WakeUp #94 : Les 5 langages de l’amour

L’amour s’exprime de différentes manières, et nous avons tous connu à un moment donné de notre vie une personne qui exprimait son amour d’une manière différente, voire très différente, de la nôtre.

Ce genre de situation a pu ou peut encore nous faire souffrir voire même nous séparer de cette personne définitivement si nous n’y mettons pas suffisamment de conscience pour comprendre les différents langages qu’un être humain utilise pour aimer et se faire aimer de son partenaire amoureux. 

Même si notre partenaire s’exprime différemment, cela reste néanmoins de l’amour. Parfois, nous pouvons également rencontré une personne qui semble ne pas aimer ou ne pas savoir aimer. En réalité, cette dernière utilise aussi des langages de l’amour différents de ceux que nous employons nous-même.

L’amour, de même que le langage, comporte de nombreuses nuances. Gary Chapman a décrit les 5 types de langages de l’amour qui, selon lui, pouvaient exister aussi bien dans la manière de l’exprimer que dans la manière de le recevoir.

De tous les livres sur le couple en voici un qui sort largement du lot. Gary Chapman est conseiller conjugal. Il est aussi pasteur. Même si son discours est imprégné par sa croyance et ses convictions religieuses, cela n’altère en rien ce qu’il transmet sur les langages de l’amour qui concernent toute personne, croyante ou non, hétérosexuel ou non.

Il existe généralement deux types de langage que nous utilisons et avec lesquels nous nous sentons plus à l’aise pour nous exprimer et pour capter au mieux l’amour que l’on nous adresse. Nous pouvons également exprimer notre amour aux autres d’une manière et le recevoir de leur part d’une autre.

Voici les 5 langages de l’amour selon Gary Chapman :

1 – Les paroles valorisantes,
2 – Les moments de qualité,
3 – Les cadeaux,
4 – Les services rendus,
5 – Le toucher physique.

 

1 – Les paroles valorisantes :

Certaines personnes ont besoin d’amour par la communication verbale tels que des mots d’affection, des éloges, de l’apaisement avec de paroles rassurantes ou du soutien par des paroles d’encouragement pour montrer à son conjoint combien nous l’estimons. Lorsque les mots comptent davantage, l’amour s’écrit dans ce langage. Leur manière d’exprimer leur amour sera davantage définie par des paroles et lettres d’amour, où elles se sentent libres d’exprimer au travers des mots tout ce qu’elle ressentent.

Les mots peuvent avoir un pouvoir incroyable sur nous et laissent une trace sur notre comportement même s’ils n’apparaissent que de manière brève. Prendre conscience du pouvoir que nous avons sur le langage de l’amour au travers des mots nous mène à créer un nouveau monde afin d’exprimer et de recevoir l’affection et la tendresse.

Si nous avons mal agi, nous ne pouvons que l’assumer et le reconnaître.
Et si l’autre a mal agi, je peux choisir de lui faire payer ou de pardonner.

Les paroles de pardon permettent aussi de rétablir l’intimité, ce n’est pas un vague sentiment, c’est une ferme résolution.

 

Nota : Les paroles valorisantes sont autre chose que des jugements de valeur ! C’est plus impactant de dire : “j’aime tes yeux” plutôt que “tu as de beaux yeux”.  Attention, une parole valorisante n’est pas une flatterie ou une manipulation pour obtenir quelque chose de l’autre.

 

2 – Les moments de qualité :

Prendre du temps pour la personne de son coeur, c’est une manière de lui exprimer ce que l’on ressent pour elle. Réserver dans notre emploi du temps des moments de qualité à l’occasion desquels nous nous consacrons corps et âme à la personne qui nous accompagne. Ainsi, ce que nous faisons importe moins que les personnes avec qui nous le faisons.

C’est avoir une attention à l’autre totale, être dans le partage et l’échange au niveau par exemple d’une activité artistique ou sportive. Ce qui prédomine dans ce cas présent, ce n’est pas l’activité mais plutôt le moment passé ensemble.

Dans le partage d’une activité ensemble, l’un des deux au moins désire faire cette activité, et l’autre accepte de s’y associer, les deux savent la raison de la faire ensemble pour exprimer mutuellement leur amour.

3 – Les cadeaux :

Certains préfèrent exprimer leur amour en faisant des cadeaux et/ou en en recevant. Il n’est pas nécessaire que ces cadeaux soient des objets matériels, ni qu’ils coûtent cher. Ce qui compte, c’est le temps que l’on aura passé à réfléchir à quoi offrir, l’amour avec lequel on offre notre cadeau à l’autre, et l’occasion que l’on saisit de connaître davantage la personne au travers de détails. Le cadeau représente alors une manière d’exprimer l’amour que l’on ressent pour l’autre, mais pas une fin en soi pour obtenir quelque chose.

Il existe toutes sortes de cadeaux, ceux improvisés (une fleur cueillie sur le chemin ou une délicieux gâteau acheté chez le pâtissier ou fait maison), ceux onéreux ou encore une carte faite à la main avec un “je t’aime”.

Comme les autres langages de l’amour, ce langage aussi s’acquiert : je liste tous les cadeaux que mon conjoint a reçu jusqu’à présent et qu’il a appréciés.

Nota : Pour les hommes… si vous êtes tentés de réserver un superbe cadeau, tel qu’un voyage, un week-end, LE cadeau qu’elle attend depuis des mois…), sachez que les femmes dont le langage de l’amour est celui des cadeaux, seront plus satisfaites en recevant des petits cadeaux peu onéreux de manière régulière, que peu de cadeaux onéreux.

Soyez créatif et offrez un cadeau chaque semaine pour votre femme !

4 – Les services rendus :

Comme pour les autres langages, au début de la relation, les amoureux se rendent souvent naturellement des services. Il s’agit donc de rester dans la fraîcheur de cet élan.

Ce sont toutes les aides qui feraient plaisir à mon conjoint. C’est le décharger en faisant des actes ou des tâches concrètes. Ce peut être préparer un repas avec amour, prendre soin du foyer, s’occuper de nous lorsque nous sommes malade, aller faire les courses, jardiner ou sortir la poubelle. Ce sont des actes simples, et qui sont la marque d’un intérêt pour l’autre.

Ce qui se vit naturellement avant l’engagement de la vie à deux peut nécessiter ensuite une décision. Cette décision est libre : je suis invité à faire des demandes plutôt que des reproches, à prendre conscience que ce qui me parait évident ne l’est pas forcément pour mon conjoint.

Cependant, les reproches de mon conjoint indiquent quel est son langage d’amour, même si ils sont une façon -inefficace- de demander de l’amour.

Nota : Les services rendus ne sont pas ce qui est fait par obligation. Je peux rendre des services pendant 20 ans sans que cela soit une expression d’amour. Je peux même accumuler de la rancœur, si j’attends de l’autre une reconnaissance ou une contre-partie implicite.

 

5 – Le toucher physique : 

Prendre la main, embrasser, prendre dans les bras, avoir des relations sexuelles : voilà autant de façons pour faire sentir à son conjoint qu’il est aimé.

La qualité du toucher compte, car nous sentons immédiatement s’il s’agit d’un toucher affectueux ou hostile. C’est le conjoint qui va guider, pour savoir quel genre de contact le comble le plus.

Le contact physique est l’un des langages de l’amour les plus simples pour communiquer. Les personnes qui préfèrent ce type de langage aux autres aiment les caresses ainsi que les câlins et se sentent réconfortées dans les bras des personnes qu’elles aiment. 

 

A vous maintenant !

Vous connaissez à présent les cinq langages de l’amour selon Gary Chapman, peut-être sera-t-il plus facile pour vous de voir comment vous manifestez votre amour et de quelle manière votre conjoint vous le manifeste. Le fait de tous les connaître nous offre l’opportunité de savoir comment mieux nous aimer et mieux aimer son partenaire amoureux.

Peut-être pourriez-vous partagez vos prises de conscience avec votre conjoint(e) et échanger à ce sujet pour développer davantage votre amour l’un pour l’autre.

 

Merci et à bientôt ^_^

 

A lire : Les 5 langages de l’amour de Gary Chapman

 

 

 

 

 

 

 

WakeUp #85 : Comment choisir son métier idéal ?

Connaissez-vous l’étymologie du mot « travail » ?

  • Sous l’Antiquité, le terme bas latin trepalium est une déformation de tripalium, un instrument formé de trois pieux, auxquels on attachait les esclaves pour les punir.
  • Au XIIe siècle, le mot « travail » est issu du latin populaire « tripaliare », qui signifiait tourmenter, torturer avec le trepalium (instrument de torture du Moyen-Âge).
  • Aujourd’hui, ce mot désigne aussi un tourment (psychologique) ou une souffrance physique (le travail d’accouchement).

A présent, vous comprenez mieux pourquoi la grande majorité des gens souffrent en se rendant à leur travail. Sans en faire une généralité, il est pourtant bien réel de constater que de nombreuses personnes ne sont pas satisfaites et encore moins épanouies dans leur emploi.

-Avez-vous déjà ressenti du stress ou un mal-être à votre travail ?
-Ressentez-vous la boule au ventre pour vous y rendre ?
-Vous est-il déjà arrivé de ne pas vous sentir à votre place dans une équipe ?
-Vous est-il déjà arrivé de vous sentir incompétent ?
-Quel impact cela a-t-il eu sur vous (pensées, sentiments et sensations) ?
-Quel impact cela a-t-il sur votre vie personnelle aujourd’hui ?
-Quel en est le prix à payer de votre santé physique et psychique ?

Dès qu’il y a un sentiment de malaise et de mal-être concernant votre activité professionnelle, c’est que vous n’êtes plus aligné.e sur votre chemin de vie ou mission de vie. Bien s’orienter professionnellement peut non seulement vous permettre de gagner en sérénité, en confiance et en bien-être mais aussi de vous réaliser sur le plan personnel.
Alors… comment faire ?

1. Tout commence par une introspection personnelle

Pour gagner en bien-être, je vous propose de vous reconnecter à la notion de plaisir au travail. Je vous invite à écrire sur une feuille quelles sont les tâches et les actions qui vous mettent en joie et qui vous font vibrer.

Faire ce que l’on aime, et aimer ce que l’on fait.

Souvent, c’est dans ce que l’on aime faire que l’on donne le meilleur de soi. Cela implique de faire abstraction de ce que la société érige en critère de réussite (comme certains clichés tels la belle maison, le couple parfait, les beaux enfants, un animal de compagnie, un job bien payé et bien-sûr la belle voiture qui va bien pour finaliser le tout. Bien-sûr que ce tableau peut vous apporter un certain niveau de confort, du plaisir et un sentiment de sécurité, surtout si vous en avez manqué et c’est ok avec ça.
N’y voyez aucune critique, juste une caricature assez classique de notre société dans laquelle beaucoup de personnes croient pour avoir un soit disant accès au bonheur. Mais le bonheur ne se trouve pas à l’extérieur de soi sous une forme matérielle, c’est un sentiment de paix et de satisfaction profonde que personne ne peut vous retirer, il se construit au fil du temps.

Nous n’avons qu’une vie ici et maintenant, alors, autant prendre du plaisir à la vivre ! 
Qu’en pensez-vous ?

Que voulez-vous exactement ?

Identifiez avec le plus de précision possible :

  • les tâches que vous aimez faire, choisissez les verbes d’action qui vous correspondent vraiment (accueillir, voyager, écrire….)
  • l’environnement dans lequel vous aurez envie de travailler, en extérieur ou à l’intérieur, chez vous ou en dehors, etc…
  • la façon de travailler : seul ou en équipe, salarié ou indépendant, avec des enfants, des adultes ou des animaux…etc
  • les valeurs qui sont importantes pour vous : coopération, confiance, partage, bienveillance, convivialité, honnêteté, joie, respect, etc…

Le mal-être au travail survient aussi quand nous ressentons que nos valeurs profondes personnelles ne sont pas respectées.
Le fait de mettre en adéquation vos propres valeurs avec celles de votre activité professionnelle, de votre entreprise ou de votre employeur, vous permettra de ressentir plus d’harmonie et de bien-être.

Quel sens donnez-vous à votre travail ?

Pourquoi travaillez-vous ? À quoi sert votre travail ? En quoi votre travail a un impact sur la vie d’autres personnes ? Quel impact a-t-il sur vous aussi ? Lorsque l’on me demande aujourd’hui ce que je fais dans la vie, je réponds que j’accompagne les personnes à trouver leur voie, leur chemin de vie (ou talents majeurs ou mission de vie), à ressentir davantage de bien-être et de sérénité dans leur activité professionnelle et à obtenir ou à créer leur job idéal.

Comment ? En les aidant à identifier leurs talents et à les communiquer aux autres. Puis à augmenter leur confiance en eux pour passer du « travail/souffrance » au « travail/plaisir ». Je me sens fière et remplie d’énergie en faisant cela. Et vous, qui est impacté par votre travail ?

Exemple pour trouver vos verbes d’action : J’ai accompagné une jeune femme dont les verbes d’action étaient : partager, voyager, faire découvrir, parler en anglais etc… Je ne sais pas à quoi cela vous fait penser, mais, le métier de “guide touristique” m’est venu rapidement à l’esprit.

Exemple pour trouver votre environnement et votre façon de travailler la plus adéquat : j’ai accompagné une étudiante qui était en Faculté de Droit et il se trouve qu’elle ne s’y plaisait pas du tout, elle déprimait. Son environnement idéal étant l’extérieur avec des animaux donc rien à voir avec un amphithéâtre bondé de 400 personnes. Aujourd’hui, elle suit sa passion en se formant à un métier qualifiant qui se trouve être avec les chevaux et en extérieur toute la journée.

Posez-vous les questions suivantes :

  • Est-ce que vous préférez travailler seul, en binôme ou en équipe ?
  • Est-ce que vous préférez avoir un travail créatif ou exécutif ?
  • Est-ce que vous avez envie d’encadrer une équipe ?
  • Est-ce que vous préférez être un expert dans un domaine précis ?

Cela vous permettra de trouver VOTRE place, c’est-à-dire une place qui soit bonne et juste pour vous. C’est de cette manière que vous serez plus zen car votre environnement de travail vous correspondra vraiment.

Exemple pour trouver vos valeurs : une valeur, c’est ce qui est très important pour vous. Un de mes clients qui est graphiste dans un service de publicité et communication était chargé de réaliser des maquettes pour sa hiérarchie qui lui dictait exactement ce qu’elle voulait sans lui laisser la moindre initiative de création. Comme dans ses valeurs, il y avait la liberté et la créativité, il ne pouvait pas se sentir bien, car il ne se sentait ni libre ni créatif.

Posez-vous la question :
Quelles sont les valeurs les plus importantes pour moi
sur la plan professionnel ?

Pour clôturer cet article, je vous invite à réfléchir au sens que vous donnez à votre activité professionnelle.

Faites-vous partie des personnes qui attendent
18h… le week-end… les vacances et pour finir la retraite ?

La plupart des personnes disent ne pas se sentir utiles voire même qu’elles s’ennuient à leur travail, elles attendent en regardant leur montre. Triste non ? Ce qui ressort particulièrement, lorsque l’on pose la question du sens est :

Le manque de sentiment d’utilité,
Le manque de sentiment de reconnaissance,
Le manque de sentiment d’appartenance.

Nous avons besoin de savoir en quoi nous sommes utiles au monde pour nous sentir heureux. C’est notre façon de contribuer et de nous relier.

La finalité de tout cela est que la vie prend tout son sens lorsque nous savons avec précision ce à quoi nous sommes utiles et quel sens nous donnons à notre vie. Et comme tout est perpétuel changement dans la vie, nous pouvons, à tout moment, continuer à peaufiner notre cheminement.

Seuls, les sentiments d’être utile et de servir les autres rendent l’être humain plus joyeux, enthousiaste et serein. Ne serait-ce pas cela finalement le bonheur ?

Avec le coeur,

Georgia Vergier

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Merci et à bientôt ^_^

WakeUp # 75 : Trouver le calme dans le chaos

 

Existe-t-il un moyen d’échapper à ce trop plein d’informations et d’impératifs que nous avons tous dans nos vies ou faut-il suivre l’exemple de Henry David Thoreau* et se fabriquer une cabane dans les bois pour se retirer de la société et se couper de la technologie moderne ?

Vous pouvez, en effet, faire cela, certaines personnes ont d’ailleurs déjà agit en ce sens en quittant les grandes villes pour vivre dans des endroits plus calmes et naturels. Vivre plus lentement et simplement, c’est une solution.

 

Vous pouvez opter aussi pour une solution moins radicale : une vie où vous pourrez toujours réaliser des choses rapidement, avoir accès à autant d’informations que vous le souhaitez, profiter de la communication instantanée et de toutes les avancées technologiques… mais uniquement quand vous le décidez !

 

Une vie plus simple dans laquelle vous feriez seulement
les choses que vous voulez vraiment faire.

La solution existe : elle réside dans les limites à se fixer pour ne pas consommer ou faire plus que vous ne le souhaitez. Elle consiste à se focaliser davantage sur les choses les plus importantes. Imaginez une vie où vos journées de travail se dérouleraient sans la moindre tension, où votre niveau de stress serait minime, où  vous auriez la possibilité de vous concentrer véritablement sur votre travail, et où vous ne réaliseriez que quelques tâches, mais sélectionnées pour leur plus grand impact.

Vous atteindriez alors des objectifs majeurs sans le stress de devoir tout accomplir dans l’urgence.

Impossible me direz-vous ?

C’est pourtant bien réalisable, en utilisant une méthode très facile à appliquer.
Cette méthode consiste simplement à faire des choix !

A vous maintenant :

Prenez un moment tranquille rien que pour vous afin
de bien définir ce qui est vraiment important pour vous.

Quels choix avez-vous envie de faire pour atteindre ce que vous désirez dans votre vie ?

C’est important, il s’agit de votre vie, et c’est maintenant que vous la vivez.

 

Qui est Henry David Thoreau ? 
C’est un philosophe, poète et essayiste américain du XIXème siècle. Son oeuvre majeure Walden ou la vie dans les bois, publiée en 1854, délivre des réflexions sur une vie simple loin de la société, dans les bois. Il est aussi à l’origine du concept de non-violence et a inspiré de nombreuses figures telles que Martin Luther KIng, Léon Tolstoï, Proust ou plus récemment Paul Auster.

Merci et à bientôt ^_^

 

WakeUp #37 : Le pouvoir de la gratitude

 

Aujourd’hui, j’ai de la gratitude car l’inspiration me vient… et j’ai envie de vous partager une expérience merveilleuse que j’ai vécue récemment. J’étais à Paris les 11 et 12 mars derniers pour assister à un séminaire intitulé « Activez le pouvoir de la Gratitude »  avec David Laroche. Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, David Laroche est un coach et conférencier qui a interviewé aux Etats-Unis environ 200 personnalités connues dans tous les domaines pour connaître leur secret de réussite. Vous pouvez bénéficiez de ses différentes vidéos sur Youtube pour vous inspirer.

Le sujet de ce séminaire était la Gratitude et comment l’activer dans notre vie pour la rendre plus inspirante. Cet article n’a pas la prétention de vous transmettre l’enseignement de David… là, il me faudrait plusieurs jours et plusieurs pages pour vous en donner le contenu entier. J’ai simplement envie de vous faire un résumé pour pouvoir à votre tour vous en inspirer et pourquoi pas l’activer dans votre propre vie, si le coeur vous en dit.

La Gratitude c’est quoi ?

C’est la capacité à dire MERCI à quelqu’un, à ce qui se présente dans votre vie, à ce qui est.  C’est la capacité de dire MERCI pour ce que vous avez déjà dans votre vie, c’est la capacité à aimer votre passé même si il y a eu de la souffrance, c’est la capacité à aimer votre corps même si il ne vous plaît pas.

En tout premier, sachez que vous avez droit à la gratitude. Vous avez le droit d’être merveilleux ou pas, vous avez le droit d’être en colère ou en joie… là ici et maintenant tout est parfait tel que vous êtes. Souvent, on ne se donne pas le droit de faire « comme ceci » ou d’être « comme ça » et cela nous empêche d’être nous-mêmes. La gratitude, ce n’est pas être dans le plaisir ou la béatitude à 100%, c’est simplement s’apprécier tel que l’on est, c’est apprécier son chemin, son rythme, qui je suis et où j’en suis sans me juger.

On peut avoir de la gratitude pour le simple fait d’être en vie, d’avoir ses membres, ses yeux, ses sens, un toit, de la nourriture, des amis, un partenaire de vie, des enfants, un travail, la santé…ou pas d’ailleurs. Le premier petit pas c’est de reconnaître déjà toute la chance d’avoir ce que nous avons déjà et que nous avons oublié. On se rend compte réellement des choses merveilleuses que lorsque nous les perdons. Songez à votre vue…certains sont aveugles et n’ont jamais vu ni les couleurs, ni les beaux paysages, ni le visage de leur enfants. Songez à vos mains qui vous permettent de toucher, de créer… songez à vos jambes qui vous permettent de marcher, de courir ou de danser…  pensez à votre santé si précieuse ainsi qu’aux personnes que vous aimez, etc…

Ce sont des richesses dont la plupart d’entre nous n’a plus vraiment conscience.

Dans un premier temps, je vous invite à mettre votre focus non pas sur ce qui vous manque mais sur ce que vous avez déjà dans votre vie aujourd’hui et à en faire la liste précise et détaillée, puis à remercier du plus profond de votre coeur pour tout cela tous les jours.

Ayez de la gratitude pour ce qui est déjà dans votre vie.

Alors, je vous pose là maintenant cette question :

Qu’est-ce qui crée de la magie et de la gratitude dans votre vie aujourd’hui ?

Notez dans un petit carnet tous les soirs avant de vous coucher :
3 choses pour lesquelles vous pourriez avoir de la gratitude
qui se sont passées dans votre journée ou que vous avez ressenties.

Si cet article vous a inspiré, merci de me laisser un petit message les amis et à mettre un énorme LIKE sur ma page Facebook evecoaching !

Je vous aime, je vous kiff et je vous retrouve dans un prochain article !

A bientôt ^_^

WakeUp #26 : La Communication Non Violente (CNV) 2

Et si vous deveniez pour vous-même
cette oreille attentionnée,
cet ami présent et disponible ?

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Dans un précédent article Qu’est-ce que la Communication Non Violente ? je vous expliquais la signification et les différentes applications de la CNV. Dans l’article d’aujourd’hui, je vous présente une vidéo. L’interview du Dr Anne Van Stappen par la journaliste Lilou Macé connue pour avoir créé « la Télé de Lilou » (lateledelilou.com). J’ai rencontré Lilou cette année dans le sud de la France… je la trouve personnellement inspirante et merveilleuse.

Bonne vidéo et laissez moi un commentaire si vous voulez !

L’écoute profonde de soi est une façon unique d’apporter à sa vie conscience, clarté et soin. Elle engendre naturellement en nous bienveillance et attention à autrui. Tout le monde en sort gagnant ! Pourtant, ce n’est pas si simple de créer des moments de rencontre avec soi.

L’auteur vous guide à votre rythme pour identifier vos besoins grâce aux outils puissants de la Communication NonViolente®.

Voici les livres que le Dr Anne Van Stappen a écrit sur la Communication Non Violente :

Petit cahier d’exercices de communication non-violente

« Existe-t-il une façon de s’affirmer sans écraser l’autre et d’écouter l’autre sans se négliger soi-même ? Vous trouverez toutes les réponses à ces questions dans ce Petit cahier d’exercices de CNV.  »
éditeur

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Ne marche pas si tu peux danser

« Dans ce roman plein de surprise et d allant,  Anne van Stappen nous invite à nous poser une question essentielle : comment rencontrer l’autre avec bienveillance, en le respectant tout en se respectant ! »
éditeur

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Petit cahier d’exercices de bienveillance envers soi-même

« Existe-t-il une forme de «bon égoïsme» ? Quelle est la limite à la bienveillance que je peux m’offrir ? Voici un petit cahier d’exercices qui vous permettra d’apporter des réponses à ces questions importantes (…) »
éditeur

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WakeUp #25 : Qu’est-ce que la Communication Non-Violente ?

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Aujourd’hui encore de nombreuses personnes ne connaissent pas la Communication Non-Violente. Voici un article pour en expliquer la signification et les différentes applications.

La Communication Non Violente (CNV) est un processus de communication pragmatique et efficace, qui permet d’être clair, cohérent et congruent dans la communication, tout en étant ouvert et dans la compréhension de l’autre. Cette approche favorise la coopération et la résolution de conflits.

La CNV est une approche qui enrichit et potentialise les autres démarches professionnelles de management et de communication. Elle est enseignée et appliquée dans de nombreuses institutions : entreprises, administrations, hôpitaux, structures sociales et éducatives.

Elle a été mise au point par Marshall B. Rosenberg, Docteur en Psychologie, élève et collaborateur de Carl Rogers, rédacteur de nombreux livres dont «Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs».

C’est d’abord une invitation à reconsidérer notre façon de nous exprimer, d’écouter et d’entrer en relation. Nous avons en effet tous expérimenté des manières joyeuses et authentiques d’être en relation avec nous-mêmes et avec les autres. Nous vivons également des situations moins satisfaisantes où nous sommes en conflit et doutons de notre capacité à trouver avec l’autre une relation harmonieuse et constructive.

La Communication Non Violente nous propose dans ces situations une trame pour maintenir le dialogue ouvert et découvrir que les solutions aux conflits émergent de la qualité du dialogue et de la sincérité de l’intention. Les grandes lignes en sont :

  • repérer ce qui, dans notre manière de penser et de communiquer, génère de l’opposition ou, au contraire facilite la communication et désamorce les conflits
  • clarifier ce que nous vivons, notamment les enjeux ou besoins, et établir nos priorités parmi eux
  • s’exprimer de manière concise, avec des demandes claires
  • décoder l’agressivité d’autrui, c’est-à-dire ne pas la prendre contre soi de manière à garder le dialogue ouvert
  • écouter et développer une écoute empathique.

Plus qu’un processus ou un langage, la Communication Non Violente devient au fil du temps une invitation à concentrer notre attention sur ce qui est en jeu chez nous et chez l’autre, à réfléchir à notre intention : continuer à jouer à « qui a tort, qui a raison ? » ou bien (r)établir le lien ?

L’intention de la Communication Non Violente est de créer une qualité de relation et d’empathie, avec soi et avec les autres, qui permet de satisfaire les besoins fondamentaux de chacun, de manière harmonieuse et pacifique.

Marshall B. Rosenberg et ses associés enseignent et appliquent la Communication Non Violente depuis plus de 35 ans dans différents lieux du monde, y compris des zones de conflit et de violence : en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe de l’est, en Irlande, dans le Sud-est asiatique, en Amérique du sud, et aussi aux Etats-Unis, au Canada, en Europe occidentale et en Australie.

La Communication Non Violente est utilisée pour résoudre les conflits, améliorer les relations et accroître les performances dans tous les domaines de l’activité humaine :
• famille, couples
• éducation : milieu scolaire, associations de parents…
• entreprises, associations, collectivités
• justice : formation des avocats, médiation
• milieu pénitentiaire et prisons
• secteur social et auprès des jeunes
• santé (hôpitaux, EHPAD, formation continue des médecins…) et médecine du travail
• congrégations et communautés religieuses
• militants et syndicats.

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Dans un prochain article sur la Communication Non Violente, je vous présenterai la vidéo d’une interview du Docteur Anne Van Stappen, spécialiste de la Communication Non Violente, par  Lilou Macé (La Télé de Lilou).

Laissez-moi un commentaire si vous le souhaitez.

Merci et à bientôt ^_^