WakeUp #85 : Comment choisir son métier idéal ?

Connaissez-vous l’étymologie du mot « travail » ?

  • Sous l’Antiquité, le terme bas latin trepalium est une déformation de tripalium, un instrument formé de trois pieux, auxquels on attachait les esclaves pour les punir.
  • Au XIIe siècle, le mot « travail » est issu du latin populaire « tripaliare », qui signifiait tourmenter, torturer avec le trepalium (instrument de torture du Moyen-Âge).
  • Aujourd’hui, ce mot désigne aussi un tourment (psychologique) ou une souffrance physique (le travail d’accouchement).

A présent, vous comprenez mieux pourquoi la grande majorité des gens souffrent en se rendant à leur travail. Sans en faire une généralité, il est pourtant bien réel de constater que de nombreuses personnes ne sont pas satisfaites et encore moins épanouies dans leur emploi.

-Avez-vous déjà ressenti du stress ou un mal-être à votre travail ?
-Ressentez-vous la boule au ventre pour vous y rendre ?
-Vous est-il déjà arrivé de ne pas vous sentir à votre place dans une équipe ?
-Vous est-il déjà arrivé de vous sentir incompétent ?
-Quel impact cela a-t-il eu sur vous (pensées, sentiments et sensations) ?
-Quel impact cela a-t-il sur votre vie personnelle aujourd’hui ?
-Quel en est le prix à payer de votre santé physique et psychique ?

Dès qu’il y a un sentiment de malaise et de mal-être concernant votre activité professionnelle, c’est que vous n’êtes plus aligné.e sur votre chemin de vie ou mission de vie. Bien s’orienter professionnellement peut non seulement vous permettre de gagner en sérénité, en confiance et en bien-être mais aussi de vous réaliser sur le plan personnel.
Alors… comment faire ?

1. Tout commence par une introspection personnelle

Pour gagner en bien-être, je vous propose de vous reconnecter à la notion de plaisir au travail. Je vous invite à écrire sur une feuille quelles sont les tâches et les actions qui vous mettent en joie et qui vous font vibrer.

Faire ce que l’on aime, et aimer ce que l’on fait.

Souvent, c’est dans ce que l’on aime faire que l’on donne le meilleur de soi. Cela implique de faire abstraction de ce que la société érige en critère de réussite (comme certains clichés tels la belle maison, le couple parfait, les beaux enfants, un animal de compagnie, un job bien payé et bien-sûr la belle voiture qui va bien pour finaliser le tout. Bien-sûr que ce tableau peut vous apporter un certain niveau de confort, du plaisir et un sentiment de sécurité, surtout si vous en avez manqué et c’est ok avec ça.
N’y voyez aucune critique, juste une caricature assez classique de notre société dans laquelle beaucoup de personnes croient pour avoir un soit disant accès au bonheur. Mais le bonheur ne se trouve pas à l’extérieur de soi sous une forme matérielle, c’est un sentiment de paix et de satisfaction profonde que personne ne peut vous retirer, il se construit au fil du temps.

Nous n’avons qu’une vie ici et maintenant, alors, autant prendre du plaisir à la vivre ! 
Qu’en pensez-vous ?

Que voulez-vous exactement ?

Identifiez avec le plus de précision possible :

  • les tâches que vous aimez faire, choisissez les verbes d’action qui vous correspondent vraiment (accueillir, voyager, écrire….)
  • l’environnement dans lequel vous aurez envie de travailler, en extérieur ou à l’intérieur, chez vous ou en dehors, etc…
  • la façon de travailler : seul ou en équipe, salarié ou indépendant, avec des enfants, des adultes ou des animaux…etc
  • les valeurs qui sont importantes pour vous : coopération, confiance, partage, bienveillance, convivialité, honnêteté, joie, respect, etc…

Le mal-être au travail survient aussi quand nous ressentons que nos valeurs profondes personnelles ne sont pas respectées.
Le fait de mettre en adéquation vos propres valeurs avec celles de votre activité professionnelle, de votre entreprise ou de votre employeur, vous permettra de ressentir plus d’harmonie et de bien-être.

Quel sens donnez-vous à votre travail ?

Pourquoi travaillez-vous ? À quoi sert votre travail ? En quoi votre travail a un impact sur la vie d’autres personnes ? Quel impact a-t-il sur vous aussi ? Lorsque l’on me demande aujourd’hui ce que je fais dans la vie, je réponds que j’accompagne les personnes à trouver leur voie, leur chemin de vie (ou talents majeurs ou mission de vie), à ressentir davantage de bien-être et de sérénité dans leur activité professionnelle et à obtenir ou à créer leur job idéal.

Comment ? En les aidant à identifier leurs talents et à les communiquer aux autres. Puis à augmenter leur confiance en eux pour passer du « travail/souffrance » au « travail/plaisir ». Je me sens fière et remplie d’énergie en faisant cela. Et vous, qui est impacté par votre travail ?

Exemple pour trouver vos verbes d’action : J’ai accompagné une jeune femme dont les verbes d’action étaient : partager, voyager, faire découvrir, parler en anglais etc… Je ne sais pas à quoi cela vous fait penser, mais, le métier de “guide touristique” m’est venu rapidement à l’esprit.

Exemple pour trouver votre environnement et votre façon de travailler la plus adéquat : j’ai accompagné une étudiante qui était en Faculté de Droit et il se trouve qu’elle ne s’y plaisait pas du tout, elle déprimait. Son environnement idéal étant l’extérieur avec des animaux donc rien à voir avec un amphithéâtre bondé de 400 personnes. Aujourd’hui, elle suit sa passion en se formant à un métier qualifiant qui se trouve être avec les chevaux et en extérieur toute la journée.

Posez-vous les questions suivantes :

  • Est-ce que vous préférez travailler seul, en binôme ou en équipe ?
  • Est-ce que vous préférez avoir un travail créatif ou exécutif ?
  • Est-ce que vous avez envie d’encadrer une équipe ?
  • Est-ce que vous préférez être un expert dans un domaine précis ?

Cela vous permettra de trouver VOTRE place, c’est-à-dire une place qui soit bonne et juste pour vous. C’est de cette manière que vous serez plus zen car votre environnement de travail vous correspondra vraiment.

Exemple pour trouver vos valeurs : une valeur, c’est ce qui est très important pour vous. Un de mes clients qui est graphiste dans un service de publicité et communication était chargé de réaliser des maquettes pour sa hiérarchie qui lui dictait exactement ce qu’elle voulait sans lui laisser la moindre initiative de création. Comme dans ses valeurs, il y avait la liberté et la créativité, il ne pouvait pas se sentir bien, car il ne se sentait ni libre ni créatif.

Posez-vous la question :
Quelles sont les valeurs les plus importantes pour moi
sur la plan professionnel ?

Pour clôturer cet article, je vous invite à réfléchir au sens que vous donnez à votre activité professionnelle.

Faites-vous partie des personnes qui attendent
18h… le week-end… les vacances et pour finir la retraite ?

La plupart des personnes disent ne pas se sentir utiles voire même qu’elles s’ennuient à leur travail, elles attendent en regardant leur montre. Triste non ? Ce qui ressort particulièrement, lorsque l’on pose la question du sens est :

Le manque de sentiment d’utilité,
Le manque de sentiment de reconnaissance,
Le manque de sentiment d’appartenance.

Nous avons besoin de savoir en quoi nous sommes utiles au monde pour nous sentir heureux. C’est notre façon de contribuer et de nous relier.

La finalité de tout cela est que la vie prend tout son sens lorsque nous savons avec précision ce à quoi nous sommes utiles et quel sens nous donnons à notre vie. Et comme tout est perpétuel changement dans la vie, nous pouvons, à tout moment, continuer à peaufiner notre cheminement.

Seuls, les sentiments d’être utile et de servir les autres rendent l’être humain plus joyeux, enthousiaste et serein. Ne serait-ce pas cela finalement le bonheur ?

Avec le coeur,

Georgia Vergier

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WakeUp #81 : Repérer et stopper la rumination

Un des freins les plus courants à l’atteinte du bonheur, ou du moins à la sérénité, est la rumination ; certains parlent même d’ébullition mentale : lorsque les pensées s’agitent et que rien ne semble pouvoir les arrêter.

Ainsi, se posent les questions suivantes :

  • Comment faire pour profiter du moment présent, comment vivre au présent ?
  • Comment réussir à apprécier l’instant ?
  • Comment arrêter de ruminer sans cesse des pensées ? 
  • Et enfin lâcher prise …

Qui n’a jamais été victime de cette rumination mentale, qui nous pompe notre énergie et nous épuise, sans nous faire avancer le moins du monde ?

Voici quelques pistes d’actions à mettre en place.

Tout d’abord, comprendre ce qu’il se passe

Quand on est en train de ruminer, quand notre esprit gamberge, c’est qu’on a quitté l’instant présent, on n’est plus présent là où on se trouve. Il s’agit donc d’abord, de chercher à trouver un moyen de revenir au moment présent.

Eckart Tolle, dans son ouvrage Le pouvoir du moment présent précise en effet que nos problèmes, qui déclenchent cette agitation mentale, ne se trouvent jamais dans l’instant présent. Ils sont toujours, soit derrière nous – et appartiennent alors au passé – soit ils représentent des projections, des inquiétudes qui concernent le futur : des décisions à prendre, des directions à choisir et pour lesquelles on s’inquiète déjà en avance.

L’être humain, par besoin d’anticiper et de diriger, est malheureusement très doué dans ce domaine.

Quelles astuces mettre en place, afin d’obtenir un résultat rapide ?

1. Mener une tâche à bien :

Décider d’agir intellectuellement et manuellement sur une tâche précise en occupant tout notre esprit à cette tâche définie. Cela permet d’aider à revenir dans le moment présent :

  • Cela s’applique à n’importe quelle tâche, même la plus sommaire, comme faire la vaisselle par exemple ou bricoler une pièce de chez soi, réparer un meuble cassé.
    L’exemple de la vaisselle est assez parlant car on a envie de s’en débarrasser rapidement. Mais il y a une autre façon de considérer un acte banal et peu attirant comme celui de faire la vaisselle.
  • Je peux décider de m’y adonner avec toute mon attention, accrue et  focalisée vers cette unique tâche à accomplir. Cela peut même devenir un acte méditatif. Je suis donc pleinement à ce que je fais.
  • Je ne fais aucune projection sur le futur, même proche, même après cette tache réalisée.

Cette action, apparemment simpliste, mais sur laquelle il faut tout de même focaliser son esprit – et l’aspect manuel de la tâche à réaliser aide cette focalisation – va générer une énorme différence de sensation par le retour instantané au moment présent.

Le mental se calme, il est apaisé.
L’acte de réalisation déclenche aussi un sentiment d’accomplissement.

2. Substituer notre émotion de rumination par une sensation physique

Remplacer la souffrance mentale due à la rumination, en portant notre attention sur ce qui est en train de se passer physiquement dans notre corps :

  • Commencez par fermer les yeux, puis observez les sensations physiques du corps à ce moment-là, quand la rumination bat son plein.
  • Cette action peut se faire assis, allongé, debout : laissez vagabonder ce que fait votre mental et ramener votre attention sur ce qui se passe à l’intérieur du corps : repérer, observer en détail les sensations dans certaines parties de votre corps, de haut en bas.
  • Certains ressentis physiques se mettent à apparaître : peut-être des tensions, dans le dos, les cervicales, des engourdissements. Il faut les laisser faire, attendre, les laisser évoluer, puis disparaître.

Cette action permet de passer en mode sensoriel. Ce mode sensoriel, souvent peu évoqué dans notre société cérébrale, permet de se couper de nos émotions, et également de se repositionner dans l’instant présent.

En conclusion

  • Isoler une tâche à accomplir, même petite, même « insignifiante » et routinière, avec un intérêt « limité », peu importe : ce qui compte est de s’y adonner complètement. Bien regarder comment se décompose cette tâche, observer les mouvements, être vraiment là, pleinement à son affaire, jusqu’à l’accomplissement final de la tâche.
  • Utiliser le revécu sensoriel pour observer ce qui se passe dans notre corps, porter l’attention sur les sensations physiques, même minimes. Laisser faire, agir tranquillement, avec douceur et tolérance envers nous-mêmes. Elles vont passer, se calmer peu à peu pour enfin disparaître.

L’esprit, ainsi allégé, repart sur des bases nettoyées.
Un espace de bien-être physique et de repos mental est ainsi obtenu.

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Merci et à bientôt ^_^

Inspiré par Vivre sans peur

WakeUp #79 : Développez la résilience, une qualité extraordinaire

Cet article est une traduction de l’article Developping Extraordinary Resilience de Léo Babauta,
entrepreneur et blogueur américain célèbre qui a créée notamment le Blog Zen Habits.
C’est donc lui qui s’exprime dans le « je » de cet article. Bonne lecture à tous !

Nous sommes tous assaillis par les difficultés, les obstacles, la douleur, la fatigue et mille autres formes de revers, aussi bien mineurs que majeurs.

Ce qui détermine si nous acceptons ces revers sans sourciller ou si nous les laissons nous abattre, c’est ce que les psychologues appellent « la résilience ». C’est la capacité de se remettre des revers, de s’adapter, d’apprendre, sans se laisser entrainer vers le bas par ces revers.

J’ai compris que la résilience était un facteur important de mes propres expériences. Je suis notamment passé de mes difficultés financières et des changements que j’ai dû faire sur le plan sanitaire au fil des ans, aux difficultés liées à la peur et à l’incertitude liées à la gestion de ma propre entreprise.

La résilience m’a permis de :

  • Courir plusieurs marathons et un ultra-marathon (entre autres défis physiques) malgré des blessures et d’autres revers sur le plan physique.
  • Écrire de nombreux livres et cours, même lorsque je traversais des défis personnels ; même lorsque j’étais aux prises avec mes peurs, les nombreux retards dus à la procrastination et plus encore.
  • Affronter les défis tels que l’endettement ou la baisse de mes revenus avec une attitude positive, et faire face aux défis au fur et à mesure qu’ils se présentent.
  • Élever six enfants (avec l’aide de ma femme), peu importe les difficultés qu’ils rencontrent ou tout ce que j’apporte en ma qualité de père.
  • Faire face aux décès de certains membres de ma famille avec un cœur ouvert, en témoignant non seulement de la compassion pour mon propre chagrin, mais en aidant aussi mes proches à gérer le leur.

Je ne dis rien de tout cela dans l’intention de me vanter, mais je veux simplement vous montrer le pouvoir de la résilience simple. Je ne suis pas plus grand que n’importe quel autre être humain, mais la résilience m’a aidé à faire face à ces difficultés, comme je suis sûr qu’elle l’a fait pour beaucoup d’entre vous.

La résilience est une chose très puissante… mais comment la développer ? Ne vous y trompez pas : il s’agit d’un ensemble de compétences et de capacités qui peuvent être développées au fil du temps. Certes, certaines personnes peuvent naître avec une plus grande tendance à la résilience, mais nous pouvons tous nous améliorer en la matière.

Je vais vous proposer un ensemble de pratiques sur lesquelles vous pouvez travailler, si vous voulez développer une résilience extraordinaire. J’espère que vous les trouverez utiles.

La pratique de la résilience

Chaque fois que vous faites face au stress, à des difficultés, au chagrin, à la douleur, à des obstacles, à des revers, à l’échec, à la déception, à la frustration, à la colère, à l’incertitude (qu’ils soient mineurs ou majeurs)… voyez cela comme une occasion d’exercer votre résilience.

Voici quelques pratiques que vous pouvez essayer :

  1. Remarquez ce que vous ne voyez pas. Lorsque vous êtes frustré, déçu, ennuyé, etc.. c’est parce que vous ne voyez que ce qui manque ou encore le « mauvais » côté des choses. Cela veut dire que vous ne voyez pas la situation dans son ensemble, vous êtes aveuglé — en ce moment où une personne est grossière envers vous, remarquez-vous qu’elle souffre, qu’elle a en elle un cœur tendre et aimant, qu’elle est en fait un don ? Remarquez-vous votre propre vivacité, la lumière du soleil qui vous illumine, les merveilleux sons de la journée qui vous environnent ? À chaque instant, la vie nous fait cadeau d’impressionnantes choses qui peuvent attirer notre attention, et lorsque nous nous concentrons uniquement sur les parties que nous n’aimons pas, nous sommes coincés dans une vision étroite, et par conséquent nous manquons de remarquer les splendeurs de la vie. Quelle est la merveille que vous ne voyez pas ?
  2. Engagez-vous pour quelque chose de plus grand que vous. En tant que père, c’est fou tout ce que je peux faire pour aider mes enfants. Je pourrais accepter de vivre une situation étonnamment désagréable, si en le faisant je les protégeais ; si en le faisant je les aidais d’une quelconque façon — et cela ne ressemblait même pas à un sacrifice. Toute personne qui sert les autres connait ce sentiment : quand on fait du bien aux autres, l’inconfort dans lequel nous nous retrouvons n’est qu’une arrière-pensée. Ainsi, lorsque vous faites face à des difficultés, si vous pouvez relier votre tâche à une chose plus grande que vous-même, comme servir les autres et pas seulement vous-même… les difficultés deviennent beaucoup plus insignifiantes. De cette façon, chaque difficulté peut être considérée comme rien du tout.
  3. Faites preuve de compassion (envers vous-même et les autres). Quand vous souffrez, remarquez simplement cela. Souhaitez-vous la paix et le bonheur, comme vous souhaiteriez la paix à un de vos proches qui souffre. Si quelqu’un en face de vous est en colère, irrité… souhaitez-lui également la paix. Chaque interaction difficile est une occasion pour exercer cette compétence clé.
  4. Considérez les problèmes comme un facteur de croissance. Lorsque vous rencontrez un revers, ce n’est pas la fin du monde… ce n’est qu’un épisode. Aucun voyage digne de ce nom n’est exempt d’inconfort et de revers. Si nous voulons grandir, nous devons relever des défis. Ainsi, je vous encourage à voir la beauté de chaque défi que vous rencontrez au lieu d’y penser négativement. Considérez chaque défi comme faisant partie de votre chemin vers la croissance personnelle.
  5. Pratiquez la flexibilité et l’adaptation. La rigidité n’apporte que de la frustration. Si nous pouvons apprendre à être flexibles et à nous adapter à tout changement de situation, non seulement nous serons plus heureux, mais nous réussirons également mieux dans ce que nous entreprenons. Ainsi, lorsque vous vous trouvez dans une situation difficile, demandez-vous comment vous pouvez vous exercer en vue d’améliorer votre flexibilité. Lorsque vous avez subi un échec, demandez-vous comment vous pouvez vous adapter et vous améliorer afin d’avoir plus de chances de réussir lors de la prochaine tentative. Voyez cet échec comme une occasion de vous améliorer, de devenir plus flexible dans votre façon de penser, de toujours parvenir à vous adapter.
  6. Trouvez de la déliciosité, du plaisir et de la joie dans toutes les situations. Chaque situation incertaine, désagréable ou difficile… contient en elle une sorte d’émerveillement, une sorte de déliciosité, une sorte de plaisir et de joie. Il faut juste que nous trouvions cet aspect de la situation, que nous lui ouvrions nos cœurs. Il faut que nous cessions d’essayer de rejeter cet aspect. Au lieu de cela, il faut que nous le voyions pour la première fois, comme un petit enfant pourrait le faire, et que nous constations la merveille qu’est ce moment dans notre vie.
  7. Considérez que vous pouvez apprendre de tout. Chaque situation que vous traversez est un enseignant. Vous pouvez rejeter la leçon et la voir comme une chose que vous ne voulez pas, ou vous pouvez ouvrir votre esprit à ce qui vous arrive et comprendre ce que vous enseigne cette situation, cette personne, ce revers. Laquelle des leçons ci-dessus vous enseigne-t-elle ? Laquelle des pratiques ci-dessus vous donne-t-elle l’occasion de vous améliorer ? Découvrez-la, et vous aurez une chance d’améliorer votre résilience.Chaque instant, vous avez le choix. Voulez-vous succomber à vos difficultés, souhaitez-vous qu’elles s’évaporent toutes… ou voulez-vous qu’elles vous rendent plus forts, qu’elles vous enseignent, qu’elles vous permettent de profiter pleinement de leurs brillantes leçons et expériences passionnantes ?

    À chaque instant, vous avez l’occasion de vous exercer. Ce n’est pas facile, mais c’est la voie de la résilience et de l’amour.

    J’espère que cet article vous aura permis d’avoir une autre vision de vos dits « problèmes » ou « inconforts » du moment. A présent, c’est à vous de choisir comment vous souhaitez voir les choses.

    Merci et à bientôt ^_^

 

WakeUp #53 : Êtes vous dans le flow ?

 

Savez-vous ce qu’est le flow ? Cet état de bien-être intérieur qui arrête le temps et fait taire notre ego. N’est-ce pas ce que nous recherchons tous dans nos vies ? Mais en quoi consiste-t-il et comment l’activer ?

En psychologie positive, le flow (littéralement flux en anglais), ou la zone, est un état mental atteint par une personne lorsqu’elle est complètement plongée dans une activité qu’elle aime et se trouve dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement.

Fondamentalement, le flow se caractérise par l’absorption totale d’une personne dans son occupation avec une sensation de distorsion de la perception du temps. L’activité devenant elle-même une source de satisfaction absolue. En bref, quand nous adorons faire quelque chose et que nous sommes totalement absorbé par notre tâche, nous ne voyons pas le temps défiler… ça vous parle ?

Une concentration intense focalisée sur le moment présent.
Atteindre le flow se dit aussi « être dans la zone »

Ce concept, élaboré par le psychologue Mihály Csíkszentmihályi, a été largement repris dans de nombreux domaines, du sport à la spiritualité en passant par l’éducation et la séduction, bien qu’il ait existé depuis toujours sous d’autres formes, principalement dans les religions orientales.

Selon Csíkszentmihályi, le flow est un état totalement centré sur la motivation. C’est une immersion totale, qui représente peut-être l’expérience suprême, en employant les émotions au service de la performance et de l’apprentissage. Dans le flow, les émotions ne sont pas seulement contenues et canalisées, mais en pleine coordination avec la tâche s’accomplissant. Grâce aux recherches de ce pionnier en la matière, nous savons désormais que nous sommes tous en capacité de mettre le flow dans de notre vie. L’excellente nouvelle est que cela est à la portée de chacun d’entre nous.

Le trait distinctif du flow est un sentiment de joie spontanée,
voire d’extase pendant une activité que l’on aime faire.


Le 
flow, un accès direct au bonheur

Et si je vous disais que l’acquisition des biens matériels ne joue en rien sur le flow, le croiriez-vous ? C’est pourtant ce que démontrent les études de ce psychologue hongrois. La belle maison, la piscine dans le jardin ou la montre en or n’ont pas vraiment d’impact sur le bonheur, en tout cas pas sur le long terme. Par contre, le fait de se consacrer pleinement à une activité qui nous fait plaisir nous mène directement à l’état extatique dont il est question. Mais ce n’est pas si simple que cela en a l’air. Car cette expérience intense qui nous fait dire « voilà pourquoi la vie mérite d’être vécue » n’est pas entretenue par la majorité des individus.
Pourtant, elle est à la portée de tous. L’idée repose principalement sur le
fait d’avoir le sentiment de créer quelque chose de nouveau, en étant absorbé en totalité par la tâche effectuée. A tel point que le corps disparaît, tout comme la faim, la fatigue, la notion du temps ou l’image de soi.

Comment entretenir ce flux spontané ?

Oubliez les heures perdues devant la télévision ou les réseaux sociaux (à moins de rechercher une information précise), vous ne trouverez jamais le flow dans une action où vous êtes passif, voire apathique.
Cherchez plutôt du côté de vos passions, de ce qui vous sort de la routine quotidienne, de ce qui vous fait passer dans une autre réalité. Certains auront juste besoin d’écrire ou de dessiner, pour d’autres de jouer d’un instrument de musique ou de chanter, de peindre ou faire du sport. Les artistes sont les champions pour vivre pleinement le flow.

 

« Paradoxalement, c’est lorsque l’individu agit librement pour le plaisir de l’action elle-même et non pour un autre motif qu’il apprend à devenir plus qu’il n’était auparavant »,
atteste Csíkszentmihályi,

La majorité des spécialistes en psychologie positive s’accordent à dire que le flow est particulièrement accessible aux personnes compétentes dans un domaine en particulier. Ces dernières ont développé des techniques de telle sorte qu’elles agissent avec facilité, spontanéité et sans effort. Si vous désirez connaître l’état de flow, ne visez pas absolument le succès ou toute forme de récompense. Lâchez prise quant au résultat à atteindre et concentrez-vous uniquement sur ce qui vous anime et qui réunit plaisir et compétences.

Au final, à retenir…

Focalisez sur vos points forts ! C’est un des secrets. Certes, la société ne nous a pas toujours encouragés à penser de cette façon. Pourtant, les solutions reposent, en partie bien sûr, sur cet état d’esprit pour un mieux-être avec soi-même et avec les autres. « Pour entrer dans cet état de concentration intense, il faut s’appuyer sur ses points forts, ses qualités et réorganiser toute notre vie autour de notre travail, de nos amours, de nos loisirs, de nos amis et de nos relations familiales », martèle l’américain Martin Selgiman, une autre sommité en psychologie. En soulignant ce qui vous rend unique et ce que vous adorez faire, vous pourrez alors connaître le flow, qui n’est pas réservé qu’aux autres.

A vous maintenant ! Combien de temps pourriez-vous libérer pour trouver ce canal propice au bonheur ?
Qui comprend la détente, le développement de vos capacités, de votre créativité, de votre performance, de votre motivation, de votre confiance en vous et de…. votre plaisir. Car le flow tient en lui tout ceci à la fois.

Cette sensation que vous avez expérimentée peut-être de façon fugace est là, disponible pour vous.
Il suffit de la chercher, puis de l’entretenir. Alors…. à vos passions les amis !

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WakeUp #50 : MBSR… comment trouver le bonheur ?

 

Le Docteur Jon Kabat-Zinn est le créateur de la Méthode MBSR
(Mindfulness Based Stress Reduction)
Traduction : « Réduction du stress basé sur la pleine conscience ».

Il a été le premier à introduire la pleine conscience en Occident à la fin des années 70. Il a su transcrire les enseignements des sagesses orientales dans un langage accessible et a aussi consacré des études scientifiques à ce sujet.

La science a constaté les effets positifs de la pleine conscience sur le cerveau, le système immunitaire et les relations sociales.

Quel est selon vous le meilleur moyen de trouver le bonheur ?

Le plus important, c’est de méditer ou d’effectuer des exercices de pleine conscience, de préférence chaque jour. Prendre le temps de s’assoir sur son coussin de méditation ou de s’allonger, c’est un geste radical en faveur de sa santé mentale. Beaucoup croient que méditer, c’est ne rien faire ! L’être humain est très fort pour agir, pour obtenir des résultats. La pleine conscience, c’est tout le contraire : elle nous fait passer du mode « faire » au mode « être ». C’est reconnaître que chaque instant est déjà, ici et maintenant, un moment exceptionnel et extraordinaire.

Pourquoi est-il si difficile de vivre l’instant présent ?

Nous n’avons jamais appris à le faire. Dans notre cerveau, le muscle de l’attention est ramolli. En moins d’une seconde, nous re-basculons dans notre mental, nous laissant entraîner hors de l’instant présent par toutes sortes de pensées et de sentiments sur le passé et l’avenir. Notre esprit est tel un tigre qui traîne sa proie de tous les côtés. Pratiquer la pleine conscience n’est rien d’autre que faire travailler le muscle de l’attention : plus on l’exerce, plus il se renforce, et mieux on arrive à maintenir son attention ici et maintenant. Les scanners du cerveau montrent que les circuits cérébraux associés à l’expérience de l’instant présent deviennent plus actifs et que leur câblage s’épaissit. Au contraire les circuits où tournent en boucle les histoires qu’on s’invente sur soi et sur les autres deviennent plus petits et moins actifs.

Faut-il beaucoup s’entraîner pour devenir pleinement conscient ?

Il n’y a pas de règle, c’est l’attention qui compte. Le but c’est de se sentir chez soi, en soi dans la situation qui est la nôtre à ce moment-là. L’instant présent porte déjà en lui tout ce que nous croyons trouver dans l’avenir, mais nous ne nous en rendons pas compte. Nous croyons toujours avoir besoin d’autre chose pour nous sentir accomplis ou heureux, mais nous oublions que la vraie vie, c’est ici et maintenant. Voilà ! Si vous ne saisissez pas ce moment, votre vie risque de passer sans que vous vous en aperceviez…et sans que vous ayez tiré tout le parti possible des chances qui vous ont été offertes. Notre mission est de savoir qui nous sommes vraiment, de vivre la vie que nous avons à vivre et pas de devenir avocat ou médecin parce que c’est ce que voulaient nos parents.

Et quand on ne sait pas ce que l’on veut ?

C’est formidable d’en prendre conscience. Parce qu’ensuite on peut se demander : « Qui est ce moi qui ne sait pas ? » C’est là que cela devient intéressant. On se rapproche de plus en plus du coeur de soi. Le bonheur n’est pas seulement un moment d’extase, mais une sensation profonde de bien-être, associée à une acceptation de la souffrance comme une partie intégrante de la condition humaine.

N’oubliez pas que plus vous réussirez à revenir à l’instant présent,
plus vous serez heureux.

Mais la souffrance ne rend quand même pas heureux ?

Non, bien-sûr, et il est inutile de le nier. Il s’agit de comprendre que notre conscience est beaucoup plus vaste que cette souffrance. Pour moi, le meilleur exemple -souvent utilisé par le Dalaï-Lama- est celui de la mère qui prend dans ses bras un enfant qui s’est fait mal : elle accepte la souffrance du petit, reconnaît qu’il est boulversé en cet instant, tout en sachant que sa douleur va s’atténuer. Elle ne panique pas, parce qu’elle sait que ça va passer. Essayons d’être une mère pour nous-mêmes : rappelons-nous que nous savons et ignorons beaucoup plus de choses que ce que nous pensons savoir et ignorer.

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Jon Kabat-Zinn est professeur de médecine émérite à l’Université du Massachusetts aux Etats-Unis et a fondé à Boston la Clinique de réduction du stress et le Centre pour la pleine conscience. Il a mis au point une formation pour réduire le stress fondée sur la pleine conscience (MBSR, Mindfulness-Based Stress Reduction). Cette méthode associe méditation et hatha yoga et propose à des personnes atteintes de pathologies chroniques d’apprendre à mieux supporter la maladie, la douleur et le stress. Aujourd’hui son approche est appliquée dans le monde entier.

Voici certains de ses livres :

    

Cet article vous a plu ? Laissez-moi un commentaire si vous le souhaitez et je vous répondrai avec bonheur !

Merci et à bientôt ^_^

 

 

WakeUp #35 : Au Royaume de la Confiance

 

Dans un précédent article  « Connaissez-vous le hygge ? », je mentionnais que le Danemark était et reste toujours d’ailleurs à la première place du classement mondial pour le bien-être et le bonheur.

Aujourd’hui, nous pouvons aussi rajouter une valeur supplémentaire : la confiance.

En effet, je vous propose dans ce petit reportage de France 2 de voir comment les danois mettent en pratique leur fameuse manière d’être. Ce qui est intéressant, c’est de voir à quel point cela semble facile pour eux de faire confiance à l’autre et de rester dans une attitude plutôt… positive.

Peut-être pourrions-nous, de notre côté, nous en inspirer pour des domaines essentiels du quotidien tels que l’éducation et la citoyenneté ? A méditer…

Selon le chercheur Morten Frederiksen, les citoyens danois connaissent et comprennent bien leurs besoins ce qui les amènent à comprendre aussi ceux des autres d’où un niveau de confiance élevé.

La bonne nouvelle est que cela peut s’apprendre, nous pouvons donc améliorer notre propre niveau de confiance, à l’échelle individuelle afin qu’elle devienne aussi collective.

Si nous souhaitons davantage de confiance venant des autres, il est nécessaire dans un premier temps que celle-ci vienne de nous-mêmes.

« Sois le changement que tu souhaites voir dans le monde » disait Gandhi

Selon vous, comment pourrions-nous apporter davantage de confiance dans notre quotidien à tous,
avec nos enfants, nos amis, notre famille, nos collègues de travail, et les autres de façon plus générale ?

En tant que chef d’entreprise ou manager, comment pourriez-vous accorder à vos salariés et à vos collaborateurs, plus de confiance pour créer et harmoniser les liens entre les personnes ?

Sachant que vous ne pouvez pas changer les autres, que pourriez-vous faire de possible aujourd’hui dans votre réalité quotidienne pour améliorer certaines choses de vous-même afin de développer plus d’empathie et ressentir davantage de bien-être, de bonheur et de confiance ?

Je vous laisse le soin d’y réfléchir et de partager si vous le souhaitez des éléments concrets de changement pour améliorer vos relations actuelles,

Merci et à bientôt ^_^

Voici la vidéo : La confiance selon les danois.

 

 

 

 

WakeUp #29 : Aimeriez-vous être bien dans vos baskets ?

  Atelier BIEN DANS SES BASKETS !

Les 7 clés pour Libérer Votre Capital Confiance

du 25 au 26 mars 2017
Domaine du Taillé

Vous levez-vous régulièrement du mauvais pied le matin ?
Ressentez-vous un manque d’énergie et de vitalité ?
Faites-vous réellement ce qui vous plaît sur le plan professionnel ?
Comprenez-vous vos réels besoins et savez-vous les exprimer…  osez-vous les exprimer de manière claire et précise à votre entourage familial, en couple, au travail ?

Que feriez-vous à présent si vous ressentiez davantage de joie et d’énergie dans votre vie ?
Et si vous pouviez exprimer vos besoins et vos envies avec simplicité pour être confiant, positif et dynamique dans votre quotidien ?

C’est POSSIBLE et ça commence MAINTENANT si vous le décidez à PRESENT

De nombreuse personnes l’ont déjà fait, et si c’était votre tour aujourd’hui ?
Mais peut-être posez-vous cette question…

Qu’est-ce que cela va m’apporter ?

Plus d’énergie, de vitalité et de joie de vivre
Gagner en assurance et confiance en soi
Davantage d’autonomie pour gérer le stress et les émotions
Me sentir sûr de moi et de mes capacités
Être plus détendu dans mes relations avec les autres
Gérer mon quotidien sereinement car je sais ce qui est bon et juste pour moi

Avoir confiance en soi,
c’est savoir que l’on mérite le bonheur

l’Atelier BIEN DANS SES BASKETS c’est quoi au juste ?

C’est faire une pause pour ré-évaluer ce qui est important pour vous. Prendre le temps de vous écouter et être présent à vous-même pour mieux vous connaître. Pas à pas, nous vous inviterons à cheminer vers davantage de joie de vivre. Nous vous transmettrons 7 clés essentielles pour être bien dans vos baskets. Les 7C.

Avec l’énergie du groupe, vous avancerez aussi individuellement en prenant conscience de ce qui est juste de faire pour vous dans votre vie. La Bienveillance et le Non-jugement seront des clés de voûte de cet atelier.

A qui s’adresse l’Atelier BIEN DANS SES BASKETS ?

A celles et ceux qui ont envie de se sentir en harmonie avec eux-mêmes et avec les autres, de ressentir une joie profonde et durable dans leur vie, d’évoluer vers une meilleure connaissance de Soi, de se libérer de schémas limitatifs, de révéler leur talents et de se donner les moyens concrets pour réussir une évolution personnelle et professionnelle par l’action dans le présent et un futur proche.

Informations pratiques sur l’Atelier BIEN DANS SES BASKETS

 

RESERVATION :
domainedutaille.com

DATES :
du samedi 25 mars à 9h00 au dimanche 26 mars à 17h00
arrivée la veille : le 24 mars à 17h00 (optionnel mais conseillé)

TARIFS NORMAL :
Atelier seul 220€ par personne
hébergement et pension complète non compris à réserver au Domaine du Taillé

TARIF REDUIT :
Couples et demandeurs d’emploi 190€.
Possibilité de paiement en 3 fois.

Le nombre de personne est limité à 20. L’atelier s’adresse aux particuliers.
Réservation obligatoire. Le matériel nécessaire est fourni, aucun pré-requis est nécessaire,
juste votre implication et savoir sourire !

                                    Georgia VERGIER                                                      Ersilia TARANTINO
                                   Tél. : 06 78 21 69 22                                                   Tél. : 06 50 01 72 95
                                   contact@evecoaching.fr                                              contact@lifecoachet.com
                                   evecoaching.fr                                                             takejoyseriously.org

WakeUp #23 : Vivre avec légèreté ! partie 2

 

Vivre avec légèreté !
Partie 2

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Nous avons vu dans le précédent article voir Vivre avec légèreté Partie 1, que le simple fait de qualifier continuellement les choses, les personnes, les évènements de notre quotidien comme bons ou mauvais, n’étaient pas ce qui nous apportait le plus de bien-être, de bonne humeur et de bonheur dans notre vie.

Nous avons vu également, que nos attentes ne nous permettent pas non plus de nous sentir bien. Lorsque nous avons des attentes et que les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons (ce qui peut arriver souvent), nous sommes alors désappointés et frustrés. Là encore, ce sont nos attentes qui nous forcent à juger si quelque chose est bon ou mauvais.

A présent, dans cet article, nous allons voir le POURQUOI et le COMMENT ?

Pourquoi devrions-nous arrêter de juger ?
Pourquoi devrions-vous arrêter d’avoir des attentes ?

Comment faire pour nous libérer du jugement ?
Comment arrêter d’avoir des attentes ?

Le Pourquoi

Mais pourquoi faire ce changement ? Pourquoi devrions-nous arrêter de juger ? Pourquoi devrions-nous arrêter d’avoir des attentes ?

Parce que les jugements nous bloquent dans notre compréhension et peuvent ruiner notre bonheur. Quand nous jugeons, nous ne cherchons pas à comprendre, nous sommes déjà arrivés à la conclusion. Si nous arrêtons de juger, nous nous autorisons à essayer de comprendre, et alors nous pouvons agir de manière beaucoup plus intelligente, parce que nous sommes mieux informés par notre compréhension.

Juger nous rend malheureux. Tout comme nos attentes.

Quand nous laissons les jugements derrière nous, nous pouvons vivre dans le moment présent, prenant ce qui vient comme n’étant ni bon, ni mauvais, mais simplement pour ce que c’est. Nous pouvons arrêter de ruiner notre bonheur avec nos pensées et à la place… commencer à vivre.

Le Comment

Donc comment commençons-nous à faire cela ?

Par des petits pas… comme d’habitude !

1- Tout d’abord, commencez en étant plus conscient ? Tout au long de la journée d’aujourd’hui, notez quand vous commencez à faire des jugements, notez quand vous avez des attentes, et quand les choses ne se produisent pas en fonction de celles-ci. Avec le temps, vous en remarquerez de plus en plus, et vous serez plus conscient de ces types de pensées.

2- Ensuite, faites une pause à chaque fois que vous notez un jugement ou une attente. Respirez. Puis, dites-vous « Aucune attente, rien de bon ou de mauvais  » . Répétez cela et laissez partir votre jugement ou votre attente.

3- Troisièmement, essayez de voir les choses comme elles sont et de comprendre. Soyez curieux de savoir pourquoi les choses sont de la manière dont elles sont. Pourquoi les gens agissent de la manière dont ils agissent. Enquêtez, pratiquez l’empathie, essayez de vous mettre  dans la peau des autres personnes. Voyez le paysage de votre vie comme il est, sans le filtre des jugements ou des attentes.

4- Ensuite, prenez ce qui vient. Vivez-le dans le moment. Réagissez de manière appropriée, sans sur-réagir parce que cela ne s’est pas produit comme vous l’espériez ou le vouliez. Vous ne pouvez pas contrôler la vie ou les autres, mais vous pouvez contrôler comment vous réagissez.

5- Ensuite acceptez. Quand les choses se produisent, comprenez pourquoi, sans jugement, et acceptez-les comme elles sont. Acceptez les personnes pour ce qu’elles sont. Acceptez-vous vous-même, sans jugement, tel que vous êtes. Cela demande de la pratique !

6- Enfin, sachez que le moment présent, étant tel qu’il est, il contient aussi des possibilités infinies. Et ces possibilités sont ouvertes une fois que vous voyez les choses comme elles sont, sans jugement ou attente.

Si cet article vous a parlé, laissez- moi un commentaire.

Merci et à bientôt ^_^

 

Source : Habitudes Zen – Léo Babauta.

WakeUp #22 : Vivre avec légèreté ! partie 1

 

Vivre avec légèreté !
partie 1

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Quelque soit ce que le moment présent contient,
acceptez-le comme si vous l’aviez choisi.

Eckhart Tolle

Aujourd’hui, je vais suggérer un petit changement dans votre état d’esprit qui peut changer votre vie. Je ne vais pas garder le suspens plus longtemps. Le voici : ne pensez pas à tout ce qui se produit comme bon ou mauvais. Arrêtez de juger, arrêtez de vous attendre à…

C’est un petit changement -tout ce que vous avez besoin de faire est de dire : « Ce n’est ni bon, ni mauvais, cela s’est juste produit, c’est juste cela » . C’est un minuscule changement mais qui demande de l’entraînement et qui peut incroyablement vous botter les fesses !

Pourquoi ? Parce qu’avec ce petit changement, vous ne serez plus balloté de bas en haut en fonction des bonnes choses ou des mauvaises choses qui se produisent, en fonction du fait que les personnes et leurs actions soient bonnes ou mauvaises. Vous apprendrez à accepter les choses comme elles le sont et à vous déplacer dans ce paysage en pleine conscience.

Vous ne vous attendrez plus à ce que de bonnes ou de mauvaises choses se produisent, mais vous prendrez juste les choses comme elles viennent, et serez satisfait avec tout ce qui se produira. Cela veut dire que vous ne serez plus désappointé ou malheureux.

Quand certains voient certaines choses comme belles,
d’autres les voient comme laides.
Quand certains voient certaines choses comme bonnes,
d’autres les voient comme mauvaises.
Lao Tseu

 

Je vous suggère à présent un petit exercice

Pensez à quelque chose de bon qui s’est produit pour vous récemment, et comment cela a affecté votre état d’esprit. Maintenant, pensez à quelque chose de mauvais qui s’est produit, et ce que cela a fait à votre état d’esprit.

Maintenant, imaginez qu’aucun de ces évènements n’étaient ni bons ni mauvais. Ils se sont simplement produits, ils ont existé… c’est tout.

Qu’est-ce que cela change ? Comment vous sentez-vous à l’idée de ces résultats ? En quoi cela change votre bonheur, votre humeur ? Qu’est-ce que cela change au niveau de votre façon de réagir ? Quand vous arrêtez de juger les choses comme bonnes ou mauvaises, vous n’êtes plus chargé du fardeau des émotions de votre jugement et pouvez vivre plus léger et plus libre.

Rien n’est bon ou mauvais….cela EST !

Hamlet disait  :
« Il n’y a rien de bon ou de mauvais, mais penser le transforme en l’un ou l’autre ».

 

Il avait raison. Sans l’esprit humain, les choses se produisent juste. C’est seulement quand nous utilisons nos filtres ou notre jugement personnel qu’elles deviennent bonnes ou mauvaises, belles ou laides. Une mauvaise herbe est une mauvaise herbe seulement quand nous ne l’aimons pas. Les enfants sont seulement vilains si nous n’aimons pas leurs actions. La vie est terrible uniquement si nous la jugeons ainsi.

De grandes attentes

La seconde moitié de ce changement est toute aussi importante :  laisser tomber les attentes… non pas les baisser mais les éliminer.
Quand nous avons des attentes et que les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons (ce qui peut arriver assez souvent), nous sommes alors désappointés et frustrés.

Ce sont nos attentes qui nous forcent à juger si quelque chose est bon ou mauvais. Lorsque vous attendez quelque chose d’un ami, d’un collègue, d’un membre de votre famille, de votre conjoint, et qu’ils ne sont pas capables de le donner, alors cela vous énerve, vous êtes désappointé et cela engendre de la colère.

Mais que se passe-t-il si vous n’avez pas d’attentes – alors leurs actions ne seraient ni bonnes, ni mauvaises, ce seraient juste des actions. Vous pouvez les accepter sans  frustration, ni colère, ni tristesse.

Que se passe-t-il si vous partez en vacances, à un endroit pour lequel vous avez de grandes attentes et que l’endroit n’est pas ce à quoi vous vous attendiez ? Vous serez amèrement déçu, alors même que ce n’est pas la faute de l’endroit, c’est juste ainsi que l’endroit est. Ce sont vos attentes qui en sont la cause.

Quand les gens vous déçoivent, ce n’est pas leur faute, ils sont justes ce qu’ils sont, ce sont vos attentes qui sont en cause.

 

Je vous énoncerai dans un prochain article le POURQUOI et le COMMENT ?

Pourquoi devrions-nous ne pas juger ?
Pourquoi devrions-vous arrêter d’avoir des attentes ?

Comment faire pour nous libérer du jugement ?
Comment arrêter d’avoir des attentes ?

 

Source : Habitudes Zen – Léo Babauta

 

WakeUp #06 : Comment trouver la paix ?

Comment trouver la paix ?

Stress, conflits, besoin de reconnaissance, peur du regard de l’autre, des conséquences de nos choix…  nous avons toujours une raison de nous éloigner de la sérénité. Ce qui est d’ailleurs assez paradoxal, car au fond, vous savez comme tout le monde que le bien-être est une priorité et qu’il passe avant tout par nos émotions.(voir l’article : Les 5 raisons pour ne plus se préoccuper du regard des autres)

Si l’on décide d’être apaisée, on se donne le droit de trouver la paix. Je vous propose ce simple exercice. Accordez-vous 3 minutes, là maintenant. Puis prenez une feuille blanche et un stylo. Inscrivez tout ce qui vous dérange. Ce qui vous trouble, absolument tout, là tout de suite… Et gardez bien cela sous les yeux.

femme jardin zen

Notre manière de voir le monde peut être un frein pour trouver la paix intérieure

Avez-vous toujours votre feuille de papier devant vous ? Parfait ! Comme vous avez pu le remarquer, l’exercice est simple. Il n’est pas difficile de trouver ce qui ne va pas, ce qui nous trouble et nous empêche d’être détendues et sereines.

Maintenant, faites le contraire. Écrivez sur cette même feuille, ce pour quoi vous ressentez de la gratitude. Ce pourquoi vous êtes profondément heureuse. L’inspiration est moins naturelle n’est-ce pas ? C’est sans doute à cause d’une tendance à toujours nous focaliser sur ce qui nous manque, sur ce que l’on a pas.

Et il est temps de changer cela. Comment ? En étant consciente de ce réflexe négatif. En essayant tout simplement de déplacer votre focus. Au lieu de voir l’aspect le moins attractif de chaque chose, souriez à la vie, aux gens et aux situations que vous rencontrez. Essayez là, dès aujourd’hui !

Pour trouver la paix, il faut comprendre que le bonheur est avant tout un état d’esprit et qu’il vient de l’intérieur.


Sonder son être et prendre conscience de chaque instant qui passe

L’être humain a cette formidable opportunité de pouvoir réfléchir sur lui. Sur ce qui lui arrive, sur son environnement. Je vous invite donc, si vous voulez trouver la paix, à vous adonner à cette réflexion sur vos sensations, vos sentiments, le sens de votre vie et de chacun de vos choix.

Par exemple, la méditation est un merveilleux moyen de se reconnecter avec ses besoins, ses envies… et sa positivité. Essayez…!

Visualisation, respiration consciente… je vous donnerai sur ce blog de nombreux outils. Mais la personne qui doit agir…  c’est vous et vous seule ! Vous êtes la seule à pouvoir atteindre cet objectif de sérénité et comprendre que vous en êtes la créatrice et l’actrice principale.

Cet article vous a inspiré ? Vous souhaitez partager un commentaire… N’hésitez pas, je répondrai en personne à chacune d’entre vous… en attendant, prenez soin de vous.

Merci et à bientôt !