WakeUp #94 : Les 5 langages de l’amour

L’amour s’exprime de différentes manières, et nous avons tous connu à un moment donné de notre vie une personne qui exprimait son amour d’une manière différente, voire très différente, de la nôtre.

Ce genre de situation a pu ou peut encore nous faire souffrir voire même nous séparer de cette personne définitivement si nous n’y mettons pas suffisamment de conscience pour comprendre les différents langages qu’un être humain utilise pour aimer et se faire aimer de son partenaire amoureux. 

Même si notre partenaire s’exprime différemment, cela reste néanmoins de l’amour. Parfois, nous pouvons également rencontré une personne qui semble ne pas aimer ou ne pas savoir aimer. En réalité, cette dernière utilise aussi des langages de l’amour différents de ceux que nous employons nous-même.

L’amour, de même que le langage, comporte de nombreuses nuances. Gary Chapman a décrit les 5 types de langages de l’amour qui, selon lui, pouvaient exister aussi bien dans la manière de l’exprimer que dans la manière de le recevoir.

De tous les livres sur le couple en voici un qui sort largement du lot. Gary Chapman est conseiller conjugal. Il est aussi pasteur. Même si son discours est imprégné par sa croyance et ses convictions religieuses, cela n’altère en rien ce qu’il transmet sur les langages de l’amour qui concernent toute personne, croyante ou non, hétérosexuel ou non.

Il existe généralement deux types de langage que nous utilisons et avec lesquels nous nous sentons plus à l’aise pour nous exprimer et pour capter au mieux l’amour que l’on nous adresse. Nous pouvons également exprimer notre amour aux autres d’une manière et le recevoir de leur part d’une autre.

Voici les 5 langages de l’amour selon Gary Chapman :

1 – Les paroles valorisantes,
2 – Les moments de qualité,
3 – Les cadeaux,
4 – Les services rendus,
5 – Le toucher physique.

 

1 – Les paroles valorisantes :

Certaines personnes ont besoin d’amour par la communication verbale tels que des mots d’affection, des éloges, de l’apaisement avec de paroles rassurantes ou du soutien par des paroles d’encouragement pour montrer à son conjoint combien nous l’estimons. Lorsque les mots comptent davantage, l’amour s’écrit dans ce langage. Leur manière d’exprimer leur amour sera davantage définie par des paroles et lettres d’amour, où elles se sentent libres d’exprimer au travers des mots tout ce qu’elle ressentent.

Les mots peuvent avoir un pouvoir incroyable sur nous et laissent une trace sur notre comportement même s’ils n’apparaissent que de manière brève. Prendre conscience du pouvoir que nous avons sur le langage de l’amour au travers des mots nous mène à créer un nouveau monde afin d’exprimer et de recevoir l’affection et la tendresse.

Si nous avons mal agi, nous ne pouvons que l’assumer et le reconnaître.
Et si l’autre a mal agi, je peux choisir de lui faire payer ou de pardonner.

Les paroles de pardon permettent aussi de rétablir l’intimité, ce n’est pas un vague sentiment, c’est une ferme résolution.

 

Nota : Les paroles valorisantes sont autre chose que des jugements de valeur ! C’est plus impactant de dire : “j’aime tes yeux” plutôt que “tu as de beaux yeux”.  Attention, une parole valorisante n’est pas une flatterie ou une manipulation pour obtenir quelque chose de l’autre.

 

2 – Les moments de qualité :

Prendre du temps pour la personne de son coeur, c’est une manière de lui exprimer ce que l’on ressent pour elle. Réserver dans notre emploi du temps des moments de qualité à l’occasion desquels nous nous consacrons corps et âme à la personne qui nous accompagne. Ainsi, ce que nous faisons importe moins que les personnes avec qui nous le faisons.

C’est avoir une attention à l’autre totale, être dans le partage et l’échange au niveau par exemple d’une activité artistique ou sportive. Ce qui prédomine dans ce cas présent, ce n’est pas l’activité mais plutôt le moment passé ensemble.

Dans le partage d’une activité ensemble, l’un des deux au moins désire faire cette activité, et l’autre accepte de s’y associer, les deux savent la raison de la faire ensemble pour exprimer mutuellement leur amour.

3 – Les cadeaux :

Certains préfèrent exprimer leur amour en faisant des cadeaux et/ou en en recevant. Il n’est pas nécessaire que ces cadeaux soient des objets matériels, ni qu’ils coûtent cher. Ce qui compte, c’est le temps que l’on aura passé à réfléchir à quoi offrir, l’amour avec lequel on offre notre cadeau à l’autre, et l’occasion que l’on saisit de connaître davantage la personne au travers de détails. Le cadeau représente alors une manière d’exprimer l’amour que l’on ressent pour l’autre, mais pas une fin en soi pour obtenir quelque chose.

Il existe toutes sortes de cadeaux, ceux improvisés (une fleur cueillie sur le chemin ou une délicieux gâteau acheté chez le pâtissier ou fait maison), ceux onéreux ou encore une carte faite à la main avec un “je t’aime”.

Comme les autres langages de l’amour, ce langage aussi s’acquiert : je liste tous les cadeaux que mon conjoint a reçu jusqu’à présent et qu’il a appréciés.

Nota : Pour les hommes… si vous êtes tentés de réserver un superbe cadeau, tel qu’un voyage, un week-end, LE cadeau qu’elle attend depuis des mois…), sachez que les femmes dont le langage de l’amour est celui des cadeaux, seront plus satisfaites en recevant des petits cadeaux peu onéreux de manière régulière, que peu de cadeaux onéreux.

Soyez créatif et offrez un cadeau chaque semaine pour votre femme !

4 – Les services rendus :

Comme pour les autres langages, au début de la relation, les amoureux se rendent souvent naturellement des services. Il s’agit donc de rester dans la fraîcheur de cet élan.

Ce sont toutes les aides qui feraient plaisir à mon conjoint. C’est le décharger en faisant des actes ou des tâches concrètes. Ce peut être préparer un repas avec amour, prendre soin du foyer, s’occuper de nous lorsque nous sommes malade, aller faire les courses, jardiner ou sortir la poubelle. Ce sont des actes simples, et qui sont la marque d’un intérêt pour l’autre.

Ce qui se vit naturellement avant l’engagement de la vie à deux peut nécessiter ensuite une décision. Cette décision est libre : je suis invité à faire des demandes plutôt que des reproches, à prendre conscience que ce qui me parait évident ne l’est pas forcément pour mon conjoint.

Cependant, les reproches de mon conjoint indiquent quel est son langage d’amour, même si ils sont une façon -inefficace- de demander de l’amour.

Nota : Les services rendus ne sont pas ce qui est fait par obligation. Je peux rendre des services pendant 20 ans sans que cela soit une expression d’amour. Je peux même accumuler de la rancœur, si j’attends de l’autre une reconnaissance ou une contre-partie implicite.

 

5 – Le toucher physique : 

Prendre la main, embrasser, prendre dans les bras, avoir des relations sexuelles : voilà autant de façons pour faire sentir à son conjoint qu’il est aimé.

La qualité du toucher compte, car nous sentons immédiatement s’il s’agit d’un toucher affectueux ou hostile. C’est le conjoint qui va guider, pour savoir quel genre de contact le comble le plus.

Le contact physique est l’un des langages de l’amour les plus simples pour communiquer. Les personnes qui préfèrent ce type de langage aux autres aiment les caresses ainsi que les câlins et se sentent réconfortées dans les bras des personnes qu’elles aiment. 

 

A vous maintenant !

Vous connaissez à présent les cinq langages de l’amour selon Gary Chapman, peut-être sera-t-il plus facile pour vous de voir comment vous manifestez votre amour et de quelle manière votre conjoint vous le manifeste. Le fait de tous les connaître nous offre l’opportunité de savoir comment mieux nous aimer et mieux aimer son partenaire amoureux.

Peut-être pourriez-vous partagez vos prises de conscience avec votre conjoint(e) et échanger à ce sujet pour développer davantage votre amour l’un pour l’autre.

 

Merci et à bientôt ^_^

 

A lire : Les 5 langages de l’amour de Gary Chapman

 

 

 

 

 

 

 

WakeUp #87 : Questions de coeur !


« On ne peut aimer que lorsqu’on est heureux intérieurement.
L’amour ne peut pas venir de l’extérieur, ce n’est pas comme une robe que l’on peut enfiler. »
Osho

Qui dit questions de coeur… dit relations de coeur… et bien-sûr émotions.

Essayons de mieux comprendre ce qui nous arrive quand nous ressentons des émotions. Concentrons-nous d’abord sur ce qui se passe dans notre esprit et dans notre corps, sachant désormais que ce qui se passe dans l’esprit implique un changement physique instantané.
Par exemple, saviez-vous que 5% de nos émotions remontent au niveau conscient ? Cela signifie que 95% des émotions produites dans le corps ont lieu sans que notre conscience en soit informée. Bref, nos émotions nous gèrent et pas le contraire ! La psycho-neuro-endocrino-immunologie (PNEI) a démontré que les émotions sont des molécules portant des informations produites par toutes les cellules de notre corps, instantanément, et que notre cerveau est en mesure de leur donner un sens grâce au système instinctuel-émotionnel et au néocortex. Le premier de ces deux systèmes, le plus ancien, analyse les évènements de la réalité qui nous entoure à très grande vitesse – un million de bit par seconde – ce qui en fait le système chargé de notre survie : face au danger, il faut décider très vite de se battre ou de s’enfuir. C’est notre cerveau reptilien ; remercions-le car, si nous sommes là, c’est grâce à notre instinct de survie.

Mais… il y a toujours un « mais ». Dans les temps anciens, ce système était très utile face à un fauve hostile ou affamé, mais ces dangers ne sont plus de mise aujourd’hui, heureusement ; par conséquent, notre cerveau limbique s’est mis à réagir avec la même intensité aux menaces émotionnelles. Face à une situation émotionnellement difficile, il répond alors avec la même formule qu’il employait il y a des milliers d’années : « fuite » ou « combat », ce qui de nos jours, se traduit par « sois agressif, du moins en mots, ou bien prends la fuite, éloigne-toi de ton partenaire, divorce ».

Il existe toutefois aussi le système cortical. Le néocortex, propre aux humains seulement, nous permet de prendre conscience de ce que nous vivons, d’exercer notre discernement, d’évaluer une situation, de décider comment nous comporter. S’agissant d’un circuit relativement récent, il est beaucoup plus lent que le cerveau reptilien : il n’arrive à analyser qu’un bit par seconde, et c’est pour cette raison que les sages nous conseillent de compter jusqu’à six avant de parler (ou mieux encore, jusqu’à dix) quand on est en colère.

Nous ressentons déjà des émotions dans le ventre de notre mère ; dès que nous naissons, nous commençons à créer notre « bulle perceptive » sur la base de notre tempérament, c’est-à-dire la partie congénitale de notre caractère. Cette « bulle perceptive » n’est que le filtre par lequel nous allons analyser la réalité et lui attribuer un sens pendant notre vie. Les conditions environnementales et émotionnelles dans lesquelles la grossesse de notre mère a eu lieu et les expériences de nos premières années activent dans notre inconscient un « programme » qui entrera automatiquement en fonction à tout instant de notre existence. Ce n’est que par un effort actif et une prise de conscience complète de qui nous sommes, et d’où viennent nos réactions, que nous pouvons remplacer ce programme par un autre, qui nous correspondra mieux.

Prenons par exemple le cas d’un enfant ayant été conçu sans avoir été désiré, abandonné à la naissance ; il vit ses premières années dans le milieu difficile d’un orphelinat. Il est probable que sa « bulle perceptive » va colorer de la teinte de l’abandon l’univers qui l’entoure, pendant toute sa vie. A moins qu’il ne s’adonne à un grand travail intérieur, ce sera un adulte craignant d’être abandonné, nourrissant un sentiment d’insécurité et de rage ; il sera peut-être rancunier, avec l’impression d’être seul dans un univers hostile.

Par contre, un individu qui a été désiré et qui vient au monde au sein d’une famille pleine d’amour, fera ses premiers pas dans la vie avec la conviction que cet univers est un endroit merveilleux où rien de mauvais ne peut lui arriver, que l’amour est quelque chose de naturel, qu’il recevra toujours abondamment sans rien devoir demander.

Si ces deux personnes se fiancent un jour, elles vont vraiment évaluer la vie qu’elles partagent de deux façons très différentes. Nous avons déjà vu que la réalité objective n’existe pas et qu’il n’y a qu’une réalité subjective ; donc il se peut que l’une se sente opprimée par les besoins de son partenaire, qui demande continuellement des signes d’amour. Ces signes équivalent pour cette personne à des confirmations, à des reconnaissances, mais malgré cela, elle pourrait de toute façon se croire toujours peu aimée et peu désirée. Ce couple finirait par en arriver à la rupture de la relation, qui pourtant s’annonçait profonde et pleine d’amour. Ou bien, la personne éternellement en manque d’affection pourrait penser que, dans la vie, il est plus important de donner que de recevoir ; elle pourrait se croire indigne d’amour, penser ne pas le mériter, et trouver de ce fait une dimension complémentaire chez un partenaire qui, par contre, trouverait naturel de tout recevoir sans rien demander : ce couple pourrait alors fonctionner à merveille, longtemps ou pour toujours.

Naturellement, il s’agit là d’un exemple simpliste, tout juste bon à illustrer le concept de l’inexistence d’une réalité objective et l’idée que chacun analyse ce qui l’entoure à travers son tempérament et ce qu’il a vécu en bas âge.

En ayant toutes ces connaissances avant, que de souffrances et de colères nous pourrions tous nous épargner !

Extrait du livre Ecole de conduite pour les couples aux Editions AMRITA.
Ce texte a été écrit par le Dr Silvia Di Luzio (médecin cardiologue réputée pour son travail sur le « cerveau du coeur ») et Co-auteur du livre.

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Merci et à bientôt ^_^

WakeUp #84 : Amour de soi ou égoïsme ?

Faites-vous partie de ceux qui ont peur de passer pour une personne égoïste si vous vous permettez de faire, d’avoir ou d’être ce que vous voulez ?

Si oui, voyons ensemble si votre peur de l’égoïsme est bien fondée.

S’aimer se reflète à travers différents comportements : répondre à nos propres besoins pour être bien, nous donner le droit d’être humain avec nos imperfections et nous permettre d’être différent sans chercher à nous changer pour faire plaisir à l’autre. Cela se traduit également par le fait de savoir que nous avons encore des blessures (d’enfance) non guéries qui nous font parfois agir de façon contraire à ce que notre coeur désire pour ensuite être capable d’aller de l’avant sans nous sentir coupable. Être égoïste signifie vouloir prendre quelque chose qui ne nous appartient pas de quelqu’un d’autre pour satisfaire nos propres désirs ou caprices.

Commençons avec des exemples dans le « AVOIR » pour vérifier si c’est de l’amour de soi ou de l’égoïsme :

  • Vous gagnez un montant d’argent et vous ne voulez pas en donner à vos proches qui s’attendent à en recevoir. Ce comportement reflète de l’amour pour soi, car vous n’enlevez rien qui appartient aux autres, vous choisissez plutôt d’écouter ce que vous voulez. C’est celui qui s’attend à en recevoir qui représente la personne égoïste.
  • Dans vos temps libres, vous avez une journée de congé et vous n’avez pas le goût d’aller visiter votre vieille maman qui s’ennuie. Ce n’est pas de l’égoïsme, mais plutôt de l’amour de soi, car votre temps n’appartient pas à votre maman. Si elle se trouve malheureuse parce que vous n’y allez pas, c’est elle qui devient égoïste.

Passons maintenant à d’autres exemples reliés au « FAIRE » :

  • Vous avez un talent ou une profession de coiffeur, par exemple, et la famille s’attend à ce que vous leur offriez le service gratuitement et sur demande. Dire non n’est pas égoïste, ça signifie plutôt que vous respectez vos limites.
  • Vous voulez aller en vacances avec votre conjoint pendant une semaine ou deux sans les enfants (quel que soit leur âge). Même si les enfants pleurent pour y aller, votre choix de les laisser avec une autre personne ne révèle pas de l’égoïsme. Encore une fois, votre temps (ou présence) ne leur appartient pas. Vous ne faites qu’écouter un besoin important pour l’harmonie de votre couple.

Voici deux autres exemples au niveau du « ÊTRE » :

  • Vous êtes malheureuse parce que vous vous sentez abandonnée par le conjoint qui travaille beaucoup. C’est égoïste de votre part de lui exiger de moins travailler afin qu’il passe plus de temps avec vous. Vous pouvez faire votre demande et lui exprimer votre préférence, mais votre conjoint n’est pas égoïste s’il sent le besoin de travailler et ne répond pas à votre demande. Il comble son besoin, donc il est dans l’amour de soi et si vous dépendez de lui pour être heureuse, vous êtes dans la peur de ne pas être aimée plutôt que dans l’amour de vous-mêle. Vous aimer dans cette circonstance, c’est accepter que si le conjoint ne peut pas être là, vous décidez de vous trouver des divertissements ou occupations qui vous rendront heureuse.
  • Vous êtes fatigué et votre soeur vous invite à une soirée familiale. Vous ne voulez vraiment pas y aller, car vous savez que vous avez plus besoin de repos que d’une sortie. Vous n’osez pas dire NON, car vous avez peur de passer pour une égoïste, puisque vous seriez la seule personne de la famille manquante. Encore une fois, ne pas y aller n’est nullement égoïste, car vous n’enlevez rien à votre famille: tout ce que vous faites est que vous ne répondez pas à leurs attentes.

Comme vous pouvez le constater, l’amour de soi, c’est être à l’écoute de ses propres besoins. Souvenez-vous que lorsque vous dites ou faites quoi que ce soit par peur d’être égoïste, vous n’agissez pas par amour pour vous-même.

En agissant par peur de quelqu’un ou de quelque chose, vous vivez automatiquement de la colère face à vous-même et, trop souvent, cette colère s’exprime envers quelqu’un d’autre, ce qui a pour effet de vous faire vivre plusieurs autres émotions.

Même si vous trouvez difficile d’agir par amour pour vous au risque d’être jugé d’égoïste aux yeux des autres, vous constaterez tous les bienfaits d’agir par amour plutôt que par peur.

De plus, vous constaterez que votre entourage sera peut-être surpris ou choqué ou déçu au début, mais au fur et à mesure que vous vous permettrez d’écouter vos besoins plutôt que de vous conformer aux attentes des autres, votre entourage vous le permettra. C’est ainsi que nous devenons conscients de notre degré d’acceptation. De plus, vos proches vous admireront d’être capable d’écouter vos besoins. Vous deviendrez un bon modèle pour eux.

Cela ne vous empêche pas de donner ou de faire plaisir aux autres, car lorsque vous le faites par amour, vous êtes assuré de recevoir des autres par amour puisqu’on obtient la récolte de ce qu’on sème.

Avec amour,

Texte inspiré par Lise Bourbeau
(auteure des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même).

WakeUp #79 : Développez la résilience, une qualité extraordinaire

Cet article est une traduction de l’article Developping Extraordinary Resilience de Léo Babauta,
entrepreneur et blogueur américain célèbre qui a créée notamment le Blog Zen Habits.
C’est donc lui qui s’exprime dans le « je » de cet article. Bonne lecture à tous !

Nous sommes tous assaillis par les difficultés, les obstacles, la douleur, la fatigue et mille autres formes de revers, aussi bien mineurs que majeurs.

Ce qui détermine si nous acceptons ces revers sans sourciller ou si nous les laissons nous abattre, c’est ce que les psychologues appellent « la résilience ». C’est la capacité de se remettre des revers, de s’adapter, d’apprendre, sans se laisser entrainer vers le bas par ces revers.

J’ai compris que la résilience était un facteur important de mes propres expériences. Je suis notamment passé de mes difficultés financières et des changements que j’ai dû faire sur le plan sanitaire au fil des ans, aux difficultés liées à la peur et à l’incertitude liées à la gestion de ma propre entreprise.

La résilience m’a permis de :

  • Courir plusieurs marathons et un ultra-marathon (entre autres défis physiques) malgré des blessures et d’autres revers sur le plan physique.
  • Écrire de nombreux livres et cours, même lorsque je traversais des défis personnels ; même lorsque j’étais aux prises avec mes peurs, les nombreux retards dus à la procrastination et plus encore.
  • Affronter les défis tels que l’endettement ou la baisse de mes revenus avec une attitude positive, et faire face aux défis au fur et à mesure qu’ils se présentent.
  • Élever six enfants (avec l’aide de ma femme), peu importe les difficultés qu’ils rencontrent ou tout ce que j’apporte en ma qualité de père.
  • Faire face aux décès de certains membres de ma famille avec un cœur ouvert, en témoignant non seulement de la compassion pour mon propre chagrin, mais en aidant aussi mes proches à gérer le leur.

Je ne dis rien de tout cela dans l’intention de me vanter, mais je veux simplement vous montrer le pouvoir de la résilience simple. Je ne suis pas plus grand que n’importe quel autre être humain, mais la résilience m’a aidé à faire face à ces difficultés, comme je suis sûr qu’elle l’a fait pour beaucoup d’entre vous.

La résilience est une chose très puissante… mais comment la développer ? Ne vous y trompez pas : il s’agit d’un ensemble de compétences et de capacités qui peuvent être développées au fil du temps. Certes, certaines personnes peuvent naître avec une plus grande tendance à la résilience, mais nous pouvons tous nous améliorer en la matière.

Je vais vous proposer un ensemble de pratiques sur lesquelles vous pouvez travailler, si vous voulez développer une résilience extraordinaire. J’espère que vous les trouverez utiles.

La pratique de la résilience

Chaque fois que vous faites face au stress, à des difficultés, au chagrin, à la douleur, à des obstacles, à des revers, à l’échec, à la déception, à la frustration, à la colère, à l’incertitude (qu’ils soient mineurs ou majeurs)… voyez cela comme une occasion d’exercer votre résilience.

Voici quelques pratiques que vous pouvez essayer :

  1. Remarquez ce que vous ne voyez pas. Lorsque vous êtes frustré, déçu, ennuyé, etc.. c’est parce que vous ne voyez que ce qui manque ou encore le « mauvais » côté des choses. Cela veut dire que vous ne voyez pas la situation dans son ensemble, vous êtes aveuglé — en ce moment où une personne est grossière envers vous, remarquez-vous qu’elle souffre, qu’elle a en elle un cœur tendre et aimant, qu’elle est en fait un don ? Remarquez-vous votre propre vivacité, la lumière du soleil qui vous illumine, les merveilleux sons de la journée qui vous environnent ? À chaque instant, la vie nous fait cadeau d’impressionnantes choses qui peuvent attirer notre attention, et lorsque nous nous concentrons uniquement sur les parties que nous n’aimons pas, nous sommes coincés dans une vision étroite, et par conséquent nous manquons de remarquer les splendeurs de la vie. Quelle est la merveille que vous ne voyez pas ?
  2. Engagez-vous pour quelque chose de plus grand que vous. En tant que père, c’est fou tout ce que je peux faire pour aider mes enfants. Je pourrais accepter de vivre une situation étonnamment désagréable, si en le faisant je les protégeais ; si en le faisant je les aidais d’une quelconque façon — et cela ne ressemblait même pas à un sacrifice. Toute personne qui sert les autres connait ce sentiment : quand on fait du bien aux autres, l’inconfort dans lequel nous nous retrouvons n’est qu’une arrière-pensée. Ainsi, lorsque vous faites face à des difficultés, si vous pouvez relier votre tâche à une chose plus grande que vous-même, comme servir les autres et pas seulement vous-même… les difficultés deviennent beaucoup plus insignifiantes. De cette façon, chaque difficulté peut être considérée comme rien du tout.
  3. Faites preuve de compassion (envers vous-même et les autres). Quand vous souffrez, remarquez simplement cela. Souhaitez-vous la paix et le bonheur, comme vous souhaiteriez la paix à un de vos proches qui souffre. Si quelqu’un en face de vous est en colère, irrité… souhaitez-lui également la paix. Chaque interaction difficile est une occasion pour exercer cette compétence clé.
  4. Considérez les problèmes comme un facteur de croissance. Lorsque vous rencontrez un revers, ce n’est pas la fin du monde… ce n’est qu’un épisode. Aucun voyage digne de ce nom n’est exempt d’inconfort et de revers. Si nous voulons grandir, nous devons relever des défis. Ainsi, je vous encourage à voir la beauté de chaque défi que vous rencontrez au lieu d’y penser négativement. Considérez chaque défi comme faisant partie de votre chemin vers la croissance personnelle.
  5. Pratiquez la flexibilité et l’adaptation. La rigidité n’apporte que de la frustration. Si nous pouvons apprendre à être flexibles et à nous adapter à tout changement de situation, non seulement nous serons plus heureux, mais nous réussirons également mieux dans ce que nous entreprenons. Ainsi, lorsque vous vous trouvez dans une situation difficile, demandez-vous comment vous pouvez vous exercer en vue d’améliorer votre flexibilité. Lorsque vous avez subi un échec, demandez-vous comment vous pouvez vous adapter et vous améliorer afin d’avoir plus de chances de réussir lors de la prochaine tentative. Voyez cet échec comme une occasion de vous améliorer, de devenir plus flexible dans votre façon de penser, de toujours parvenir à vous adapter.
  6. Trouvez de la déliciosité, du plaisir et de la joie dans toutes les situations. Chaque situation incertaine, désagréable ou difficile… contient en elle une sorte d’émerveillement, une sorte de déliciosité, une sorte de plaisir et de joie. Il faut juste que nous trouvions cet aspect de la situation, que nous lui ouvrions nos cœurs. Il faut que nous cessions d’essayer de rejeter cet aspect. Au lieu de cela, il faut que nous le voyions pour la première fois, comme un petit enfant pourrait le faire, et que nous constations la merveille qu’est ce moment dans notre vie.
  7. Considérez que vous pouvez apprendre de tout. Chaque situation que vous traversez est un enseignant. Vous pouvez rejeter la leçon et la voir comme une chose que vous ne voulez pas, ou vous pouvez ouvrir votre esprit à ce qui vous arrive et comprendre ce que vous enseigne cette situation, cette personne, ce revers. Laquelle des leçons ci-dessus vous enseigne-t-elle ? Laquelle des pratiques ci-dessus vous donne-t-elle l’occasion de vous améliorer ? Découvrez-la, et vous aurez une chance d’améliorer votre résilience.Chaque instant, vous avez le choix. Voulez-vous succomber à vos difficultés, souhaitez-vous qu’elles s’évaporent toutes… ou voulez-vous qu’elles vous rendent plus forts, qu’elles vous enseignent, qu’elles vous permettent de profiter pleinement de leurs brillantes leçons et expériences passionnantes ?

    À chaque instant, vous avez l’occasion de vous exercer. Ce n’est pas facile, mais c’est la voie de la résilience et de l’amour.

    J’espère que cet article vous aura permis d’avoir une autre vision de vos dits « problèmes » ou « inconforts » du moment. A présent, c’est à vous de choisir comment vous souhaitez voir les choses.

    Merci et à bientôt ^_^

 

WakeUp #43 : L’équilibre Masculin / Féminin

 

L’équilibre Masculin / Féminin
Harmoniser ses énergies complémentaires

Chaque être humain, qu’il soit homme ou femme, a en lui, du masculin et du féminin. Nous avons ces deux parts à des degrés différents. Le rapport que nous avons à la masculinité et à la féminité peut parfois être un peu compliqué, selon notre vécu et notre éducation. De ces deux parts en nous découlera en grande partie notre relation aux autres. Il est possible qu’un homme ait, par exemple, un pôle féminin plus développé que son pôle masculin et qu’à l’inverse une femme, ait un pôle masculin plus développé que son pôle féminin (que l’on soit hétéro ou homo). Le déséquilibre entre ces deux polarités crée des comportements et des réactions qui seront en grande partie la source de nos problématiques quotidiennes.

Que nous soyons homme ou femme,
comment pouvons-nous harmoniser nos deux polarités en nous-mêmes,
pour avancer vers un équilibre intérieur et construire un couple épanouissant ?

 

Pour sortir des incompréhensions de toutes sortes autant au niveau du couple que dans tous les types de relations, il est essentiel de faire la distinction entre le masculin positif et le masculin négatif puis entre le féminin positif et le féminin négatif. Il existe différents outils de coaching qui permettent de prendre conscience du type d’énergie qui domine en vous ainsi que celle que vous pouvez utiliser pour vous défendre lorsque vous êtes dans la peur de l’autre. Cela est concret et mesurable, si vous êtes une personne en recherche de solutions et d’équilibre intérieur pour découvrir les différentes facettes de l’être humain et plus particulièrement les vôtres.

 

Mieux se connaître permet de mieux comprendre les autres.
C’est le fondement de la connaissance de soi.

 

Voici les différentes caractéristiques d’un être équilibré pour lui-même et pour les autres :

Le Masculin Positif (en lien avec le cerveau gauche) :
C’est la capacité d’agir, la maîtrise de soi, la puissance juste, la détermination et le courage. La vitalité et l’enthousiasme, le scientifique et l’analytique. La combativité et la force. Croire en soi et avoir confiance sans être dans l’excès ou dans l’égo. C’est la capacité à prendre des décisions ou des initiatives pour passer à l’action (la partie solaire).

Le Féminin Positif (en lien avec le cerveau droit) :
C’est l’humanisme, l’écoute et l’ouverture. La sensibilité, la créativité et l’intuition. L’aspect féminin positif contient également la tempérance, la tolérance, le calme et le discernement. L’acceptation et le pardon ainsi que la douceur et la justesse. Développer l’amour, la conscience et la vacuité. C’est la capacité à lâcher-prise et à être (la partie lunaire).

 

Voici quelques pistes pour vous y retrouver :

L’Homme équilibré intérieurement :
-Accepte ses émotions et n’a pas peur de les montrer,
-N’est pas dominé par son égo et sa sexualité,
-Utilise sa force pour faire du bien autour de lui,
-Respecte les femmes et honore le féminin en elles,
-Exprime sa masculinité sans abuser de sa force et sans renier sa part féminine.

La Femme équilibrée intérieurement :
-Est à l’écoute de ses besoins et aspirations profondes,
-Exprime librement ce qu’elle ressent sans se sentir jugée,
-Comprend que sa valeur n’a rien à voir avec son physique ou/et sa sexualité,
-Ne se met pas en compétition avec les autres femmes, bien au contraire,
-Ne rejette pas son féminin par peur de perdre le pouvoir et fait alliance avec le masculin.

 

Notre identité profonde

L’un des incontournables, lors d’un travail sur soi en coaching de vie, est la relation Masculin / Féminin afin de trouver l’harmonie entre ces deux parties de soi. Connaître cette union à travers l’équilibre des deux polarités régule et instaure un sentiment de sérénité à l’intérieur de vous, ce qui a comme conséquence d’harmoniser les relations avec vos proches, vos collègues de travail et vos amis… cela influence directement sur toutes les relations qui vous entourent. En équilibrant votre couple intérieur, vous permettez également à votre couple extérieur, celui que vous formez avec votre conjoint(e), de s’équilibrer aussi, vous pouvez vous détendre, car vous pouvez enfin être vous-même, authentique et sincère. Vous n’aurez plus à jouer un rôle qui ne vous appartient pas et qui vous emprisonne.

Quel bénéfice en aurez-vous au final ?

Avoir une vie qui vous correspond vraiment.

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Merci et à bientôt ^_^

 

WakeUp #37 : Le pouvoir de la gratitude

 

Aujourd’hui, j’ai de la gratitude car l’inspiration me vient… et j’ai envie de vous partager une expérience merveilleuse que j’ai vécue récemment. J’étais à Paris les 11 et 12 mars derniers pour assister à un séminaire intitulé « Activez le pouvoir de la Gratitude »  avec David Laroche. Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, David Laroche est un coach et conférencier qui a interviewé aux Etats-Unis environ 200 personnalités connues dans tous les domaines pour connaître leur secret de réussite. Vous pouvez bénéficiez de ses différentes vidéos sur Youtube pour vous inspirer.

Le sujet de ce séminaire était la Gratitude et comment l’activer dans notre vie pour la rendre plus inspirante. Cet article n’a pas la prétention de vous transmettre l’enseignement de David… là, il me faudrait plusieurs jours et plusieurs pages pour vous en donner le contenu entier. J’ai simplement envie de vous faire un résumé pour pouvoir à votre tour vous en inspirer et pourquoi pas l’activer dans votre propre vie, si le coeur vous en dit.

La Gratitude c’est quoi ?

C’est la capacité à dire MERCI à quelqu’un, à ce qui se présente dans votre vie, à ce qui est.  C’est la capacité de dire MERCI pour ce que vous avez déjà dans votre vie, c’est la capacité à aimer votre passé même si il y a eu de la souffrance, c’est la capacité à aimer votre corps même si il ne vous plaît pas.

En tout premier, sachez que vous avez droit à la gratitude. Vous avez le droit d’être merveilleux ou pas, vous avez le droit d’être en colère ou en joie… là ici et maintenant tout est parfait tel que vous êtes. Souvent, on ne se donne pas le droit de faire « comme ceci » ou d’être « comme ça » et cela nous empêche d’être nous-mêmes. La gratitude, ce n’est pas être dans le plaisir ou la béatitude à 100%, c’est simplement s’apprécier tel que l’on est, c’est apprécier son chemin, son rythme, qui je suis et où j’en suis sans me juger.

On peut avoir de la gratitude pour le simple fait d’être en vie, d’avoir ses membres, ses yeux, ses sens, un toit, de la nourriture, des amis, un partenaire de vie, des enfants, un travail, la santé…ou pas d’ailleurs. Le premier petit pas c’est de reconnaître déjà toute la chance d’avoir ce que nous avons déjà et que nous avons oublié. On se rend compte réellement des choses merveilleuses que lorsque nous les perdons. Songez à votre vue…certains sont aveugles et n’ont jamais vu ni les couleurs, ni les beaux paysages, ni le visage de leur enfants. Songez à vos mains qui vous permettent de toucher, de créer… songez à vos jambes qui vous permettent de marcher, de courir ou de danser…  pensez à votre santé si précieuse ainsi qu’aux personnes que vous aimez, etc…

Ce sont des richesses dont la plupart d’entre nous n’a plus vraiment conscience.

Dans un premier temps, je vous invite à mettre votre focus non pas sur ce qui vous manque mais sur ce que vous avez déjà dans votre vie aujourd’hui et à en faire la liste précise et détaillée, puis à remercier du plus profond de votre coeur pour tout cela tous les jours.

Ayez de la gratitude pour ce qui est déjà dans votre vie.

Alors, je vous pose là maintenant cette question :

Qu’est-ce qui crée de la magie et de la gratitude dans votre vie aujourd’hui ?

Notez dans un petit carnet tous les soirs avant de vous coucher :
3 choses pour lesquelles vous pourriez avoir de la gratitude
qui se sont passées dans votre journée ou que vous avez ressenties.

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Je vous aime, je vous kiff et je vous retrouve dans un prochain article !

A bientôt ^_^

WakeUp #36 : L’amour dans tous ses états

Hommage à Guy Corneau

Je vous présente dans cet article une interview de Guy Corneau par Lilou Macé (la Télé de Lilou).

Guy Corneau nous a quittés en ce début d’année. Psychanalyste jungien mais également conférencier, auteur et homme de théâtre de renommée internationale, Guy Corneau a également éclairé et accompagné des milliers de personnes dans leur processus de transformation psychique et spirituelle.

Que dire, juste en quelques mots, de cet homme qui fut engagé, courageux, joyeux et lumineux. Il avait crée au Québec des groupes de développement personnel pour les hommes où il apprenait l’art de vivre au masculin.

Dans cette vidéo, il explique les méandres de la relation amoureuse et pourquoi nous sommes toujours, parfois malgré nous, avec le ou la partenaire idéale.

Alors, en avant pour partir à la découverte du couple dans tous ses états ! Bonne vidéo.

Si vous souhaitez en savoir davantage, voici ci-dessous une sélection de certains de ses livres :

 

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Merci et à bientôt ^_^

 

WakeUp #14 : Les 8 étapes pour prendre soin de sa vie

 

Les 8 étapes pour prendre soin de sa vie !

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Etape 1 : Accepter ce qui est

Accepter ma condition d’être humain. Accepter CE QUI EST et non CE QUI DEVRAIT ÊTRE. Accepter ma réalité telle qu’elle est. Accepter ce qui est réellement. Cela ne signifie pas de se soumettre, de se résigner ou même de devenir fataliste. Si je peux changer quelque chose qui ne me convient pas ou plus, je me donne le droit d’intervenir pour mettre en oeuvre le changement souhaité et je me donne les moyens concrets pour le faire. Si toutefois, je n’ai aucun pouvoir pour intervenir et agir, j’accepte ce que je ne peux changer, sinon je reste dans la souffrance.

Donne moi la force de changer les choses que je peux,
la sérénité d’accepter les choses qui sont
et la sagesse de distinguer l’une de l’autre.
                                              Marc Aurèle

Etape 2 : Connecter avec mon corps

Mon corps est le SEUL moyen de me donner l’heure juste, c’est en quelque sorte mon baromètre interne. Le corps me dit où je suis et me ramène dans l’instant présent à chaque seconde.

Etape 3 : Ecouter avec attention

Mes sensations physiques, émotionnelles et spirituelles. Se mettre à l’écoute de ses douleurs physiques et psychiques, de ses mélancolies, même si cela n’est pas toujours « agréable ».

Le regret qui revient le plus souvent quand à une personne meurt est :
j’aurai voulu vivre une autre vie, celle que j’aurai moi-même choisie
et non celle que les autres ont choisi pour moi.

Ré-apprendre à écouter à l’intérieur de soi pour réaliser les aspirations de son âme. Les sensations sont des indicateurs, elles ne sont donc pas négatives même si elles sont parfois douloureuses ou difficiles à vivre. Je les remercie de me prévenir pour pouvoir agir en conséquence. Ce qui est en lien direct avec l’étape 4.

Etape 4 : Faire alliance avec mes sensations

Ce sont mes voyants lumineux, mes points de repère. Mes meilleures alliées sont mes sensations corporelles et mes émotions. Je reste vigilante et présente à ce qui se passe en moi à chaque instant. Je reste dans l’accueil de ce qui se passe en moi. J’accueille ce qui EST.

Etape 5 : Identifier mes besoins

Comme je suis connectée à mes sensations corporelles et à mes émotions du moment, je peux me poser cette question : de quoi ai-je besoin maintenant ?

Dans ce processus j’apprends à nommer et identifier mes besoins pour moi « comme une mère pour son enfant ». N’attendez pas forcément des autres qu’ils comblent vos besoins, c’est à vous de le faire. Vous êtes aujourd’hui l’adulte qui prend soin de son enfant intérieur.

Etape 6 : Prendre la responsabilité de mes besoins

Arrêtez d’être en dépendance et d’attendre des autres. « Si ……. je serai ..…… » Nous attendons que les autres prennent soin de nous, alors que ceci est de notre propre responsabilité. Posez-vous la question suivante : Suis-je prête à prendre la responsabilité du besoin qui se présente ? C’est le début de l’autonomie, même si nous ne pouvons pas tout contrôler dans la vie.

Etape 7 : Poser mes limites

Être capable de dire à l’autre ses manques (de nourriture, d’amour, etc…) et/ou ses excès (je peux être en excès de nourriture, d’amour, etc…) et savoir dire NON si « c’est trop pour moi  » à un moment donné. Apprendre à poser ses limites, c’est un devoir pour respecter son intégrité, pour la protéger. Ecoutez à l’intérieur de vous : Suis-je toujours capable de poser mes limites ? Suis-je capable de dire là où ça va trop loin ?

                 A partir de maintenant, mon besoin n’est plus satisfait ou respecté… je dis Stop !

Suis-je capable de le dire ou je le garde en moi ? Posez-vous la question. Dire sereinement NON (sans agressivité) amorce un changement véritable. A partir d’aujourd’hui, j’ose poser mes propres limites pour me sentir bien et en harmonie avec moi-même.

Etape 8 : Poser des actes

Carl Jung disait : « Pour qu’il y ait une guérison dans votre vie, il faut 3 conditions :
-Prendre conscience de ce qui ne va pas,
-Poser des actes car la prise de conscience seule ne suffit pas pour que la guérison se mette en route,
-Persévérer.

Apprendre à être un père pour soi-même en posant des actes (action = dimension masculine).

Il est également important d’apprendre à DEMANDER sans attendre que les autres devinent et comblent nos besoins, c’est cela aussi être responsable. Je m’adresse à quelqu’un et si ce n’est pas possible, je m’adresse à quelqu’un d’autre. Je ne me mets pas en dépendance, j’avance et je garde mon pouvoir.

 

Cet article vous a interpelé ? Si vous souhaitez partager votre expérience à ce sujet, je vous invite à me laisser un commentaire et je vous répondrai avec bonheur !

Merci et à bientôt !

 

 

WakeUp #05 : Comment profiter de la vie ?

Comment profiter de la vie ?

Cette question peut paraître simpliste, pourtant elle cache une véritable interrogation sur qui nous sommes et comment nous comporter au quotidien pour être heureux. Au sujet du bonheur, nous avons souvent l’impression que c’est soit un don du ciel, une chance, que seuls certains privilégiés reçoivent ou le fruit d’un travail acharné. Cette vision binaire nous pousse ainsi à ne jamais nous contenter de ce que nous avons déjà, car nous voulons toujours avoir davantage, plus de richesses, plus de possessions matérielles, plus d’amis, plus de reconnaissance… en fin de compte on vit dans le regret ou la projection et rarement dans l’instant présent. Comment profiter de la vie ? La reconnection à soi-même !

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Connectez-vous avec vos émotions, votre corps, vos ressentis et votre réalité du moment…


Rien de mieux que de s’interroger sur nos ressentis du moment pour sentir la vie qui coule en nous. 

A présent…  fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Visualisez-vous dans un beau jardin, celui de votre choix, vous êtes seule, tout est calme et harmonieux. C’est le printemps et toutes les fleurs qui vous entourent vous offrent leur délicieux parfum… sentez, ressentez ce qui se passe autour de vous et en vous. Il fait beau, une légère brise caresse votre visage et le soleil bien présent vous entoure de sa réconfortante chaleur.
Que ressentez-vous ?

« Pour profiter de la vie, il convient de se connecter à soi, à ses émotions
et ressentis corporels qui nous font nous sentir bien »

Alors oui, cet exercice de visualisation vous transporte dans une autre réalité mais il a le mérite de vous pousser à vous intéresser à la vérité de votre corps et de vos sentiments. Et c’est cela avant tout profiter de la vie !

 

Vivez chaque jour comme si c’était le dernier…


Absurde, simpliste ?… vous pouvez mettre n’importe quel adjectif négatif à ce principe mais si vous le mettez en pratique, votre vie changera ! Pourquoi ? Vous prendrez conscience de l’importance de chacun de vos choix, vous ne limiterez plus les opportunités qui se présentent à vous, de sortir, de faire des rencontres ou de nouvelles expériences qui vous tiennent à coeur depuis longtemps.

On demande souvent aux gens ce qu’ils feraient si il ne leur restait qu’une journée à vivre. Et là ils commencent à s’interroger sur les moyens qu’ils ont à leur disposition pour profiter de la vie. C’est votre cas ? 

Vous n’avez qu’une seule vie à vivre et vous ne savez pas de combien de temps vous allez bénéficier….alors pourquoi attendre ? Pourquoi ne pas faire tout ce que vous désirez vraiment au fond de vous, tout ce dont vous rêvez, tout ce dont vous avez toujours eu envie… et cela dès à présent ?
Ce sont peut-être des choses simples et faciles à réaliser mais que vous repoussez sans cesse !

 

Cultivez cet état d’esprit pour trouver votre bonheur et réussir votre vie…


 » On a deux vies, la seconde commence le jour
où on se rend compte qu’on en a qu’une. »   Confucius

Cet article vous a interpellé ? Vous avez des rêves encore non réalisés ? Vous avez du mal à passer à l’action pour ce que vous désirez faire depuis longtemps ? Vous avez déjà réalisé la grande majorité de vos rêves…  alors laissez-moi un commentaire et je vous répondrai avec plaisir !

Belle vie à vous !

Merci et à bientôt !