre.

Ce qui se vit naturellement avant l’engagement de la vie à deux peut nécessiter ensuite une décision. Cette décision est libre : je suis invité à faire des demandes plutôt que des reproches, à prendre conscience que ce qui me parait évident ne l’est pas forcément pour mon conjoint.

Cependant, les reproches de mon conjoint indiquent quel est son langage d’amour, même si ils sont une façon -inefficace- de demander de l’amour.

Nota : Les services rendus ne sont pas ce qui est fait par obligation. Je peux rendre des services pendant 20 ans sans que cela soit une expression d’amour. Je peux même accumuler de la rancœur, si j’attends de l’autre une reconnaissance ou une contre-partie implicite.

 

5 – Le toucher physique : 

Prendre la main, embrasser, prendre dans les bras, avoir des relations sexuelles : voilà autant de façons pour faire sentir à son conjoint qu’il est aimé.

La qualité du toucher compte, car nous sentons immédiatement s’il s’agit d’un toucher affectueux ou hostile. C’est le conjoint qui va guider, pour savoir quel genre de contact le comble le plus.

Le contact physique est l’un des langages de l’amour les plus simples pour communiquer. Les personnes qui préfèrent ce type de langage aux autres aiment les caresses ainsi que les câlins et se sentent réconfortées dans les bras des personnes qu’elles aiment. 

 

A vous maintenant !

Vous connaissez à présent les cinq langages de l’amour selon Gary Chapman, peut-être sera-t-il plus facile pour vous de voir comment vous manifestez votre amour et de quelle manière votre conjoint vous le manifeste. Le fait de tous les connaître nous offre l’opportunité de savoir comment mieux nous aimer et mieux aimer son partenaire amoureux.

Peut-être pourriez-vous partagez vos prises de conscience avec votre conjoint(e) et échanger à ce sujet pour développer davantage votre amour l’un pour l’autre.

 

Merci et à bientôt ^_^

 

A lire : Les 5 langages de l’amour de Gary Chapman

 

 

 

 

 

 

 

WakeUp #93 : Accueillez le changement !

Oui, ne redoutez pas le changement, même si parfois il vous fait un peu peur ou vous bouscule, il fait partie intégrante de la vie.

Il est nécessaire de se défaire peu à peu de son attachement au passé afin de mieux s’en libérer et pour avancer avec davantage de confiance et de sérénité.

Plus facile à dire qu’à faire… me direz-vous !

En fait, c’est bien plus simple qu’on le croit. Inspirez-vous de la nature tout simplement. Regardez les arbres à l’automne, ont-ils peur de perdre leurs feuilles ? Non bien-sûr, dans le cycle naturel de la nature, tout est en perpétuel changement. Ces mêmes feuilles tombent pour laisser la place à d’autres qui arriveront au printemps suivant, et tout est ok. C’est le cycle du changement, du renouveau.

Je réside depuis peu dans un superbe endroit où il y a deux énormes et superbes cerisiers. Lorsque je suis arrivée dans ce nouveau lieu de vie, ces deux arbres étaient totalement en fleurs, et ce spectacle m’a touchée tant il s’y dégageait beaucoup de beauté et de subtilité.

A l’arrivée du printemps, la spectaculaire floraison des cerisiers nous remplit le coeur de beauté et de joie. Les petits bourgeons s’ouvrent les uns après les autres en un rien de temps pour laisser la floraison arriver à son apogée. Néanmoins, en peu de temps ces délicates pétales commencent déjà à tomber et rapidement les premières feuilles font leur apparition sur les arbres.

Même le spectacle éphémère des pétales éparpillés à terre est magnifique. C’est une scène en perpétuel changement et d’une beauté captivante. La fragilité et la beauté des fleurs de cerisiers est tellement fascinante que le Japon en a fait une véritable célébration nationale. Les sakura sont une institution dans de nombreux parcs et jardins japonais.

Les fleurs de cerisiers dégagent une beauté fragile, elles sont magnifiques en raison de leur évanescence et nous permettent de voir le caractère fragile et éphémère de l’existence.

Il en va de même de vos propres vies. Tout s’inscrit dans le flux permanent de toute chose. Même si parfois des changements surviennent dans notre vie avec parfois des altérations, ce qui peut à juste titre nous désorienter, gardons à l’esprit que la seule chose qui ne changera jamais est le changement.

L’esprit qui reste flexible accepte le changement, sans se cramponner au passé. Au lieu de déplorer ce changement, trouvez-lui de la beauté et de l’espoir. Telle est la vie à laquelle il est nécessaire d’aspirer.

Merci et à bientôt ^_^

Cet article m’a été inspiré du zen.

WakeUp #92 : Entre nous et le bonheur, il n’y a que des peurs !

Entre nous et le bonheur, il n’y a que des peurs !

Un jour, André Charbonnier a compris qu’il avait construit sa vie sur la peur d’être rejeté. Depuis, il n’a cessé de s’intéresser à la peur pour en comprendre la mécanique. Il a découvert que les peurs irrationnelles, disproportionnées ou inadéquates remplissent une mission particulière : nous protéger des dangers dans notre vie professionnelle, amoureuse, familiale – voilà pourquoi nous avons du mal à nous en défaire. Or, ces dangers reposent fondamentalement sur une illusion : en réalité, nous créons de toutes pièces ces peurs (d’être jugé, rejeté, de réussir…). Elles ne sont pas révélatrices d’une menace réelle présente dans le monde extérieur mais viennent de l’intérieur, nous rendant prisonniers de nous-mêmes.

Nous avons tous autant besoin d’amour et de sécurité que d’air pour respirer. Un bébé qui ne reçoit pas du tout d’amour, ni de sécurité (sans nourriture, ni vêtement à l’extérieur…) meurt, c’est aussi simple de cela.

Nous avons donc besoin de ces deux choses là ! Sinon nous sommes dans la « survie » et non dans la vie. La survie étant liée ici à un syndrome d’abandon ou de rejet. L’amour est donné par la mère et la sécurité par le père.

Par exemple, un bébé mit en couveuse et à l’écart de sa mère juste après sa naissance peut ressentir cet abandon ou ce manque d’amour par la distance physique et le manque de contact avec sa mère.

Pour survivre à un abandon, nous modifions alors notre perception de la réalité en nous créant un mensonge de manière inconsciente même en étant bébé ou quand nous sommes encore dans le ventre de notre mère.

Exemple de mensonge : Je ne mérite pas l’amour (lié à la mère).
Si je suis abandonné(e), c’est que je mérite de l’être. Comme j’ai l’habitude de recevoir de l’amour de cette façon, je vais attirer à l’âge adulte des personnes qui vont m’aimer de cette manière. Je vais alors mendier l’amour pensant ne pas le mériter.

A chaque fois que nous créons un mensonge, nous devons le rendre « vrai » pour être cohérent et ainsi nous créons une peur.

Autre exemple de mensonge : Je ne mérite pas la sécurité (liée au père). Je vais devoir vivre en insécurité pour être dans ma vérité.

A chaque fois, nous nous sabotons pour ne pas vivre pleinement et harmonieusement notre vie. Nous nous limitons à la survie et au non dit en disant que « tout va bien ». Beaucoup d’entre nous ne réalisent pas qu’ils sont en fait malheureux dans leur vie. Nous nous faisons croire cela pour taire notre souffrance et nous pensons que tout va bien. Nous portons un masque qui nous met dans une véritable prison.

Alors que faire ?
La première chose à faire est d’aller regarder à l’intérieur de soi et de faire face à ses peurs, les affronter, les traverser. Avoir le courage de s’approcher de ses propres peurs car ce ne sont que des illusions du mental.

J’ai peur et j’avance quand même… cela s’appelle le COURAGE !

La personne courageuse n’est pas celle qui n’a pas de peurs,
c’est celle qui va vers ses peurs et les traverse.

Etape N° 1 :
J’arrête de me laisser guider dans ma vie par mes peurs irrationnelles (non réelles), ça c’est fini ! Je prends cette décision dès maintenant !

Etape N°2 :
Je cherche à comprendre quel mensonge je me suis créé et pour quelle raison en regardant au niveau de mes parents. Les traumatismes et dangers réels tels que les agressions sont mis à part, car ne font pas partie des mêmes peurs et sont traités différemment.

Etape N°3 :
Je trouve le symbole associé à ma peur. La souris ne me fait pas peur, c’est ce qu’elle représente qui me fait peur. J’ai déplacé ma peur vers un objet qui symbolise ma peur. Je cherche et je mets de la conscience sur cela.

Etape 4 :
Je suis mon coeur et mon intuition et là je suis vraiment moi.

En passant du monde des peurs qui nous limite et nous fait rester dans notre zone de confort à un monde qui nous ouvre et qui n’est pas dirigé par nos pensées, la vie devient alors un véritable miracle qui n’a pas été ni pensé ni décidé.

Le contraire de la peur est l’Amour !
Soyez dans l’Amour pour vous laisser vivre dans la joie et
vous laisser recevoir ce à quoi vous aspirer !

Merci et à bientôt ^_^

Pour en savoir plus : vous pouvez lire le livre d’André Charbonnier et voir la vidéo interview en cliquant sur ce lien : https://youtu.be/t76wAtcVAr8

WakeUp #91 : Paix et liberté

Nombreux sont ceux qui recherchent plus de paix, de liberté et d’aisance car la vie peut être stressante, chaotique, accablante, pleine de distractions et épuisante.

Nous voulons nous éloigner de tout cela ; nous voulons fuir cette folie et arriver dans un endroit où prévaut une plus grande paix.

Comment trouver cette vie paisible ?

Voyons d’abord la plus grosse erreur que de nombreuses personnes commettent : essayer d’échapper au stress et au chaos.

Pour échapper au chaos, nous faisons beaucoup de choses. En effet, nous :

  • Essayons de mettre de l’ordre dans notre monde et voulons tout contrôler,
  • Cédons aux nombreux divertissements et distractions diverses,
  • Cherchons à nous réconforter du stress avec la télévision, la nourriture, l’alcool, les drogues, les médias sociaux, etc..,
  • Fuyons tout ce que nous avons à faire et essayons de ne pas (ou ne plus) y penser du tout,
  • Trouvons des raisons de nous plaindre du fardeau que tout cela représente pour nous sur les autres,
  • Mettons fin à une relation, un accord, un engagement, parce que nous ne voulons plus nous sentir mal,
  • Stressons et tombons dans la précipitation car constamment occupés

Vous reconnaitrez peut-être certaines de vos réactions face au stress et au chaos dans cette liste, ou peut-être avez-vous d’autres stratégies. En fin de compte, il est question d’essayer de s’échapper, de fuir. C’est le désir de s’éloigner de tout et de ressentir un sentiment de paix.

Il n’y a rien de mal à vouloir s’éloigner des difficultés ou de la douleur.
Si d’ailleurs vous êtes en danger ou si vous subissez des abus, changez rapidement d’environnement afin de retrouver plus de sérénité et de bien-être. Cependant, la plupart du temps, le fait de rester et d’affronter le chaos peut s’avérer une source de croissance intérieure pour trouver la paix.

Vous pouvez avoir une vie paisible au milieu de ce monde actuel accablant, stressant, surmené et chaotique. Pour cela, vous ne devez pas fuir. Vous devez plutôt trouver le courage nécessaire pour rester pleinement dans ce monde.

Voyons comment, avec une méthode simple, vous créer une vie paisible.

Alors vous êtes stressé et vous vous sentez débordé ? Comment pouvez-vous utiliser cette difficulté pour créer la paix ?

La méthode se décline en trois étapes :

1. Faites face à la difficulté. Vous vous sentez stressé, sous pression, débordé, frustré ? Au lieu d’essayer de fuir ce sentiment ou cette situation, tournez-vous vers le sentiment. Remarquez l’effet que cela fait. Donnez-vous l’autorisation de le ressentir pleinement. Il ne s’agit pas de l’histoire qui se produit ou de l’histoire que vous vous racontez. Ces histoires sont en fait ce qui sous-tend le sentiment. Au lieu de cela, concentrez-vous plutôt sur la sensation physique du sentiment en question (vos sensations corporelles). Posez-vous les questions suivantes : A quoi cela ressemble-t-il ? Quelle est sa couleur, sa température, son énergie, sa texture ? Est-ce que cela change ? Trouvez le courage d’affronter ce sentiment en le matérialisant visuellement et en le vivant pleinement.

2. Ouvrez-vous et détendez-vous. Après un moment (cela peut prendre une minute ou deux pour faire face au sentiment, ou souvent quelques secondes seulement)… Donnez-vous la permission de vous ouvrir à votre expérience du moment. Vous ouvrir implique de vous détendre, d’ouvrir votre cœur pour ne pas être fermé à l’expérience, mais de la ressentir pleinement avec tendresse, d’être présent avec douceur, voire de manifester de l’amour pour ce moment de stress. Il n’est pas impossible que vous tombiez amoureux de ce beau moment qui inclut de l’inconfort, mais ne s’y limite pas. En fin de compte, la clé, c’est de se détendre et de lâcher prise, afin de ressentir la paix.

3. Passez à l’étape suivante, en paix. Trouvez un sentiment de paix en ce moment et passez à l’étape suivante. Faites ce qu’il faut ensuite (commencez à rédiger ce rapport ou ce courriel, engagez la conversation, engagez-vous dans ce projet, établissez une liste), mais faites-le en conservant ce sentiment de paix. Cela change avec notre façon habituelle de faire les choses, c’est-à-dire avec tension, précipitation ou pression. Au lieu de cela, agissez avec un sentiment de paix, en étant détendu, souriant à la joie de pouvoir agir.

J’ai certes dit que c’est simple, mais en fait cela peut demander beaucoup d’entrainement. La première étape constitue à elle seule un énorme changement pour la plupart des gens, mais je vous promets que c’est possible. Faire face à la difficulté consiste simplement à tourner votre attention vers elle et à la sentir, avec la volonté de la laisser être là plutôt que de chercher qu’elle disparaisse. Ce changement est transformateur, et si vous ne faites qu’une seule étape, cela aura un puissant impact aussi.

La deuxième étape est également puissante. C’est à ce niveau qu’une vie paisible devient une réalité. C’est la reconnaissance que la paix est à notre disposition à tout moment, que nous n’avons pas besoin de sortir pour la trouver, que nous pouvons rester et aimer l’endroit où nous sommes et, en même temps, nous détendre dans la paix. Détendez-vous dans la paix. Souriez et aimez votre vie, telle qu’elle est.

La troisième étape consiste à prendre des mesures à partir de l’endroit où vous êtes. On peut s’asseoir et méditer et c’est parfait, mais à un moment donné, il faut agir. Nous ne pouvons pas réaliser un projet dans son ensemble en une fois, alors nous nous concentrons sur la première étape. Et nous le faisons avec la paix dans nos cœurs.

Ensuite, nous répétons tout ce processus jusqu’à ce qu’il s’enracine en nous. Cela ne signifie pas que le stress disparaitra à jamais, ou que vous ne connaitrez plus jamais le chaos. Vous connaitrez le chaos plus que jamais. En effet, vous apprendrez à l’affronter pleinement, à y rester et à sourire avec acceptation, douceur, amabilité et gratitude.

En fin de compte, il s’agit d’un entraînement pour être pleinement présent face à ce à quoi nous sommes confrontés. Et trouver la paix avec cela parce qu’une vie paisible n’est pas une vie sans difficulté, mais plutôt une vie qui n’est pas si difficile au point où l’on soit obligé de fuir.

« La paix est présente ici et maintenant, en nous-mêmes et dans tout ce que nous faisons et voyons. Chaque respiration, chaque pas que nous faisons, peut être rempli de paix, de joie et de sérénité. La question, c’est de savoir si nous sommes ou non en contact avec cette paix. Il suffit d’être éveillé, vivant dans le moment présent. » Thich Nhat Nhat Hanh

A méditer….

Merci et à bientôt ^_^

Article inspiré par Léo Babauta.

WakeUp #90 : Une voix vous dit que vous n’êtes pas à la hauteur ?

En discutant avec certains de mes clients qui luttent contre une voix intérieure qui leur dit  » Tu n’es pas à la hauteur« , cela m’a fait repenser à ces nombreuses années où j’ai également ressenti ce même sentiment d’incapacité à être qui je voulais être ou à agir pour mon mieux. Bref, je pensais que je n’avais pas de mérite et que je n’étais pas à la hauteur.

C’est un problème particulièrement difficile, parce qu’il affecte tous les domaines de notre vie. Il nous amène à lutter contre la confiance et à laisser la place à l’insécurité dans nos relations personnelles aussi bien que professionnelles. Ce sentiment nous rend moins heureux et satisfaits de nous-mêmes et plus susceptibles de dramatiser lorsque quelque chose tourne mal.

Ce dernier point rend les choses difficiles lorsque nous travaillons à améliorer notre estime de soi. En fait, quand il nous arrive de nous tromper et lorsque nous avons l’impression que nous ne sommes pas à la hauteur, nous sommes durs envers nous-mêmes et nos efforts deviennent vains.

Alors, que pouvons-nous faire quand nous sommes confrontés à cette critique interne, cette voix au fond de nous qui dit que nous ne sommes pas à la hauteur ?

Il n’existe pas une solution miracle pour cela, mais voici ce que j’ai trouvé pour vous aider.

La pratique de l’auto-compassion

Pour commencer, vous devez méditer sur la compassion et la bonté. Étant donné que nous culpabilisons depuis des années, nous expérimentons un profond sentiment de douleur et un vrai manque de gentillesse envers nous-mêmes. Nous devons inverser cette tendance tous les jours.

La pratique consiste donc à prendre une minute chaque matin (ou chaque soir) pour remarquer votre douleur et souhaiter silencieusement qu’elle prenne fin. Souhaitez-vous du bonheur. Puis, faites de même pour les gens que vous connaissez. Je vous invite à expérimenter !

Par exemple, vous pourriez répéter chacune de ces phrases trois fois, en essayant de ressentir sincèrement ces désirs dans votre cœur :

1. Je veux que mes souffrances prennent fin.
2. Mon souhait, c’est d’être heureux.
3. (Pensant à quelqu’un à qui vous tenez) je souhaite que ses souffrances prennent fin.
4. (Pensant à quelqu’un à qui vous tenez) mon vœu, c’est qu’il soit heureux.

De cette manière, vous cultivez la capacité de prendre soin de vous-même et des autres, d’être gentil, d’être amical et aimant. Cette capacité ne réglera pas tous les problèmes immédiatement, mais force est de constater qu’elle nous fait souvent défaut. Et, en la développant avec le temps, nous développons une nouvelle relation avec nous-mêmes (et avec les autres). Vous pouvez aussi faire cela chaque fois que vous rencontrez des difficultés. Marquez une pause lorsque vous remarquez que vous êtes stressé, anxieux, frustré, en colère ou blessé. Puis, souhaitez la fin de votre propre souffrance et le début de votre propre bonheur. Faites-le encore et encore avec de vrais sentiments ! Soyez sincère.

Un mantra pour remplacer les vieilles habitudes

L’un des plus gros problèmes ici, c’est que nous avons une histoire dans notre tête que nous nous racontons à propos de nous-mêmes.

Cela pourrait ressembler à ceci : « Mon Dieu ! Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Je ne peux rien faire de bien. Je suis nul, je ne suis pas à la hauteur. Si seulement je pouvais être moins lamentable. »

Bien sûr, votre propre histoire sera différente, et vous pouvez avoir plusieurs versions, selon la situation. Toutefois, le fait est qu’il y a une histoire que nous nous racontons, et elle ne nous aide pas. Elle nous fait nous sentir mal dans notre peau. Cette histoire nous amène à croire que nous ne sommes pas à la hauteur.

Si nous avons l’habitude de nous infliger cela, comment l’arrêter ?
Comment pouvons-nous retourner le scénario et
apprendre à être plus positifs ?

D’abord, vous devez être reconnaissant pour la merveille que vous êtes. Il y a une bonté intérieure en vous qui est là tout le temps. Cherchez-la maintenant : voyez si vous pouvez remarquer, à l’endroit où se trouve votre cœur, non seulement une douleur ou du stress, mais aussi un sentiment de tendresse. Votre cœur est tendre et il conserve votre bonté fondamentale qui est là tout le temps. (Ce n’est pas grave si vous ne le remarquez pas tout de suite, cherchez plusieurs fois aujourd’hui et voyez si vous pouvez remarquer cette tendresse.)

Votre cœur est bon. Il aime le monde, veut offrir votre amour incroyable à tout le monde, veut être heureux et non blessé. C’est la partie la plus vulnérable. C’est une qualité incroyable, et vous êtes né avec.

Soyez reconnaissant pour cette bonté et pour toutes les autres qualités étonnantes que vous avez. Dressez la liste des choses à votre sujet pour lesquelles vous êtes reconnaissant. Faites cela plutôt que de vous concentrer sur les parties que vous n’aimez pas.

Ensuite, trouvez un mantra pour remplacer cette histoire qui ne vous est pas utile. Un mantra, c’est quelque chose que l’on peut se dire à soi-même à plusieurs reprises, surtout lorsque l’on en a besoin. C’est une nouvelle histoire, plus utile que l’ancienne. Elle est basée sur votre propre bonté intérieure, sur la gratitude que vous pouvez témoigner par rapport aux qualités étonnantes que vous avez.

Par exemple, un mantra pourrait se libeller comme suit : « J’ai un cœur incroyable, et le monde m’aime. » ou bien « Je m’aime et j’aime la vie, je contribue à ma façon à un monde meilleur« , etc… à vous de choisir un mantra qui vous conviendra le mieux.

Cela aide, parce que le mantra change la façon dont nous voyons le monde, la façon dont nous nous sentons par rapport à nous-mêmes. Il est basé sur la gratitude et la bonté intérieure, et il agit sur tout ce que nous faisons.

Relevez le défi de prendre soin de vous !

Prendre soin de soi est un acte d’amour, et s’aimer soi-même de toutes les façons possibles est un bon moyen d’atténuer la dureté envers vous-même que vous avez pratiquée au fil des ans.

Mettez-vous au défi de faire quelque chose pour prendre soin de vous tous les jours pendant 30 jours. Cela pourrait inclure :

  • Passer du temps à discuter avec les gens que vous aimez et qui vous donnent de l’amour,
  • Fixer des limites saines pour vous-même — dire NON aux gens, établir des limites par rapport au temps que vous consacrez aux autres, s’arrêter à des moments pour prendre soin de votre santé mentale et physique,
  • Faire des choses qui vous rendent confiant. Il peut s’agir d’apprendre une habileté qui vous fait vous sentir compétent ou entrer dans une pièce la tête haute ou même marcher dans la rue comme un héros,
  • Obtenir le soutien des autres chaque fois que vous en avez besoin, demander de l’aide, demander à parler à quelqu’un, aller en thérapie si cela vous aide, adhérer à un groupe de soutien, etc..
  • Faire quelque chose qui vous aide à gérer le stress — méditer, aller faire une promenade, faire de l’exercice, du yoga, prendre un bain, masser votre cou et vos épaules, respirer profondément, boire du thé chaud, etc…

Ce ne sont là que quelques idées, mais vous voyez le tableau. Prendre soin de vous devient votre mode par défaut. Et quand vous prenez soin de vous, vous commencez à vous sentir mieux dans votre peau.

Avec une pratique régulière de l’auto-compassion, une pratique de la gratitude envers la merveille que vous êtes, un mantra qui change la façon dont vous vous voyez et l’habitude de prendre régulièrement soin de vous, vous commencerez à apaiser les voix intérieures inutiles et à développer une nouvelle relation d’amour avec vous-même.

Merci et à bientôt ^_^

WakeUp #89 : Le coaching… C’est quoi ?

D’après le retour presque systématique de nombreuses personnes, en dehors des managers ou thérapeutes que je peux accompagner, je me suis aperçu que beaucoup de personnes connaissent mal ou voire même pas du tout le coaching. Le plus connu étant le coaching sportif, ce qui est normal puisqu’il existe depuis plus longtemps, je me devais d’apporter un éclairage sur ce beau métier qui est celui de LIFE COACH (c’est-à-dire coach de vie).

Voici donc un article assez complet qui vous expliquera en détails le coaching, de ses origines assez lointaines (Platon et Socrate) jusqu’à aujourd’hui.

Pour suivre le déroulement de chaque chapitre, je vous invite à cliquer sur chacun des titres devant lesquels il y a une petite croix.

Qu'est-ce que le coaching ?
C’est une nouvelle profession d’accompagnement qui est arrivée en France depuis une vingtaine années et qui répond à une évolution de consciences et au désir de changement. Elle offre à la personne ou à un groupe une nouvelle vision de la vie. Le coaching est une véritable méthode d’accompagnement qui réunit un ensemble d’outils efficaces. Il favorise un état d’esprit positif qui permet de faciliter les changements, la réussite quel que soit l’axe choisi et de relever les défis de la vie. Le coach accompagne une personne, généralement les managers sur le plan professionnel jusqu’à la réalisation concrète de leurs objectifs. Il existe 3 générations concernant cette profession.

      • Le coaching de 1ère génération = PDG, cadres, managers, sportifs de haut niveau.
      • Le coaching de 2ème génération = professeurs, chefs d’équipe, infirmiers et toutes les personnes impliquées dans la relation d’aide (thérapeutes, médecins, psychologues…).
      • Le coaching de 3ème génération = accessible à tous (du junior au sénior).

Depuis quelques années, le coaching s’adresse à TOUS, quel que soit l’objectif d’ordre personnel, professionnel, familial, social… des enfants aux retraités. Le coaching permet également d’éveiller, de mettre en conscience une personne, une âme dans tous les domaines de sa vie pour passer de la notion de contrainte à la Réalisation de Soi et donner un sens à sa vie. Notre méthode apporte de nouveaux angles de vision en respectant de manière éthique et écologique la personne.

« Un métier indispensable pour tous ceux qui recherchent plus de justesse,

de performance, de sagesse et de qualité humaine »


Quelles sont ses origines ?
Le mot « coach » est tiré du français « coche » qui fait allusion à une époque où existaient des attelages avec des chevaux conduits à par un « cocher ». Celui-ci accompagnait les voyageurs à leur destination. Tout comme le coach aujourd’hui qui amène ses clients à la réalisation concrète de leurs projets ou objectifs, réalisation qui est considérée comme une destination. Au début du siècle dernier, le mot « coach » s’employait en France comme ailleurs dans les domaines théâtral, lyrique et cinématographique. Le coach était déjà un accompagnateur et un soutien pour l’artiste. Le terme coach est beaucoup plus connu sous son concept issu du sport. « To coach » est un terme anglais qui signifie entraîner, préparer, motiver, accompagner. Depuis quelques années, coach et coaching sont sortis du cadre sportif pour acquérir leur véritable dimension. Aujourd’hui, le champ d’action est multiple : le coach accompagne la personne dans la profonde connaissance qu’elle a d’elle-même et donc dans sa réalisation de vie. Les spécialistes s’accordent à dire que le terme « coaching » vient de la Maïeutique définie par Pythagore, Platon et plus particulièrement dans ses fondements par Socrate. La définition encyclopédique de la Maïeutique est la suivante : « Elle est appliquée aux personnes qui ignorent qu’elles savent, elle consiste à faire accoucher les esprits de leurs connaissances, elle est destinée à faire exprimer un savoir caché en soi ». Socrate affirmait que L’âme de chaque personne est enceinte et qu’elle désire accoucher.
Qui l'a développé ?
Le coaching a été mis au point par des enseignants, entraîneurs, managers, conseils, thérapeutes, psychologues, sociologues. Les outils utilisés sont issus d’une synthèse de différentes méthodes « techniques et humaines » puisées dans les grands domaines des sciences du management, de la relation d’aide et de la communication. Le coaching s’appuie sur l’Analyse Transactionnelle, la Programmation Neuro-Linguistique, l’hypnose éricksonnienne, l’analyse systémique, la psychologie sociale, la communication, la négociation, la Gestalt, l’étude de la symbolique, l’intuition, l’écoute active, etc.
Quel est le rôle du coach ?
Le coach accompagne et guide la personne ou l’équipe dans la réussite de leurs projets, leurs objectifs ou leurs désirs que ce soit sur le plan personnel, familial et professionnel. Le coach éveille la personne à des prises de conscience dans les domaines du « faire », et apporte de nouveaux angles de vision en respectant de manière éthique et écologique la personne, celle-ci apprend ainsi les règles de l’action pour réussir ce qu’elle entreprend. Le coach utilise une méthode structurée et pragmatique (un levier puissant de développement personnel et professionnel du changement). Il aide son client sur le chemin de la connaissance de soi, de la maturité, de l’autonomie et de l’équilibre. Etre coach est un métier qui s’inscrit dans le champ des professions de la relation humaine et la relation d’aide. Le coach acquiert ses compétences et son savoir-faire au cours de sa formation pour exercer auprès de clients qui sont : des particuliers (de l’étudiant au retraité) aussi bien du personnel d’entreprises (de l’infirmière au manager). Le coach aide la personne à :

  • Définir ses objectifs qui lui permettent de se poser les bonnes questions et donc de classer ses priorités afin de prendre les meilleures décisions,
  • Elaborer les stratégies qui vont lui permettre d’atteindre ses objectifs,
  • Mieux utiliser ses ressources et ses capacités, à révéler son  » Mozart « , ses talents cachés,
  • Créer des relations épanouissantes avec son entourage,
  • Concilier équilibre personnel, familial, professionnel et social,
  • Régler des problèmes en conscientisant leur enseignement pour passer à autre chose,
  • Trouver la confiance en soi,
  • S’orienter ou réajuster ses actions.

En résumé, le coach aide la personne à envisager sa vie présente et future, et à la construire dans la réalité en lui donnant son véritable sens.

« La méthode est efficace car son application est concrète et permet d’agir dans la réalité »

Qui est le coach ?
Le coach est un expert en conduite du changement, il est aussi un éclaireur, un mentor des temps modernes, un catalyseur, également un allié, un soutien. Le coach est, en quelque sorte, le guide du voyage intérieur afin de révéler tout ce qui est nécessaire au coaché pour qu’il concrétise son projet ou son objectif.
Quelles sont ses qualités ?
Le coach est dans l’accueil et le non-jugement, dans l’ouverture inconditionnelle, dans une écoute active et une présence entière. Il possède des qualités à la fois d’analyse et d’intuition, et met ainsi à la disposition du client toutes ses facultés cérébrales.

  • Il capte alors le langage du « Tout », de l’énergie, des vibrations, de la voie, du mental, des émotions, du corps, du cœur.
  •  Il est très respectueux de l’écologie et du rythme d’avancement de la personne, le coach incarne l’empathie et possède de réelles qualités de cœur.
  •  Au cours de sa formation, le coach a acquis une bonne connaissance de lui-même qui lui permet d’accompagner le client (ou coaché) d’une manière consciente et éthique. Il sait aussi se remettre en question en effectuant un travail sur lui-même, il est supervisé. Il est doté d’une solide force intérieure qui le rend performant, calme auprès de toutes les personnes qu’il accompagne. Il ne cesse chaque jour d’aller vers l’excellence.

Comment se passe une séance ?

5 à 10 minutes Connexion : Il est important de prendre contact, de se mettre au même niveau de vibration. Etablir les rapports coach/coaché.
20 à 30 minutes Un Outil : Un outil (nouveau à chaque séance) est proposé au coaché qui va l’amener à comprendre d’autres parties de lui-même.
10 à 20 minutes Conscience : Le coach pose alors une question ouverte sans aucune orientation de sa part : « Qu’est-ce que cela vous a fait comprendre ?»
5 à 15 minutes Action : Le coaché choisit une action nouvelle (non encore réalisée dans sa vie) en rapport avec sa nouvelle prise de conscience et son objectif global.
5 minutes Quand : Le coaché choisit quand et à quelle fréquence il va réaliser son action.
5 minutes Contact coach : Le coaché fixe un rendez-vous téléphonique avec son coach pour le tenir au courant de la mise en place de l’action.
5 minutes Feed back: Le coaché donne son avis sur l’outil et sur l’accompagnement de son coach afin que la prochaine séance soit encore mieux pour lui.
  • A chaque séance un sous-objectif (une action) est mis en place en lien avec l’objectif global, puis15 jours à 1 mois vont s’écouler entre 2 séances afin de vérifier dans le temps et sur le terrain le niveau d’application de la nouvelle action. Suivant son pourcentage de réalisation et de réussite, nous recalerons et nous adapterons, un travail approprié lors de la séance suivante et ce, sans aucun jugement de la part du coach.
  • En général, il faut en moyenne 8 à 12 séances pour que la personne atteigne son objectif global (cela dépend bien-sûr de l’engagement et de la volonté de la personne ainsi que de son objectif).

Quelle est son éthique, sa philosophie ?

  • Sa philosophie est essentiellement humaniste.
  • Elle s’inscrit dans la lignée de Platon et de Socrate, fondateurs de la pensée occidentale grâce à la citation : « Connais-toi toi-même ».
  • Elle prend en compte toutes les dimensions de la personne pour l’amener à réaliser son voyage intérieur de connaissance d’elle-même qui la rapproche de son Etre profond. Elle permet à chacun de trouver sa raison d’être et de réaliser sa mission de vie.
  • Le coaching est une quête du sens de la vie qui permet de cultiver la paix en soi pour la transmettre aux autres.
  • Il guide la personne vers son Mozart, ses aptitudes spontanées et créatives, chacun ayant un génie personnel qui ne demande qu’à être révélé. Cette philosophie considère que chacun a des joyaux et toutes les ressources nécessaires au fond de lui, que le coach va aider à faire resurgir.
  • Le coaching crée l’alliance entre le cerveau gauche (le cognitif, le rationnel, la logique) avec le cerveau droit (l’intuition, le créatif) c’est un mariage intérieur de deux capacités véritablement complémentaires. Le coaching offre à chacun la possibilité de sentir, entendre, voir bien plus loin que le mental ne lui permette. Il laisse découvrir ce que les émotions, le cœur, l’intuition lui « souffle à l’oreille ». C’est un autre voyage qui s’ouvre, une autre aventure, celui de la découverte en conscience de l’école du tout, de madame la vie.
  • En résumé, le coaching est l’art d’être soi.

La Charte du Coaching
Chacun la définit selon son éthique personnelle, néanmoins les différentes associations fédératrices de coaching nationales et internationales ont à peu près pour point commun les points suivants :

  • Le coach accompagne ses clients en respectant leur vision de l’être humain.
  • Nul coach ne peut prétendre détenir la vérité.
  • Il dispose d’une formation solide, reconnue, qualifiante.
  • Chaque coach possède une expérience professionnelle significative.
  • Il est engagé dans un cheminement d’évolution personnelle.
  • Il se fait superviser régulièrement par ses pairs.
  • Chaque relation est l’objet d’un contrat définissant clairement la nature du coaching.
  • Chaque client coaché est protégé par la confidentialité et par un haut niveau de fiabilité d’éthique et d’intégrité du coach qui lui interdit tout abus d’influence.
  • Il consacre du temps à l’actualisation de ses connaissances ainsi qu’à l’évolution de sa profession.
  • Il a l’obligation de moyens pour répondre à la demande du coaché y compris en ayant recours à un confrère.
  • Il peut refuser une prise en charge pour des raisons qui lui sont propres.
  • Il se doit d’être attentif au choix du travail.
  • Le coaché est responsable de ses décisions.
  • Dans un contrat tripartite, le coach valide en priorité la demande du coaché par rapport au mandataire, l’entreprise.
  • Le coach respecte l’écologie des étapes choisies par le coaché.
  • Le coach est attentif au métier, aux usages, à la culture, aux contraintes de l’organisation du coaché.
  • En résumé, il a l’esprit d’un chevalier des temps modernes, la droiture, la courtoisie, la loyauté, la bienveillance, le devoir, la bonté, la compassion, l’humilité, l’humanité, la noblesse d’âme.

Le Code de Déontologie du coaching issu de l’I.C.F.F. (Fédération Internationale de Coaching France)

Le Code de Déontologie
Nous concevons le coaching comme un partenariat. Le coach et le client déterminent ensemble l’objectif, le cadre, et les résultats escomptés et le client reste le seul responsable de ses propres objectifs. Le rôle du coach est de :

  • Découvrir et clarifier sur ce que le client souhaite accomplir pour établir un contrat fondé sur un objectif mesurable et daté
  • Aider le client à définir ses motivations, ses stratégies et ses compétences.
  • Dévoiler au client l’ensemble des options qui s’offrent à lui.
  • Confronter le client à ses engagements ou à sa problématique, si cela peut le faire progresser.

La définition du coaching Le coaching professionnel se définit comme une relation suivie dans une période définie qui permet au client d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans sa vie professionnelle et personnelle. A travers le processus de coaching, le client approfondit ses connaissances et améliore ses performances. Le client clarifie ses objectifs et s’engage dans l’action grâce à l’interactivité établie entre le coach et lui. L’accompagnement permet au client de progresser plus rapidement vers la réalisation de ses objectifs, car la relation de coaching l’invite à se centrer sur ses priorités et ses choix. Le processus de coaching se concentre sur la situation présente du client et sur ce qu’il est prêt à mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs. Le coaching individuel s’adresse à une personne qui désire atteindre l’un ou plusieurs des objectifs suivants :

  • Donner à son entreprise une orientation pertinente, choisir ses alliés et définir lesstructures.
  • Mettre en place une délégation réussie qui permette de se concentrer sur les missions fondamentales.
  • Animer son équipe avec le maximum d’efficacité et d’enthousiasme.
  • Concilier ses obligations professionnelles et personnelles.
  • Exercer ses responsabilités avec plus d’efficacité.
  • Faire face à des évolutions plus ou moins importantes de son environnement.
  • Rétablir une situation managériale difficile.
  • Réorienter sa carrière.

Le coach est un expert du processus de coaching et reste maître du cadre. Son rôle de partenaire requiert qu’il soit dans la position de comprendre les enjeux professionnels de son client sans toutefois être l’expert du métier de celui-ci. Le coach posera les bonnes questions, le client trouvera ses réponses. Les repères déontologiques Conduite professionnelle général en tant que coach : 1- Je me conduirai de manière à présenter une image positive de la profession de coach et je m’abstiendrai de comportements ou de déclarations qui portent atteinte à la compréhension ou à l’acceptation par le public du coaching en tant que profession. 2– Je ne ferai pas volontairement de déclarations publiques qui soient fausses ou trompeuses, ni de fausses promesses dans quelque document que ce soit se rapportant à la profession de coach. 3- Je respecterai les diverses approches de coaching. Je traiterai avec respect les travaux et les contributions de tiers et ne les présenterai pas comme miens. 4- Je serai attentif à toute incidence potentiellement néfaste en reconnaissant la nature du coaching et son impact sur la vie des autres personnes.   5- En toutes circonstances, je chercherai à reconnaître les incidences personnelles qui pourraient influencer, entrer en conflit ou interférer avec la performance de mon coaching ou mes relations professionnelles. Quand les faits ou les circonstances l’imposent, je chercherai rapidement une assistance professionnelle et déterminerai l’action à suivre, y compris si cela est approprié de suspendre ou de terminer mes relations de coaching.   6- Comme formateur ou superviseur de coachs potentiels ou accomplis, je me conduirai en accord avec le code déontologique dans toutes les situations de formation et de supervision. 7- Je conduirai et rendrai compte de recherches avec compétence, loyauté et dans le cadre de standards scientifiques reconnus. Ma recherche sera conduite avec l’approbation ou le consentement nécessaire des personnes impliquées, et avec une approche qui protège raisonnablement les participants de quelque risque potentiel. 8- Avec précision, je créerai, entretiendrai, archiverai et détruirai toute trace du travail effectué en rapport avec la pratique du coaching d’une façon qui assure la confidentialité et satisfait toutes les lois en vigueur 9- J’utiliserai l’information qui relève de l’annuaire de l’ICF (adresses Internet, numéros de téléphone, etc.) seulement de la façon et dans le cadre autorisés par l’ICF. Conduite professionnelle à l’égard des clients : 10- Je me tiendrai responsable de déterminer les limites claires, pertinentes et culturellement adaptées qui gouvernent quelque contact physique que je puisse avoir avec mes clients. 11- Je n’engagerai de relation sexuelle avec aucun de mes clients. 12- Je construirai des accords clairs avec mes clients et j’honorerai tous les accords pris dans le contexte de relations professionnelles de coaching. 13- Je m’assurerai que, au cours de la première séance, ou préalablement, mon client comprend la nature du coaching, le cadre de la confidentialité, les accords financiers et les autres termes du contrat de coaching. 14- J’identifierai avec précision mes qualifications, mon savoir-faire et mon expérience de coach. 15- Je n’orienterai pas intentionnellement mon client ni ne formulerai de fausses promesses sur ce que mon client pourrait obtenir d’un processus de coaching ou de moi en tant que coach.   16- Je ne donnerai à mes clients ou prospects quelque information ou avis que je sais ou crois trompeur. 17- Je n’exploiterai pas en connaissance de cause quelque aspect de la relation coach-client à mon profit ou à mon avantage personnel, professionnel ou financier. 18- Je respecterai le droit du client de terminer le coaching en quelque point du processus. Je serai attentif aux signes que le client ne tire plus parti de notre relation de coaching. 19- Si je crois que le client serait mieux accompagné par un autre coach, ou par une autre ressource, j’encouragerai le client à entreprendre ce changement. 20- Je suggèrerai que mes clients recherchent les services d’autres professionnels lorsque cela sera pertinent ou nécessaire. 21- Je prendrai toutes les mesures utiles pour informer les autorités compétentes dans le cas où mon client déclarerait une intention de mettre en danger lui-même ou des tiers. Confidentialité  22- Je respecterai la confidentialité des propos de mon client, sauf autorisation expresse de sa part ou exigence contraire de la loi. 23- J’obtiendrai l’accord de mes clients avant de mentionner leur identité ou toute information permettant de les identifier. 24- J’obtiendrai l’accord du bénéficiaire du coaching avant de dévoiler quelque information le concernant à quiconque rémunère ma prestation. Conflits d’intérêts :  25- Je veillerai à éviter tout conflit entre mes intérêts et ceux de mes clients. 26- Pour tout conflit d’intérêt, en cours ou potentiel, j’exposerai ouvertement la situation et délibèrerai pleinement avec mon client comment en traiter de quelque façon qui le serve le mieux. 27- Je tiendrai mon client informé des rémunérations que je pourrais recevoir de tiers pour des recommandations ou conseils le concernant. 28- Je pratiquerai l’échange de prestations contre des services, des biens ou toute autre rémunération non financière seulement lorsque cela n’affecte pas la relation de coaching. L’engagement déontologique

  • En tant que coach professionnel, je m’engage à honorer mes obligations déontologiques à l’égard de mes clients, de mes collègues et du public en général. Je m’engage à respecter le code déontologique, à traiter les personnes avec respect comme des êtres humains indépendants et égaux, et à revendiquer ces engagements auprès de ceux que j’accompagne.
  • En qualité de Facilitatrice et Superviseur pour le compte de LUNION FORMATION, je respecte ce code de déontologie.

LUNION FORMATION®  applique la réglementation de la Fédération Internationale de Coach qui existe dans plus de 70 pays au monde.

WakeUp #88 : Êtes-vous dans le triangle dramatique ?

Le triangle de Karpman, connu également sous le nom de triangle dramatique, est un triangle représentant les relations humaines entre trois rôles d’un jeu psychologique dangereux : 
le Persécuteur – le Sauveur – la Victime

Ce nom a été donné par Stephen Karpman, psychologue américain pour décrire ce jeu psychologique que Karpman considère comme une pièce de théâtre dramatique.

Le Persécuteur (appelé aussi Bourreau) attaque, brime, humilie, donne des ordres et provoque la rancune. Il considère la victime comme une personne inférieure à lui.
Sa parole : Tout est de votre faute !
Sa posture : Je suis droit

Le Sauveur étouffe, apporte une aide inefficace, crée la passivité par l’assistanat souvent systématique. Il considère aussi la victime comme inférieure et lui propose son aide, à partir de sa position supérieure.
Sa parole : Laissez-moi vous aider !
Sa posture : Je suis bon

La Victime apitoie, attire, énerve… Elle se positionne comme inférieure et cherche un Sauveur ou un Persécuteur pour conforter sa croyance.
Sa parole : Pauvre de moi !
Sa posture : Je suis irréprochable

Lorsque le triangle est en place, les individus passent d’un rôle à l’autre  mais cela se solde invariablement par de la souffrance.

Le triangle de Karpman dans la vie quotidienne :

Grâce à des attitudes et des méthodes de communication adéquates, il est possible de s’éviter à soi-même et à ses propres enfants d’entrer dans ce triangle dramatique et de l’identifier avant qu’il ne fasse des dégâts.
Il est nécessaire d’être particulièrement attentif aux signes de son émergence d’ailleurs car, à l’école par exemple, il peut rapidement se mettre en place de façon sournoise via du harcèlement, des humiliations, des exclusions sociales par des pairs qui font l’expérience du pouvoir et reproduisent ce qu’ils observent parfois à la maison ou dans les séries télévisées.


Le triangle de Karpman dans la parentalité :

Notons que ces jeux de manipulation sont fort répandus dans notre société et trouvent leurs racines dans notre enfance.

Exemple de scénario : l’enfant est une Victime évidente (car il est dépendant) et les parents jouent tour à tour le rôle de bourreau et de sauveur (via les compliments, les menaces, le chantage, les comparaisons, les jugements, les récompenses, les punitions, etc.).

C’est comme cela que le schéma de ce jeu psychologique se met en place et se perpétue.

Mais il y a d’autres configurations possibles :

Le parent Persécuteur a peut avoir été lui-même persécuté. Il reproduit donc ce qu’il a vécu en se montrant trop exigeant, anxieux, intolérant, répressif et l’enfant sera donc privé de liberté, ne pourra pas montrer ses émotions, sera stressé et aura tendance à développer des complexes (notamment d’infériorité).

Le parent Sauveur sera trop laxiste et tentera sans cesse de plaire à son enfant. L’enfant deviendra capricieux, manipulateur et peu volontaire. Il ne développera pas ou peu son autonomie.

Le parent Victime est un parent infantile. Il ira même jusqu’à réclamer de se faire materner par ses propres enfants. Cette situation ne contribue pas au développement des enfants qui endosseront le rôle de Sauveur, négligeant ainsi leurs propres besoins au profit de la satisfaction et de la reconnaissance d’autrui.

A vous de jouer maintenant !

– Dans quel rôle vous reconnaissez-vous le plus souvent ?
– Quelle amélioration pourriez-vous apporter rapidement à cela ?
– Si vous n’y arrivez pas seul(e),
quand et comment pourriez-vous vous faire aider ?

Il n’est jamais trop tard pour apprendre et améliorer ses relations
et donc… sa communication verbale et non verbale !

Source :
Victime, bourreau ou sauveur : comment sortir du piège ?
Petit cahier d’exercices pour sortir du jeu victime, bourreau et sauver
de Christel Petitcolin

Cet article vous a plu ? Merci de le liker et le partager à vos amis !

Merci à et bientôt ^_^

WakeUp #87 : Questions de coeur !


« On ne peut aimer que lorsqu’on est heureux intérieurement.
L’amour ne peut pas venir de l’extérieur, ce n’est pas comme une robe que l’on peut enfiler. »
Osho

Qui dit questions de coeur… dit relations de coeur… et bien-sûr émotions.

Essayons de mieux comprendre ce qui nous arrive quand nous ressentons des émotions. Concentrons-nous d’abord sur ce qui se passe dans notre esprit et dans notre corps, sachant désormais que ce qui se passe dans l’esprit implique un changement physique instantané.
Par exemple, saviez-vous que 5% de nos émotions remontent au niveau conscient ? Cela signifie que 95% des émotions produites dans le corps ont lieu sans que notre conscience en soit informée. Bref, nos émotions nous gèrent et pas le contraire ! La psycho-neuro-endocrino-immunologie (PNEI) a démontré que les émotions sont des molécules portant des informations produites par toutes les cellules de notre corps, instantanément, et que notre cerveau est en mesure de leur donner un sens grâce au système instinctuel-émotionnel et au néocortex. Le premier de ces deux systèmes, le plus ancien, analyse les évènements de la réalité qui nous entoure à très grande vitesse – un million de bit par seconde – ce qui en fait le système chargé de notre survie : face au danger, il faut décider très vite de se battre ou de s’enfuir. C’est notre cerveau reptilien ; remercions-le car, si nous sommes là, c’est grâce à notre instinct de survie.

Mais… il y a toujours un « mais ». Dans les temps anciens, ce système était très utile face à un fauve hostile ou affamé, mais ces dangers ne sont plus de mise aujourd’hui, heureusement ; par conséquent, notre cerveau limbique s’est mis à réagir avec la même intensité aux menaces émotionnelles. Face à une situation émotionnellement difficile, il répond alors avec la même formule qu’il employait il y a des milliers d’années : « fuite » ou « combat », ce qui de nos jours, se traduit par « sois agressif, du moins en mots, ou bien prends la fuite, éloigne-toi de ton partenaire, divorce ».

Il existe toutefois aussi le système cortical. Le néocortex, propre aux humains seulement, nous permet de prendre conscience de ce que nous vivons, d’exercer notre discernement, d’évaluer une situation, de décider comment nous comporter. S’agissant d’un circuit relativement récent, il est beaucoup plus lent que le cerveau reptilien : il n’arrive à analyser qu’un bit par seconde, et c’est pour cette raison que les sages nous conseillent de compter jusqu’à six avant de parler (ou mieux encore, jusqu’à dix) quand on est en colère.

Nous ressentons déjà des émotions dans le ventre de notre mère ; dès que nous naissons, nous commençons à créer notre « bulle perceptive » sur la base de notre tempérament, c’est-à-dire la partie congénitale de notre caractère. Cette « bulle perceptive » n’est que le filtre par lequel nous allons analyser la réalité et lui attribuer un sens pendant notre vie. Les conditions environnementales et émotionnelles dans lesquelles la grossesse de notre mère a eu lieu et les expériences de nos premières années activent dans notre inconscient un « programme » qui entrera automatiquement en fonction à tout instant de notre existence. Ce n’est que par un effort actif et une prise de conscience complète de qui nous sommes, et d’où viennent nos réactions, que nous pouvons remplacer ce programme par un autre, qui nous correspondra mieux.

Prenons par exemple le cas d’un enfant ayant été conçu sans avoir été désiré, abandonné à la naissance ; il vit ses premières années dans le milieu difficile d’un orphelinat. Il est probable que sa « bulle perceptive » va colorer de la teinte de l’abandon l’univers qui l’entoure, pendant toute sa vie. A moins qu’il ne s’adonne à un grand travail intérieur, ce sera un adulte craignant d’être abandonné, nourrissant un sentiment d’insécurité et de rage ; il sera peut-être rancunier, avec l’impression d’être seul dans un univers hostile.

Par contre, un individu qui a été désiré et qui vient au monde au sein d’une famille pleine d’amour, fera ses premiers pas dans la vie avec la conviction que cet univers est un endroit merveilleux où rien de mauvais ne peut lui arriver, que l’amour est quelque chose de naturel, qu’il recevra toujours abondamment sans rien devoir demander.

Si ces deux personnes se fiancent un jour, elles vont vraiment évaluer la vie qu’elles partagent de deux façons très différentes. Nous avons déjà vu que la réalité objective n’existe pas et qu’il n’y a qu’une réalité subjective ; donc il se peut que l’une se sente opprimée par les besoins de son partenaire, qui demande continuellement des signes d’amour. Ces signes équivalent pour cette personne à des confirmations, à des reconnaissances, mais malgré cela, elle pourrait de toute façon se croire toujours peu aimée et peu désirée. Ce couple finirait par en arriver à la rupture de la relation, qui pourtant s’annonçait profonde et pleine d’amour. Ou bien, la personne éternellement en manque d’affection pourrait penser que, dans la vie, il est plus important de donner que de recevoir ; elle pourrait se croire indigne d’amour, penser ne pas le mériter, et trouver de ce fait une dimension complémentaire chez un partenaire qui, par contre, trouverait naturel de tout recevoir sans rien demander : ce couple pourrait alors fonctionner à merveille, longtemps ou pour toujours.

Naturellement, il s’agit là d’un exemple simpliste, tout juste bon à illustrer le concept de l’inexistence d’une réalité objective et l’idée que chacun analyse ce qui l’entoure à travers son tempérament et ce qu’il a vécu en bas âge.

En ayant toutes ces connaissances avant, que de souffrances et de colères nous pourrions tous nous épargner !

Extrait du livre Ecole de conduite pour les couples aux Editions AMRITA.
Ce texte a été écrit par le Dr Silvia Di Luzio (médecin cardiologue réputée pour son travail sur le « cerveau du coeur ») et Co-auteur du livre.

Cet article vous a plus ? merci de le partager !
Merci et à bientôt ^_^

WakeUp #86 : L’art d’écouter


Dès que nous sommes dans un état de vigilance apaisée, un espace s’ouvre en nous. Nous pouvons alors commencer à écouter l’autre. Écouter n’est pas simplement entendre. Nous n’écoutons pas uniquement avec nos oreilles mais avec tout notre corps. Cela demande une intention et une attention particulière, la curiosité de s’ouvrir entièrement à ce qui est, dans l’instant. Il s’agit de nous laisser « impressionner » physiquement par tous les signaux émanant de l’objet de notre attention, de prendre conscience des nuances et des détails qui le composent, et de rester silencieux, sans rien analyser ni interpréter. Car écouter n’est pas penser. Nous percevons alors un grand nombre d’informations et nous développons une compréhension beaucoup plus subtile de la réalité.

Une grande part des informations provenant de l’autre ne sont pas verbales. Il s’agit de petits signes à peine perceptibles – de subtiles modifications de l’expression du visage, une lueur dans le regard, des microchangements dans la posture, une coloration différente de la peau, quelques perles de sueur, une variation du timbre de la voix. Notre cerveau perçoit et analyse toutes ces informations et, avant même de les avoir traduites en représentations conscientes, il génère une réaction émotionnelle dont les manifestations corporelles nous font sentir une impression. Cette impression constitue notre intuition. Plus nous sommes attentif à nos sensations corporelles, plus nous pouvons compter sur notre intuition. L’important est de ne pas chercher à analyser nos sensations corporelles et de ne pas vouloir interpréter nos impressions. Une intuition n’est pas une réflexion. Elle permet de réagir instantanément, d’une manière adaptée à la situation, sans que nos idées préconçues et nos jugements ne viennent perturber la fluidité de la danse qui s’instaure entre l’autre et nous-même.

Il semble qu’un entraînement à la vigilance apaisée favorise le processus à l’origine du développement de l’intuition. En effet, une étude réalisée auprès de moines bouddhistes habitués à méditer a montré que l’activité électrique de leur cerveau produit des ondes de type gamma en plus grand nombre et avec une plus forte intensité. Habituellement ces ondes gamma apparaissent en cas d’activité soutenue du cerveau et elles provoquent une synchronisation du fonctionnement de différentes aires cérébrales permettant l’intégration d’un plus grand nombre d’informations.

Il s’en suit une impression d’ouverture, d’expansion et d’acuité de la conscience. Notons, au passage, qu’il a été montré que les personnes ayant beaucoup d’ondes cérébrales de type gamma ont une intelligence supérieure à la moyenne, sont davantage capables d’effectuer des performances de pointe, connaissent un niveau plus élevé de bonheur intérieur et ont tendance à exprimer plus de compassion.


Extrait écrit par le Dr Thierry Jessen (Chirurgien devenu Psychothérapeute).
Fondateur de l’Ecole de la Présence Thérapeutique (EDLPT).

Cet article vous a plus ? Merci de le liker et le partager à vos amis !

Merci et à bientôt ^_^