WakeUp #85 : Comment choisir son métier idéal ?

Connaissez-vous l’étymologie du mot « travail » ?

  • Sous l’Antiquité, le terme bas latin trepalium est une déformation de tripalium, un instrument formé de trois pieux, auxquels on attachait les esclaves pour les punir.
  • Au XIIe siècle, le mot « travail » est issu du latin populaire « tripaliare », qui signifiait tourmenter, torturer avec le trepalium (instrument de torture du Moyen-Âge).
  • Aujourd’hui, ce mot désigne aussi un tourment (psychologique) ou une souffrance physique (le travail d’accouchement).

A présent, vous comprenez mieux pourquoi la grande majorité des gens souffrent en se rendant à leur travail. Sans en faire une généralité, il est pourtant bien réel de constater que de nombreuses personnes ne sont pas satisfaites et encore moins épanouies dans leur emploi.

-Avez-vous déjà ressenti du stress ou un mal-être à votre travail ?
-Ressentez-vous la boule au ventre pour vous y rendre ?
-Vous est-il déjà arrivé de ne pas vous sentir à votre place dans une équipe ?
-Vous est-il déjà arrivé de vous sentir incompétent ?
-Quel impact cela a-t-il eu sur vous (pensées, sentiments et sensations) ?
-Quel impact cela a-t-il sur votre vie personnelle aujourd’hui ?
-Quel en est le prix à payer de votre santé physique et psychique ?

Dès qu’il y a un sentiment de malaise et de mal-être concernant votre activité professionnelle, c’est que vous n’êtes plus aligné.e sur votre chemin de vie ou mission de vie. Bien s’orienter professionnellement peut non seulement vous permettre de gagner en sérénité, en confiance et en bien-être mais aussi de vous réaliser sur le plan personnel.
Alors… comment faire ?

1. Tout commence par une introspection personnelle

Pour gagner en bien-être, je vous propose de vous reconnecter à la notion de plaisir au travail. Je vous invite à écrire sur une feuille quelles sont les tâches et les actions qui vous mettent en joie et qui vous font vibrer.

Faire ce que l’on aime, et aimer ce que l’on fait.

Souvent, c’est dans ce que l’on aime faire que l’on donne le meilleur de soi. Cela implique de faire abstraction de ce que la société érige en critère de réussite (comme certains clichés tels la belle maison, le couple parfait, les beaux enfants, un animal de compagnie, un job bien payé et bien-sûr la belle voiture qui va bien pour finaliser le tout. Bien-sûr que ce tableau peut vous apporter un certain niveau de confort, du plaisir et un sentiment de sécurité, surtout si vous en avez manqué et c’est ok avec ça.
N’y voyez aucune critique, juste une caricature assez classique de notre société dans laquelle beaucoup de personnes croient pour avoir un soit disant accès au bonheur. Mais le bonheur ne se trouve pas à l’extérieur de soi sous une forme matérielle, c’est un sentiment de paix et de satisfaction profonde que personne ne peut vous retirer, il se construit au fil du temps.

Nous n’avons qu’une vie ici et maintenant, alors, autant prendre du plaisir à la vivre ! 
Qu’en pensez-vous ?

Que voulez-vous exactement ?

Identifiez avec le plus de précision possible :

  • les tâches que vous aimez faire, choisissez les verbes d’action qui vous correspondent vraiment (accueillir, voyager, écrire….)
  • l’environnement dans lequel vous aurez envie de travailler, en extérieur ou à l’intérieur, chez vous ou en dehors, etc…
  • la façon de travailler : seul ou en équipe, salarié ou indépendant, avec des enfants, des adultes ou des animaux…etc
  • les valeurs qui sont importantes pour vous : coopération, confiance, partage, bienveillance, convivialité, honnêteté, joie, respect, etc…

Le mal-être au travail survient aussi quand nous ressentons que nos valeurs profondes personnelles ne sont pas respectées.
Le fait de mettre en adéquation vos propres valeurs avec celles de votre activité professionnelle, de votre entreprise ou de votre employeur, vous permettra de ressentir plus d’harmonie et de bien-être.

Quel sens donnez-vous à votre travail ?

Pourquoi travaillez-vous ? À quoi sert votre travail ? En quoi votre travail a un impact sur la vie d’autres personnes ? Quel impact a-t-il sur vous aussi ? Lorsque l’on me demande aujourd’hui ce que je fais dans la vie, je réponds que j’accompagne les personnes à trouver leur voie, leur chemin de vie (ou talents majeurs ou mission de vie), à ressentir davantage de bien-être et de sérénité dans leur activité professionnelle et à obtenir ou à créer leur job idéal.

Comment ? En les aidant à identifier leurs talents et à les communiquer aux autres. Puis à augmenter leur confiance en eux pour passer du « travail/souffrance » au « travail/plaisir ». Je me sens fière et remplie d’énergie en faisant cela. Et vous, qui est impacté par votre travail ?

Exemple pour trouver vos verbes d’action : J’ai accompagné une jeune femme dont les verbes d’action étaient : partager, voyager, faire découvrir, parler en anglais etc… Je ne sais pas à quoi cela vous fait penser, mais, le métier de “guide touristique” m’est venu rapidement à l’esprit.

Exemple pour trouver votre environnement et votre façon de travailler la plus adéquat : j’ai accompagné une étudiante qui était en Faculté de Droit et il se trouve qu’elle ne s’y plaisait pas du tout, elle déprimait. Son environnement idéal étant l’extérieur avec des animaux donc rien à voir avec un amphithéâtre bondé de 400 personnes. Aujourd’hui, elle suit sa passion en se formant à un métier qualifiant qui se trouve être avec les chevaux et en extérieur toute la journée.

Posez-vous les questions suivantes :

  • Est-ce que vous préférez travailler seul, en binôme ou en équipe ?
  • Est-ce que vous préférez avoir un travail créatif ou exécutif ?
  • Est-ce que vous avez envie d’encadrer une équipe ?
  • Est-ce que vous préférez être un expert dans un domaine précis ?

Cela vous permettra de trouver VOTRE place, c’est-à-dire une place qui soit bonne et juste pour vous. C’est de cette manière que vous serez plus zen car votre environnement de travail vous correspondra vraiment.

Exemple pour trouver vos valeurs : une valeur, c’est ce qui est très important pour vous. Un de mes clients qui est graphiste dans un service de publicité et communication était chargé de réaliser des maquettes pour sa hiérarchie qui lui dictait exactement ce qu’elle voulait sans lui laisser la moindre initiative de création. Comme dans ses valeurs, il y avait la liberté et la créativité, il ne pouvait pas se sentir bien, car il ne se sentait ni libre ni créatif.

Posez-vous la question :
Quelles sont les valeurs les plus importantes pour moi
sur la plan professionnel ?

Pour clôturer cet article, je vous invite à réfléchir au sens que vous donnez à votre activité professionnelle.

Faites-vous partie des personnes qui attendent
18h… le week-end… les vacances et pour finir la retraite ?

La plupart des personnes disent ne pas se sentir utiles voire même qu’elles s’ennuient à leur travail, elles attendent en regardant leur montre. Triste non ? Ce qui ressort particulièrement, lorsque l’on pose la question du sens est :

Le manque de sentiment d’utilité,
Le manque de sentiment de reconnaissance,
Le manque de sentiment d’appartenance.

Nous avons besoin de savoir en quoi nous sommes utiles au monde pour nous sentir heureux. C’est notre façon de contribuer et de nous relier.

La finalité de tout cela est que la vie prend tout son sens lorsque nous savons avec précision ce à quoi nous sommes utiles et quel sens nous donnons à notre vie. Et comme tout est perpétuel changement dans la vie, nous pouvons, à tout moment, continuer à peaufiner notre cheminement.

Seuls, les sentiments d’être utile et de servir les autres rendent l’être humain plus joyeux, enthousiaste et serein. Ne serait-ce pas cela finalement le bonheur ?

Avec le coeur,

Georgia Vergier

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WakeUp #84 : Amour de soi ou égoïsme ?

Faites-vous partie de ceux qui ont peur de passer pour une personne égoïste si vous vous permettez de faire, d’avoir ou d’être ce que vous voulez ?

Si oui, voyons ensemble si votre peur de l’égoïsme est bien fondée.

S’aimer se reflète à travers différents comportements : répondre à nos propres besoins pour être bien, nous donner le droit d’être humain avec nos imperfections et nous permettre d’être différent sans chercher à nous changer pour faire plaisir à l’autre. Cela se traduit également par le fait de savoir que nous avons encore des blessures (d’enfance) non guéries qui nous font parfois agir de façon contraire à ce que notre coeur désire pour ensuite être capable d’aller de l’avant sans nous sentir coupable. Être égoïste signifie vouloir prendre quelque chose qui ne nous appartient pas de quelqu’un d’autre pour satisfaire nos propres désirs ou caprices.

Commençons avec des exemples dans le « AVOIR » pour vérifier si c’est de l’amour de soi ou de l’égoïsme :

  • Vous gagnez un montant d’argent et vous ne voulez pas en donner à vos proches qui s’attendent à en recevoir. Ce comportement reflète de l’amour pour soi, car vous n’enlevez rien qui appartient aux autres, vous choisissez plutôt d’écouter ce que vous voulez. C’est celui qui s’attend à en recevoir qui représente la personne égoïste.
  • Dans vos temps libres, vous avez une journée de congé et vous n’avez pas le goût d’aller visiter votre vieille maman qui s’ennuie. Ce n’est pas de l’égoïsme, mais plutôt de l’amour de soi, car votre temps n’appartient pas à votre maman. Si elle se trouve malheureuse parce que vous n’y allez pas, c’est elle qui devient égoïste.

Passons maintenant à d’autres exemples reliés au « FAIRE » :

  • Vous avez un talent ou une profession de coiffeur, par exemple, et la famille s’attend à ce que vous leur offriez le service gratuitement et sur demande. Dire non n’est pas égoïste, ça signifie plutôt que vous respectez vos limites.
  • Vous voulez aller en vacances avec votre conjoint pendant une semaine ou deux sans les enfants (quel que soit leur âge). Même si les enfants pleurent pour y aller, votre choix de les laisser avec une autre personne ne révèle pas de l’égoïsme. Encore une fois, votre temps (ou présence) ne leur appartient pas. Vous ne faites qu’écouter un besoin important pour l’harmonie de votre couple.

Voici deux autres exemples au niveau du « ÊTRE » :

  • Vous êtes malheureuse parce que vous vous sentez abandonnée par le conjoint qui travaille beaucoup. C’est égoïste de votre part de lui exiger de moins travailler afin qu’il passe plus de temps avec vous. Vous pouvez faire votre demande et lui exprimer votre préférence, mais votre conjoint n’est pas égoïste s’il sent le besoin de travailler et ne répond pas à votre demande. Il comble son besoin, donc il est dans l’amour de soi et si vous dépendez de lui pour être heureuse, vous êtes dans la peur de ne pas être aimée plutôt que dans l’amour de vous-mêle. Vous aimer dans cette circonstance, c’est accepter que si le conjoint ne peut pas être là, vous décidez de vous trouver des divertissements ou occupations qui vous rendront heureuse.
  • Vous êtes fatigué et votre soeur vous invite à une soirée familiale. Vous ne voulez vraiment pas y aller, car vous savez que vous avez plus besoin de repos que d’une sortie. Vous n’osez pas dire NON, car vous avez peur de passer pour une égoïste, puisque vous seriez la seule personne de la famille manquante. Encore une fois, ne pas y aller n’est nullement égoïste, car vous n’enlevez rien à votre famille: tout ce que vous faites est que vous ne répondez pas à leurs attentes.

Comme vous pouvez le constater, l’amour de soi, c’est être à l’écoute de ses propres besoins. Souvenez-vous que lorsque vous dites ou faites quoi que ce soit par peur d’être égoïste, vous n’agissez pas par amour pour vous-même.

En agissant par peur de quelqu’un ou de quelque chose, vous vivez automatiquement de la colère face à vous-même et, trop souvent, cette colère s’exprime envers quelqu’un d’autre, ce qui a pour effet de vous faire vivre plusieurs autres émotions.

Même si vous trouvez difficile d’agir par amour pour vous au risque d’être jugé d’égoïste aux yeux des autres, vous constaterez tous les bienfaits d’agir par amour plutôt que par peur.

De plus, vous constaterez que votre entourage sera peut-être surpris ou choqué ou déçu au début, mais au fur et à mesure que vous vous permettrez d’écouter vos besoins plutôt que de vous conformer aux attentes des autres, votre entourage vous le permettra. C’est ainsi que nous devenons conscients de notre degré d’acceptation. De plus, vos proches vous admireront d’être capable d’écouter vos besoins. Vous deviendrez un bon modèle pour eux.

Cela ne vous empêche pas de donner ou de faire plaisir aux autres, car lorsque vous le faites par amour, vous êtes assuré de recevoir des autres par amour puisqu’on obtient la récolte de ce qu’on sème.

Avec amour,

Texte inspiré par Lise Bourbeau
(auteure des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même).

WakeUp #81 : Repérer et stopper la rumination

Un des freins les plus courants à l’atteinte du bonheur, ou du moins à la sérénité, est la rumination ; certains parlent même d’ébullition mentale : lorsque les pensées s’agitent et que rien ne semble pouvoir les arrêter.

Ainsi, se posent les questions suivantes :

  • Comment faire pour profiter du moment présent, comment vivre au présent ?
  • Comment réussir à apprécier l’instant ?
  • Comment arrêter de ruminer sans cesse des pensées ? 
  • Et enfin lâcher prise …

Qui n’a jamais été victime de cette rumination mentale, qui nous pompe notre énergie et nous épuise, sans nous faire avancer le moins du monde ?

Voici quelques pistes d’actions à mettre en place.

Tout d’abord, comprendre ce qu’il se passe

Quand on est en train de ruminer, quand notre esprit gamberge, c’est qu’on a quitté l’instant présent, on n’est plus présent là où on se trouve. Il s’agit donc d’abord, de chercher à trouver un moyen de revenir au moment présent.

Eckart Tolle, dans son ouvrage Le pouvoir du moment présent précise en effet que nos problèmes, qui déclenchent cette agitation mentale, ne se trouvent jamais dans l’instant présent. Ils sont toujours, soit derrière nous – et appartiennent alors au passé – soit ils représentent des projections, des inquiétudes qui concernent le futur : des décisions à prendre, des directions à choisir et pour lesquelles on s’inquiète déjà en avance.

L’être humain, par besoin d’anticiper et de diriger, est malheureusement très doué dans ce domaine.

Quelles astuces mettre en place, afin d’obtenir un résultat rapide ?

1. Mener une tâche à bien :

Décider d’agir intellectuellement et manuellement sur une tâche précise en occupant tout notre esprit à cette tâche définie. Cela permet d’aider à revenir dans le moment présent :

  • Cela s’applique à n’importe quelle tâche, même la plus sommaire, comme faire la vaisselle par exemple ou bricoler une pièce de chez soi, réparer un meuble cassé.
    L’exemple de la vaisselle est assez parlant car on a envie de s’en débarrasser rapidement. Mais il y a une autre façon de considérer un acte banal et peu attirant comme celui de faire la vaisselle.
  • Je peux décider de m’y adonner avec toute mon attention, accrue et  focalisée vers cette unique tâche à accomplir. Cela peut même devenir un acte méditatif. Je suis donc pleinement à ce que je fais.
  • Je ne fais aucune projection sur le futur, même proche, même après cette tache réalisée.

Cette action, apparemment simpliste, mais sur laquelle il faut tout de même focaliser son esprit – et l’aspect manuel de la tâche à réaliser aide cette focalisation – va générer une énorme différence de sensation par le retour instantané au moment présent.

Le mental se calme, il est apaisé.
L’acte de réalisation déclenche aussi un sentiment d’accomplissement.

2. Substituer notre émotion de rumination par une sensation physique

Remplacer la souffrance mentale due à la rumination, en portant notre attention sur ce qui est en train de se passer physiquement dans notre corps :

  • Commencez par fermer les yeux, puis observez les sensations physiques du corps à ce moment-là, quand la rumination bat son plein.
  • Cette action peut se faire assis, allongé, debout : laissez vagabonder ce que fait votre mental et ramener votre attention sur ce qui se passe à l’intérieur du corps : repérer, observer en détail les sensations dans certaines parties de votre corps, de haut en bas.
  • Certains ressentis physiques se mettent à apparaître : peut-être des tensions, dans le dos, les cervicales, des engourdissements. Il faut les laisser faire, attendre, les laisser évoluer, puis disparaître.

Cette action permet de passer en mode sensoriel. Ce mode sensoriel, souvent peu évoqué dans notre société cérébrale, permet de se couper de nos émotions, et également de se repositionner dans l’instant présent.

En conclusion

  • Isoler une tâche à accomplir, même petite, même « insignifiante » et routinière, avec un intérêt « limité », peu importe : ce qui compte est de s’y adonner complètement. Bien regarder comment se décompose cette tâche, observer les mouvements, être vraiment là, pleinement à son affaire, jusqu’à l’accomplissement final de la tâche.
  • Utiliser le revécu sensoriel pour observer ce qui se passe dans notre corps, porter l’attention sur les sensations physiques, même minimes. Laisser faire, agir tranquillement, avec douceur et tolérance envers nous-mêmes. Elles vont passer, se calmer peu à peu pour enfin disparaître.

L’esprit, ainsi allégé, repart sur des bases nettoyées.
Un espace de bien-être physique et de repos mental est ainsi obtenu.

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Merci et à bientôt ^_^

Inspiré par Vivre sans peur

WakeUp #23 : Vivre avec légèreté ! partie 2

 

Vivre avec légèreté !
Partie 2

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Nous avons vu dans le précédent article voir Vivre avec légèreté Partie 1, que le simple fait de qualifier continuellement les choses, les personnes, les évènements de notre quotidien comme bons ou mauvais, n’étaient pas ce qui nous apportait le plus de bien-être, de bonne humeur et de bonheur dans notre vie.

Nous avons vu également, que nos attentes ne nous permettent pas non plus de nous sentir bien. Lorsque nous avons des attentes et que les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons (ce qui peut arriver souvent), nous sommes alors désappointés et frustrés. Là encore, ce sont nos attentes qui nous forcent à juger si quelque chose est bon ou mauvais.

A présent, dans cet article, nous allons voir le POURQUOI et le COMMENT ?

Pourquoi devrions-nous arrêter de juger ?
Pourquoi devrions-vous arrêter d’avoir des attentes ?

Comment faire pour nous libérer du jugement ?
Comment arrêter d’avoir des attentes ?

Le Pourquoi

Mais pourquoi faire ce changement ? Pourquoi devrions-nous arrêter de juger ? Pourquoi devrions-nous arrêter d’avoir des attentes ?

Parce que les jugements nous bloquent dans notre compréhension et peuvent ruiner notre bonheur. Quand nous jugeons, nous ne cherchons pas à comprendre, nous sommes déjà arrivés à la conclusion. Si nous arrêtons de juger, nous nous autorisons à essayer de comprendre, et alors nous pouvons agir de manière beaucoup plus intelligente, parce que nous sommes mieux informés par notre compréhension.

Juger nous rend malheureux. Tout comme nos attentes.

Quand nous laissons les jugements derrière nous, nous pouvons vivre dans le moment présent, prenant ce qui vient comme n’étant ni bon, ni mauvais, mais simplement pour ce que c’est. Nous pouvons arrêter de ruiner notre bonheur avec nos pensées et à la place… commencer à vivre.

Le Comment

Donc comment commençons-nous à faire cela ?

Par des petits pas… comme d’habitude !

1- Tout d’abord, commencez en étant plus conscient ? Tout au long de la journée d’aujourd’hui, notez quand vous commencez à faire des jugements, notez quand vous avez des attentes, et quand les choses ne se produisent pas en fonction de celles-ci. Avec le temps, vous en remarquerez de plus en plus, et vous serez plus conscient de ces types de pensées.

2- Ensuite, faites une pause à chaque fois que vous notez un jugement ou une attente. Respirez. Puis, dites-vous « Aucune attente, rien de bon ou de mauvais  » . Répétez cela et laissez partir votre jugement ou votre attente.

3- Troisièmement, essayez de voir les choses comme elles sont et de comprendre. Soyez curieux de savoir pourquoi les choses sont de la manière dont elles sont. Pourquoi les gens agissent de la manière dont ils agissent. Enquêtez, pratiquez l’empathie, essayez de vous mettre  dans la peau des autres personnes. Voyez le paysage de votre vie comme il est, sans le filtre des jugements ou des attentes.

4- Ensuite, prenez ce qui vient. Vivez-le dans le moment. Réagissez de manière appropriée, sans sur-réagir parce que cela ne s’est pas produit comme vous l’espériez ou le vouliez. Vous ne pouvez pas contrôler la vie ou les autres, mais vous pouvez contrôler comment vous réagissez.

5- Ensuite acceptez. Quand les choses se produisent, comprenez pourquoi, sans jugement, et acceptez-les comme elles sont. Acceptez les personnes pour ce qu’elles sont. Acceptez-vous vous-même, sans jugement, tel que vous êtes. Cela demande de la pratique !

6- Enfin, sachez que le moment présent, étant tel qu’il est, il contient aussi des possibilités infinies. Et ces possibilités sont ouvertes une fois que vous voyez les choses comme elles sont, sans jugement ou attente.

Si cet article vous a parlé, laissez- moi un commentaire.

Merci et à bientôt ^_^

 

Source : Habitudes Zen – Léo Babauta.

WakeUp #22 : Vivre avec légèreté ! partie 1

 

Vivre avec légèreté !
partie 1

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Quelque soit ce que le moment présent contient,
acceptez-le comme si vous l’aviez choisi.

Eckhart Tolle

Aujourd’hui, je vais suggérer un petit changement dans votre état d’esprit qui peut changer votre vie. Je ne vais pas garder le suspens plus longtemps. Le voici : ne pensez pas à tout ce qui se produit comme bon ou mauvais. Arrêtez de juger, arrêtez de vous attendre à…

C’est un petit changement -tout ce que vous avez besoin de faire est de dire : « Ce n’est ni bon, ni mauvais, cela s’est juste produit, c’est juste cela » . C’est un minuscule changement mais qui demande de l’entraînement et qui peut incroyablement vous botter les fesses !

Pourquoi ? Parce qu’avec ce petit changement, vous ne serez plus balloté de bas en haut en fonction des bonnes choses ou des mauvaises choses qui se produisent, en fonction du fait que les personnes et leurs actions soient bonnes ou mauvaises. Vous apprendrez à accepter les choses comme elles le sont et à vous déplacer dans ce paysage en pleine conscience.

Vous ne vous attendrez plus à ce que de bonnes ou de mauvaises choses se produisent, mais vous prendrez juste les choses comme elles viennent, et serez satisfait avec tout ce qui se produira. Cela veut dire que vous ne serez plus désappointé ou malheureux.

Quand certains voient certaines choses comme belles,
d’autres les voient comme laides.
Quand certains voient certaines choses comme bonnes,
d’autres les voient comme mauvaises.
Lao Tseu

 

Je vous suggère à présent un petit exercice

Pensez à quelque chose de bon qui s’est produit pour vous récemment, et comment cela a affecté votre état d’esprit. Maintenant, pensez à quelque chose de mauvais qui s’est produit, et ce que cela a fait à votre état d’esprit.

Maintenant, imaginez qu’aucun de ces évènements n’étaient ni bons ni mauvais. Ils se sont simplement produits, ils ont existé… c’est tout.

Qu’est-ce que cela change ? Comment vous sentez-vous à l’idée de ces résultats ? En quoi cela change votre bonheur, votre humeur ? Qu’est-ce que cela change au niveau de votre façon de réagir ? Quand vous arrêtez de juger les choses comme bonnes ou mauvaises, vous n’êtes plus chargé du fardeau des émotions de votre jugement et pouvez vivre plus léger et plus libre.

Rien n’est bon ou mauvais….cela EST !

Hamlet disait  :
« Il n’y a rien de bon ou de mauvais, mais penser le transforme en l’un ou l’autre ».

 

Il avait raison. Sans l’esprit humain, les choses se produisent juste. C’est seulement quand nous utilisons nos filtres ou notre jugement personnel qu’elles deviennent bonnes ou mauvaises, belles ou laides. Une mauvaise herbe est une mauvaise herbe seulement quand nous ne l’aimons pas. Les enfants sont seulement vilains si nous n’aimons pas leurs actions. La vie est terrible uniquement si nous la jugeons ainsi.

De grandes attentes

La seconde moitié de ce changement est toute aussi importante :  laisser tomber les attentes… non pas les baisser mais les éliminer.
Quand nous avons des attentes et que les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons (ce qui peut arriver assez souvent), nous sommes alors désappointés et frustrés.

Ce sont nos attentes qui nous forcent à juger si quelque chose est bon ou mauvais. Lorsque vous attendez quelque chose d’un ami, d’un collègue, d’un membre de votre famille, de votre conjoint, et qu’ils ne sont pas capables de le donner, alors cela vous énerve, vous êtes désappointé et cela engendre de la colère.

Mais que se passe-t-il si vous n’avez pas d’attentes – alors leurs actions ne seraient ni bonnes, ni mauvaises, ce seraient juste des actions. Vous pouvez les accepter sans  frustration, ni colère, ni tristesse.

Que se passe-t-il si vous partez en vacances, à un endroit pour lequel vous avez de grandes attentes et que l’endroit n’est pas ce à quoi vous vous attendiez ? Vous serez amèrement déçu, alors même que ce n’est pas la faute de l’endroit, c’est juste ainsi que l’endroit est. Ce sont vos attentes qui en sont la cause.

Quand les gens vous déçoivent, ce n’est pas leur faute, ils sont justes ce qu’ils sont, ce sont vos attentes qui sont en cause.

 

Je vous énoncerai dans un prochain article le POURQUOI et le COMMENT ?

Pourquoi devrions-nous ne pas juger ?
Pourquoi devrions-vous arrêter d’avoir des attentes ?

Comment faire pour nous libérer du jugement ?
Comment arrêter d’avoir des attentes ?

 

Source : Habitudes Zen – Léo Babauta