WakeUp #94 : Les 5 langages de l’amour

L’amour s’exprime de différentes manières, et nous avons tous connu à un moment donné de notre vie une personne qui exprimait son amour d’une manière différente, voire très différente, de la nôtre.

Ce genre de situation a pu ou peut encore nous faire souffrir voire même nous séparer de cette personne définitivement si nous n’y mettons pas suffisamment de conscience pour comprendre les différents langages qu’un être humain utilise pour aimer et se faire aimer de son partenaire amoureux. 

Même si notre partenaire s’exprime différemment, cela reste néanmoins de l’amour. Parfois, nous pouvons également rencontré une personne qui semble ne pas aimer ou ne pas savoir aimer. En réalité, cette dernière utilise aussi des langages de l’amour différents de ceux que nous employons nous-même.

L’amour, de même que le langage, comporte de nombreuses nuances. Gary Chapman a décrit les 5 types de langages de l’amour qui, selon lui, pouvaient exister aussi bien dans la manière de l’exprimer que dans la manière de le recevoir.

De tous les livres sur le couple en voici un qui sort largement du lot. Gary Chapman est conseiller conjugal. Il est aussi pasteur. Même si son discours est imprégné par sa croyance et ses convictions religieuses, cela n’altère en rien ce qu’il transmet sur les langages de l’amour qui concernent toute personne, croyante ou non, hétérosexuel ou non.

Il existe généralement deux types de langage que nous utilisons et avec lesquels nous nous sentons plus à l’aise pour nous exprimer et pour capter au mieux l’amour que l’on nous adresse. Nous pouvons également exprimer notre amour aux autres d’une manière et le recevoir de leur part d’une autre.

Voici les 5 langages de l’amour selon Gary Chapman :

1 – Les paroles valorisantes,
2 – Les moments de qualité,
3 – Les cadeaux,
4 – Les services rendus,
5 – Le toucher physique.

 

1 – Les paroles valorisantes :

Certaines personnes ont besoin d’amour par la communication verbale tels que des mots d’affection, des éloges, de l’apaisement avec de paroles rassurantes ou du soutien par des paroles d’encouragement pour montrer à son conjoint combien nous l’estimons. Lorsque les mots comptent davantage, l’amour s’écrit dans ce langage. Leur manière d’exprimer leur amour sera davantage définie par des paroles et lettres d’amour, où elles se sentent libres d’exprimer au travers des mots tout ce qu’elle ressentent.

Les mots peuvent avoir un pouvoir incroyable sur nous et laissent une trace sur notre comportement même s’ils n’apparaissent que de manière brève. Prendre conscience du pouvoir que nous avons sur le langage de l’amour au travers des mots nous mène à créer un nouveau monde afin d’exprimer et de recevoir l’affection et la tendresse.

Si nous avons mal agi, nous ne pouvons que l’assumer et le reconnaître.
Et si l’autre a mal agi, je peux choisir de lui faire payer ou de pardonner.

Les paroles de pardon permettent aussi de rétablir l’intimité, ce n’est pas un vague sentiment, c’est une ferme résolution.

 

Nota : Les paroles valorisantes sont autre chose que des jugements de valeur ! C’est plus impactant de dire : “j’aime tes yeux” plutôt que “tu as de beaux yeux”.  Attention, une parole valorisante n’est pas une flatterie ou une manipulation pour obtenir quelque chose de l’autre.

 

2 – Les moments de qualité :

Prendre du temps pour la personne de son coeur, c’est une manière de lui exprimer ce que l’on ressent pour elle. Réserver dans notre emploi du temps des moments de qualité à l’occasion desquels nous nous consacrons corps et âme à la personne qui nous accompagne. Ainsi, ce que nous faisons importe moins que les personnes avec qui nous le faisons.

C’est avoir une attention à l’autre totale, être dans le partage et l’échange au niveau par exemple d’une activité artistique ou sportive. Ce qui prédomine dans ce cas présent, ce n’est pas l’activité mais plutôt le moment passé ensemble.

Dans le partage d’une activité ensemble, l’un des deux au moins désire faire cette activité, et l’autre accepte de s’y associer, les deux savent la raison de la faire ensemble pour exprimer mutuellement leur amour.

3 – Les cadeaux :

Certains préfèrent exprimer leur amour en faisant des cadeaux et/ou en en recevant. Il n’est pas nécessaire que ces cadeaux soient des objets matériels, ni qu’ils coûtent cher. Ce qui compte, c’est le temps que l’on aura passé à réfléchir à quoi offrir, l’amour avec lequel on offre notre cadeau à l’autre, et l’occasion que l’on saisit de connaître davantage la personne au travers de détails. Le cadeau représente alors une manière d’exprimer l’amour que l’on ressent pour l’autre, mais pas une fin en soi pour obtenir quelque chose.

Il existe toutes sortes de cadeaux, ceux improvisés (une fleur cueillie sur le chemin ou une délicieux gâteau acheté chez le pâtissier ou fait maison), ceux onéreux ou encore une carte faite à la main avec un “je t’aime”.

Comme les autres langages de l’amour, ce langage aussi s’acquiert : je liste tous les cadeaux que mon conjoint a reçu jusqu’à présent et qu’il a appréciés.

Nota : Pour les hommes… si vous êtes tentés de réserver un superbe cadeau, tel qu’un voyage, un week-end, LE cadeau qu’elle attend depuis des mois…), sachez que les femmes dont le langage de l’amour est celui des cadeaux, seront plus satisfaites en recevant des petits cadeaux peu onéreux de manière régulière, que peu de cadeaux onéreux.

Soyez créatif et offrez un cadeau chaque semaine pour votre femme !

4 – Les services rendus :

Comme pour les autres langages, au début de la relation, les amoureux se rendent souvent naturellement des services. Il s’agit donc de rester dans la fraîcheur de cet élan.

Ce sont toutes les aides qui feraient plaisir à mon conjoint. C’est le décharger en faisant des actes ou des tâches concrètes. Ce peut être préparer un repas avec amour, prendre soin du foyer, s’occuper de nous lorsque nous sommes malade, aller faire les courses, jardiner ou sortir la poubelle. Ce sont des actes simples, et qui sont la marque d’un intérêt pour l’autre.

Ce qui se vit naturellement avant l’engagement de la vie à deux peut nécessiter ensuite une décision. Cette décision est libre : je suis invité à faire des demandes plutôt que des reproches, à prendre conscience que ce qui me parait évident ne l’est pas forcément pour mon conjoint.

Cependant, les reproches de mon conjoint indiquent quel est son langage d’amour, même si ils sont une façon -inefficace- de demander de l’amour.

Nota : Les services rendus ne sont pas ce qui est fait par obligation. Je peux rendre des services pendant 20 ans sans que cela soit une expression d’amour. Je peux même accumuler de la rancœur, si j’attends de l’autre une reconnaissance ou une contre-partie implicite.

 

5 – Le toucher physique : 

Prendre la main, embrasser, prendre dans les bras, avoir des relations sexuelles : voilà autant de façons pour faire sentir à son conjoint qu’il est aimé.

La qualité du toucher compte, car nous sentons immédiatement s’il s’agit d’un toucher affectueux ou hostile. C’est le conjoint qui va guider, pour savoir quel genre de contact le comble le plus.

Le contact physique est l’un des langages de l’amour les plus simples pour communiquer. Les personnes qui préfèrent ce type de langage aux autres aiment les caresses ainsi que les câlins et se sentent réconfortées dans les bras des personnes qu’elles aiment. 

 

A vous maintenant !

Vous connaissez à présent les cinq langages de l’amour selon Gary Chapman, peut-être sera-t-il plus facile pour vous de voir comment vous manifestez votre amour et de quelle manière votre conjoint vous le manifeste. Le fait de tous les connaître nous offre l’opportunité de savoir comment mieux nous aimer et mieux aimer son partenaire amoureux.

Peut-être pourriez-vous partagez vos prises de conscience avec votre conjoint(e) et échanger à ce sujet pour développer davantage votre amour l’un pour l’autre.

 

Merci et à bientôt ^_^

 

A lire : Les 5 langages de l’amour de Gary Chapman

 

 

 

 

 

 

 

WakeUp #87 : Questions de coeur !


« On ne peut aimer que lorsqu’on est heureux intérieurement.
L’amour ne peut pas venir de l’extérieur, ce n’est pas comme une robe que l’on peut enfiler. »
Osho

Qui dit questions de coeur… dit relations de coeur… et bien-sûr émotions.

Essayons de mieux comprendre ce qui nous arrive quand nous ressentons des émotions. Concentrons-nous d’abord sur ce qui se passe dans notre esprit et dans notre corps, sachant désormais que ce qui se passe dans l’esprit implique un changement physique instantané.
Par exemple, saviez-vous que 5% de nos émotions remontent au niveau conscient ? Cela signifie que 95% des émotions produites dans le corps ont lieu sans que notre conscience en soit informée. Bref, nos émotions nous gèrent et pas le contraire ! La psycho-neuro-endocrino-immunologie (PNEI) a démontré que les émotions sont des molécules portant des informations produites par toutes les cellules de notre corps, instantanément, et que notre cerveau est en mesure de leur donner un sens grâce au système instinctuel-émotionnel et au néocortex. Le premier de ces deux systèmes, le plus ancien, analyse les évènements de la réalité qui nous entoure à très grande vitesse – un million de bit par seconde – ce qui en fait le système chargé de notre survie : face au danger, il faut décider très vite de se battre ou de s’enfuir. C’est notre cerveau reptilien ; remercions-le car, si nous sommes là, c’est grâce à notre instinct de survie.

Mais… il y a toujours un « mais ». Dans les temps anciens, ce système était très utile face à un fauve hostile ou affamé, mais ces dangers ne sont plus de mise aujourd’hui, heureusement ; par conséquent, notre cerveau limbique s’est mis à réagir avec la même intensité aux menaces émotionnelles. Face à une situation émotionnellement difficile, il répond alors avec la même formule qu’il employait il y a des milliers d’années : « fuite » ou « combat », ce qui de nos jours, se traduit par « sois agressif, du moins en mots, ou bien prends la fuite, éloigne-toi de ton partenaire, divorce ».

Il existe toutefois aussi le système cortical. Le néocortex, propre aux humains seulement, nous permet de prendre conscience de ce que nous vivons, d’exercer notre discernement, d’évaluer une situation, de décider comment nous comporter. S’agissant d’un circuit relativement récent, il est beaucoup plus lent que le cerveau reptilien : il n’arrive à analyser qu’un bit par seconde, et c’est pour cette raison que les sages nous conseillent de compter jusqu’à six avant de parler (ou mieux encore, jusqu’à dix) quand on est en colère.

Nous ressentons déjà des émotions dans le ventre de notre mère ; dès que nous naissons, nous commençons à créer notre « bulle perceptive » sur la base de notre tempérament, c’est-à-dire la partie congénitale de notre caractère. Cette « bulle perceptive » n’est que le filtre par lequel nous allons analyser la réalité et lui attribuer un sens pendant notre vie. Les conditions environnementales et émotionnelles dans lesquelles la grossesse de notre mère a eu lieu et les expériences de nos premières années activent dans notre inconscient un « programme » qui entrera automatiquement en fonction à tout instant de notre existence. Ce n’est que par un effort actif et une prise de conscience complète de qui nous sommes, et d’où viennent nos réactions, que nous pouvons remplacer ce programme par un autre, qui nous correspondra mieux.

Prenons par exemple le cas d’un enfant ayant été conçu sans avoir été désiré, abandonné à la naissance ; il vit ses premières années dans le milieu difficile d’un orphelinat. Il est probable que sa « bulle perceptive » va colorer de la teinte de l’abandon l’univers qui l’entoure, pendant toute sa vie. A moins qu’il ne s’adonne à un grand travail intérieur, ce sera un adulte craignant d’être abandonné, nourrissant un sentiment d’insécurité et de rage ; il sera peut-être rancunier, avec l’impression d’être seul dans un univers hostile.

Par contre, un individu qui a été désiré et qui vient au monde au sein d’une famille pleine d’amour, fera ses premiers pas dans la vie avec la conviction que cet univers est un endroit merveilleux où rien de mauvais ne peut lui arriver, que l’amour est quelque chose de naturel, qu’il recevra toujours abondamment sans rien devoir demander.

Si ces deux personnes se fiancent un jour, elles vont vraiment évaluer la vie qu’elles partagent de deux façons très différentes. Nous avons déjà vu que la réalité objective n’existe pas et qu’il n’y a qu’une réalité subjective ; donc il se peut que l’une se sente opprimée par les besoins de son partenaire, qui demande continuellement des signes d’amour. Ces signes équivalent pour cette personne à des confirmations, à des reconnaissances, mais malgré cela, elle pourrait de toute façon se croire toujours peu aimée et peu désirée. Ce couple finirait par en arriver à la rupture de la relation, qui pourtant s’annonçait profonde et pleine d’amour. Ou bien, la personne éternellement en manque d’affection pourrait penser que, dans la vie, il est plus important de donner que de recevoir ; elle pourrait se croire indigne d’amour, penser ne pas le mériter, et trouver de ce fait une dimension complémentaire chez un partenaire qui, par contre, trouverait naturel de tout recevoir sans rien demander : ce couple pourrait alors fonctionner à merveille, longtemps ou pour toujours.

Naturellement, il s’agit là d’un exemple simpliste, tout juste bon à illustrer le concept de l’inexistence d’une réalité objective et l’idée que chacun analyse ce qui l’entoure à travers son tempérament et ce qu’il a vécu en bas âge.

En ayant toutes ces connaissances avant, que de souffrances et de colères nous pourrions tous nous épargner !

Extrait du livre Ecole de conduite pour les couples aux Editions AMRITA.
Ce texte a été écrit par le Dr Silvia Di Luzio (médecin cardiologue réputée pour son travail sur le « cerveau du coeur ») et Co-auteur du livre.

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WakeUp #80 : Alchimisez vos frustrations

 

Dans notre vie de tous les jours, la frustration est l’une des plus fréquentes sources de difficultés pour la plupart d’entre nous, une chose insignifiante peut nous frustrer pour toute la journée, voir plus. 

Prendre conscience de la fréquence à laquelle nous sommes frustrés ne résout pas vraiment le problème. Quelqu’un qui vous fait remarquer que vous êtes frustré ne fait que vous irriter encore davantage.

Comment alors se débarrasser de nos frustrations et retrouver son calme ?

Comment pouvons-nous retrouver un sentiment de paix juste après que nos émotions négatives se soient déclenchées ?

La réponse ne se trouve pas à l’extérieur car nous n’avons pas le pouvoir de rendre les choses qui nous entourent moins frustrantes. On pourrait en vain espérer des choses telles que :

  • Voir les gens se comporter comme nous voudrions qu’ils le fassent (avec considération),
  • Voir les choses se dérouler comme nous le souhaiterions,
  • Voir notre maison ou notre lieu de travail bien rangé, calme et agréable,
  • Obtenir du calme lorsque nous voulons ce calme,
  • Être plus discipliné par rapport à tous les travaux dans lesquels nous voulons investir,
  • Voir les gens remettre les choses là où elles devraient être,
  • Voir les dirigeants du monde agir de la manière dont nous voulons qu’ils le fassent,
  • etc…

Comme vous pouvez l’imaginer, il n’est pas possible que toutes ces choses se réalisent. Nous n’avons pas les moyens de contrôler les autres et les évènements dans le monde. Les choses ne peuvent simplement pas se passer comme nous le voulons. Et lorsque les choses ne se passent pas comme nous le voulons… nous ressentons de la frustration.

Nous ne pouvons pas résoudre le problème en essayant de régler la situation extérieure. La réponse doit venir de l’intérieur.

Commencez à changer de l’intérieur

Lorsque quelqu’un se montre grossier envers nous, c’est frustrant de penser que nous devons être la personne qui doit changer sa réaction. Pourquoi ne peut-il pas simplement revoir sa manière d’agir ? Mais au fond, une partie de nous sait déjà que nous ne pouvons pas le changer, et nous connaissons la conséquence : la frustration !

Une fois encore, nous devons accepter le fait que la solution à notre frustration ne se trouve qu’à l’intérieur de nous.

Si vous êtes prêt.e pour le changement intérieur, alors commencez par ce processus :

  • Observez quelle est votre tendance habituelle aux situations extérieures frustrantes (le déclencheur).
  • Considérez le résultat que cette tendance apporte. Par exemple, si vous avez l’habitude d’être frustré et rancunier en vous posant des questions comme : « Pourquoi doivent-ils agir comme cela ? »… alors le résultat pourrait être l’insatisfaction, le stress et une détérioration de la relation. Cela peut se manifester aussi par de la colère et du défoulement contre quelqu’un. Puis on se fait bien souvent dans notre tête tout un film qui ne fait que nourrir le ressentiment. Notre mental se met alors en route et comme j’ai l’habitude de le dire, nous ressassons notre histoire « pourrie ».

Il y a donc un déclencheur (la situation extérieure que nous n’aimons pas) et une tendance (notre réaction habituelle au déclencheur) puis un résultat de la tendance (frustration, insatisfaction, déchainement, dégradation de la relation).

Maintenant, je vous invite à répondre aux questions suivantes : Voulez-vous continuer à obtenir ce même résultat ?
Est-ce que ce même résultat vous profite-t-il ? Vous sentez-vous satisfait de ce même résultat encore et encore ?

Si ce n’est pas une habitude qui vous profite, vous pouvez commencer à en créer une nouvelle.

Créez une nouvelle habitude, une nouvelle tendance

Quelle habitude vous serait plus utile ?

Vous pourriez envisager le scénario qui suit : « Je constate que cette personne ou cette situation n’est pas ce que je désire ou ce que j’aime. Je me demande si je peux m’ouvrir et être curieux à son sujet. Je me demande s’il y a un moyen d’être reconnaissant pour ce moment qui m’est donné. Je me demande si je peux trouver un moyen d’aimer ce moment dans son entièreté, je me demande si je peux l’accepter sans juger, je me demande même si je peux avoir de la gratitude pour ce que je suis en train de vivre. »

Cette habitude pourrait être beaucoup plus utile. Essayez et vous verrez.
Sinon, créez votre propre nouvelle habitude.

Ensuite, commencez à enraciner cette nouvelle habitude et à remplacer progressivement l’ancienne. Il est essentiel de s’entrainer, ne vous attendez pas à y arriver immédiatement. Je vous invite à expérimenter encore et encore.

Voici comment mettre en place la nouvelle habitude :

  • Notez lorsque votre ancienne habitude est activée par l’un de vos déclencheurs habituels (une chose que vous n’aimez pas, une personne qui ne se comporte pas bien, votre incapacité à obéir à vos propres normes, etc.).
  • Interrompez l’ancienne habitude et ne vous y attardez pas, même si vous ne la remarquez qu’après l’avoir enclenchée. Par exemple : une minute après avoir déclenché votre ancienne habitude, vous la remarquez… vous vous arrêtez de suite et dites : « Cela ne m’aide en rien, je ne vais plus perdre mon temps avec ça. »
  • Activez votre nouvelle habitude immédiatement. Dites les mots que vous avez planifiés (comme ceux que suggérés ci-dessus), et essayez d’adopter vraiment cette attitude. Ne vous inquiétez pas si vous n’êtes pas au top au début, essayez juste de vous ouvrir à cela.
  • Voyez quel résultat vous obtenez avec cette nouvelle habitude. Faites quelques essais avant d’analyser les résultats (peut-être une dizaine d’essais). Commencez votre entraînement avec des petites frustrations, puis augmentez la difficulté au fur et à mesure.

Si le résultat est meilleur, alors continuez de vous entrainer. Si ce n’est pas le cas, créez une nouvelle habitude et essayez-la. Je vous invite à expérimenter ce qui vous conviendra le mieux. Prenez cela comme un jeu !

Soyez patient avec vous-même, et voyez cela également comme un acte d’amour envers vous-même. Considérez cette approche comme un moyen de réduire votre frustration et votre insatisfaction, et de trouver en retour la paix et le calme à l’intérieur de vous.

Ce sera un beau cadeau que vous vous ferez à vous-même et aux personnes que vous aimez !

Merci et à bientôt ^_^