WakeUp #81 : Repérer et stopper la rumination

Un des freins les plus courants à l’atteinte du bonheur, ou du moins à la sérénité, est la rumination ; certains parlent même d’ébullition mentale : lorsque les pensées s’agitent et que rien ne semble pouvoir les arrêter.

Ainsi, se posent les questions suivantes :

  • Comment faire pour profiter du moment présent, comment vivre au présent ?
  • Comment réussir à apprécier l’instant ?
  • Comment arrêter de ruminer sans cesse des pensées ? 
  • Et enfin lâcher prise …

Qui n’a jamais été victime de cette rumination mentale, qui nous pompe notre énergie et nous épuise, sans nous faire avancer le moins du monde ?

Voici quelques pistes d’actions à mettre en place.

Tout d’abord, comprendre ce qu’il se passe

Quand on est en train de ruminer, quand notre esprit gamberge, c’est qu’on a quitté l’instant présent, on n’est plus présent là où on se trouve. Il s’agit donc d’abord, de chercher à trouver un moyen de revenir au moment présent.

Eckart Tolle, dans son ouvrage Le pouvoir du moment présent précise en effet que nos problèmes, qui déclenchent cette agitation mentale, ne se trouvent jamais dans l’instant présent. Ils sont toujours, soit derrière nous – et appartiennent alors au passé – soit ils représentent des projections, des inquiétudes qui concernent le futur : des décisions à prendre, des directions à choisir et pour lesquelles on s’inquiète déjà en avance.

L’être humain, par besoin d’anticiper et de diriger, est malheureusement très doué dans ce domaine.

Quelles astuces mettre en place, afin d’obtenir un résultat rapide ?

1. Mener une tâche à bien :

Décider d’agir intellectuellement et manuellement sur une tâche précise en occupant tout notre esprit à cette tâche définie. Cela permet d’aider à revenir dans le moment présent :

  • Cela s’applique à n’importe quelle tâche, même la plus sommaire, comme faire la vaisselle par exemple ou bricoler une pièce de chez soi, réparer un meuble cassé.
    L’exemple de la vaisselle est assez parlant car on a envie de s’en débarrasser rapidement. Mais il y a une autre façon de considérer un acte banal et peu attirant comme celui de faire la vaisselle.
  • Je peux décider de m’y adonner avec toute mon attention, accrue et  focalisée vers cette unique tâche à accomplir. Cela peut même devenir un acte méditatif. Je suis donc pleinement à ce que je fais.
  • Je ne fais aucune projection sur le futur, même proche, même après cette tache réalisée.

Cette action, apparemment simpliste, mais sur laquelle il faut tout de même focaliser son esprit – et l’aspect manuel de la tâche à réaliser aide cette focalisation – va générer une énorme différence de sensation par le retour instantané au moment présent.

Le mental se calme, il est apaisé.
L’acte de réalisation déclenche aussi un sentiment d’accomplissement.

2. Substituer notre émotion de rumination par une sensation physique

Remplacer la souffrance mentale due à la rumination, en portant notre attention sur ce qui est en train de se passer physiquement dans notre corps :

  • Commencez par fermer les yeux, puis observez les sensations physiques du corps à ce moment-là, quand la rumination bat son plein.
  • Cette action peut se faire assis, allongé, debout : laissez vagabonder ce que fait votre mental et ramener votre attention sur ce qui se passe à l’intérieur du corps : repérer, observer en détail les sensations dans certaines parties de votre corps, de haut en bas.
  • Certains ressentis physiques se mettent à apparaître : peut-être des tensions, dans le dos, les cervicales, des engourdissements. Il faut les laisser faire, attendre, les laisser évoluer, puis disparaître.

Cette action permet de passer en mode sensoriel. Ce mode sensoriel, souvent peu évoqué dans notre société cérébrale, permet de se couper de nos émotions, et également de se repositionner dans l’instant présent.

En conclusion

  • Isoler une tâche à accomplir, même petite, même « insignifiante » et routinière, avec un intérêt « limité », peu importe : ce qui compte est de s’y adonner complètement. Bien regarder comment se décompose cette tâche, observer les mouvements, être vraiment là, pleinement à son affaire, jusqu’à l’accomplissement final de la tâche.
  • Utiliser le revécu sensoriel pour observer ce qui se passe dans notre corps, porter l’attention sur les sensations physiques, même minimes. Laisser faire, agir tranquillement, avec douceur et tolérance envers nous-mêmes. Elles vont passer, se calmer peu à peu pour enfin disparaître.

L’esprit, ainsi allégé, repart sur des bases nettoyées.
Un espace de bien-être physique et de repos mental est ainsi obtenu.

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Merci et à bientôt ^_^

Inspiré par Vivre sans peur

WakeUp #50 : MBSR… comment trouver le bonheur ?

 

Le Docteur Jon Kabat-Zinn est le créateur de la Méthode MBSR
(Mindfulness Based Stress Reduction)
Traduction : « Réduction du stress basé sur la pleine conscience ».

Il a été le premier à introduire la pleine conscience en Occident à la fin des années 70. Il a su transcrire les enseignements des sagesses orientales dans un langage accessible et a aussi consacré des études scientifiques à ce sujet.

La science a constaté les effets positifs de la pleine conscience sur le cerveau, le système immunitaire et les relations sociales.

Quel est selon vous le meilleur moyen de trouver le bonheur ?

Le plus important, c’est de méditer ou d’effectuer des exercices de pleine conscience, de préférence chaque jour. Prendre le temps de s’assoir sur son coussin de méditation ou de s’allonger, c’est un geste radical en faveur de sa santé mentale. Beaucoup croient que méditer, c’est ne rien faire ! L’être humain est très fort pour agir, pour obtenir des résultats. La pleine conscience, c’est tout le contraire : elle nous fait passer du mode « faire » au mode « être ». C’est reconnaître que chaque instant est déjà, ici et maintenant, un moment exceptionnel et extraordinaire.

Pourquoi est-il si difficile de vivre l’instant présent ?

Nous n’avons jamais appris à le faire. Dans notre cerveau, le muscle de l’attention est ramolli. En moins d’une seconde, nous re-basculons dans notre mental, nous laissant entraîner hors de l’instant présent par toutes sortes de pensées et de sentiments sur le passé et l’avenir. Notre esprit est tel un tigre qui traîne sa proie de tous les côtés. Pratiquer la pleine conscience n’est rien d’autre que faire travailler le muscle de l’attention : plus on l’exerce, plus il se renforce, et mieux on arrive à maintenir son attention ici et maintenant. Les scanners du cerveau montrent que les circuits cérébraux associés à l’expérience de l’instant présent deviennent plus actifs et que leur câblage s’épaissit. Au contraire les circuits où tournent en boucle les histoires qu’on s’invente sur soi et sur les autres deviennent plus petits et moins actifs.

Faut-il beaucoup s’entraîner pour devenir pleinement conscient ?

Il n’y a pas de règle, c’est l’attention qui compte. Le but c’est de se sentir chez soi, en soi dans la situation qui est la nôtre à ce moment-là. L’instant présent porte déjà en lui tout ce que nous croyons trouver dans l’avenir, mais nous ne nous en rendons pas compte. Nous croyons toujours avoir besoin d’autre chose pour nous sentir accomplis ou heureux, mais nous oublions que la vraie vie, c’est ici et maintenant. Voilà ! Si vous ne saisissez pas ce moment, votre vie risque de passer sans que vous vous en aperceviez…et sans que vous ayez tiré tout le parti possible des chances qui vous ont été offertes. Notre mission est de savoir qui nous sommes vraiment, de vivre la vie que nous avons à vivre et pas de devenir avocat ou médecin parce que c’est ce que voulaient nos parents.

Et quand on ne sait pas ce que l’on veut ?

C’est formidable d’en prendre conscience. Parce qu’ensuite on peut se demander : « Qui est ce moi qui ne sait pas ? » C’est là que cela devient intéressant. On se rapproche de plus en plus du coeur de soi. Le bonheur n’est pas seulement un moment d’extase, mais une sensation profonde de bien-être, associée à une acceptation de la souffrance comme une partie intégrante de la condition humaine.

N’oubliez pas que plus vous réussirez à revenir à l’instant présent,
plus vous serez heureux.

Mais la souffrance ne rend quand même pas heureux ?

Non, bien-sûr, et il est inutile de le nier. Il s’agit de comprendre que notre conscience est beaucoup plus vaste que cette souffrance. Pour moi, le meilleur exemple -souvent utilisé par le Dalaï-Lama- est celui de la mère qui prend dans ses bras un enfant qui s’est fait mal : elle accepte la souffrance du petit, reconnaît qu’il est boulversé en cet instant, tout en sachant que sa douleur va s’atténuer. Elle ne panique pas, parce qu’elle sait que ça va passer. Essayons d’être une mère pour nous-mêmes : rappelons-nous que nous savons et ignorons beaucoup plus de choses que ce que nous pensons savoir et ignorer.

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Jon Kabat-Zinn est professeur de médecine émérite à l’Université du Massachusetts aux Etats-Unis et a fondé à Boston la Clinique de réduction du stress et le Centre pour la pleine conscience. Il a mis au point une formation pour réduire le stress fondée sur la pleine conscience (MBSR, Mindfulness-Based Stress Reduction). Cette méthode associe méditation et hatha yoga et propose à des personnes atteintes de pathologies chroniques d’apprendre à mieux supporter la maladie, la douleur et le stress. Aujourd’hui son approche est appliquée dans le monde entier.

Voici certains de ses livres :

    

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Merci et à bientôt ^_^

 

 

WakeUp #45 : La technique du faire-face à tout

Pourquoi éviter les difficultés ne marche pas !

Note : cet article est une traduction de l’article The Face Everything Technique: Why Avoiding Difficulties Doesn’t Work de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le « je » de cet article !

Nous sommes tous doués pour éviter des choses.

Nos esprits sont plus des « machines évitantes » que des « machines pensantes ». Et ce qui est incroyable c’est que nous ne sommes même pas conscients que nous évitons de penser à quelque chose.

Voici quelques exemples :

  • Au moment même où vous lisez cet article, vous êtes probablement en train d’éviter une chose difficile à laquelle vous ne voulez pas penser.
  • Nous lisons constamment des messages, des informations, des actualités, des notifications … pour éviter quelque chose à laquelle nous ne voulons pas faire face.
  • Lorsque nous faisons face à des difficultés dans la vie, nous essayons de nous dire que tout va bien parce que (terminer la phrase), ou de se concentrer sur une activité ou un engourdissant (comme l’alcool) de façon à ne pas devoir faire face aux difficultés.
  • Lorsqu’un problème survient, notre réaction est de vouloir faire autre chose, de le retarder.
  • Nous remettons à plus tard le paiement des factures, des impôts, les réponses aux mails longs, le rangement du désordre, parce que nous ne voulons pas faire face à ces difficultés.
  • Nous reportons les exercices d’entraînement parce que c’est fatiguant.

En fait, il y a des milliers d’autres exemples quotidiens, qui surviennent et que nous ne remarquons même pas, parce que nos esprits se mettent à penser à autre chose.

Maintenant essayez ceci : faites une pause d’une minute et réfléchissez à la difficulté que vous voulez essayer d’éviter en ce moment.

Vous remarquerez soit une difficulté que vous n’aimez pas, soit votre esprit se tournera rapidement pour faire autre chose dans la minute.

Ce que vous faites fait partie de ce que j’appelle la technique de faire-face à tout … que je vais expliquer dans une minute, après avoir expliqué pourquoi le fait de tout éviter est une stratégie inefficace.

L’esquive est inutile

Nos esprits veulent échapper à tout inconfort, chagrin, difficulté que nous rencontrons … et c’est une bonne stratégie pour ne pas subir temporairement une difficulté ou un chagrin. Alors, nous ressentons dans l’instant présent, un soulagement temporaire.

Mais ce qui se passe en réalité, c’est que nous sommes relégués à une vie de course. Une vie de distraction sans jamais faire face à ce qui nous accable. Nous nous tenons occupés, mais nous n’apprenons jamais à faire face à ce qui est à l’intérieur de nous, à ce que nous rencontrons.

Ceci signifie que nous sommes à la merci de nos peurs et de nos inconforts. Nous sommes comme des enfants qui ne veulent pas faire leurs devoirs, mais qui veulent un nouvel objet amusant et brillant.

Il en résulte de ne pas faire le travail le plus important (ou au moins de le remettre à plus tard au maximum). Comme c’est le cas pour le sport, l’alimentation saine, les paiements, le désordre, les relations, et autres.

En fin de compte, nous sommes généralement obligés de faire face à ces choses, c’est juste qu’elles empirent. On aurait mieux fait d’y faire face avant, avant qu’elles n’aient pris de l’ampleur.

La technique de faire face à tout

Cette technique se base sur l’idée qu’il est préférable de prendre conscience des choses, et d’y faire face en adulte, au lieu de les fuir.

Et si vous y faites face, alors elles ne prendront pas de l’ampleur.

Voici comment cela fonctionne :

  1.  Créez une prise de conscience en posant la question suivante : « Que suis-je en train de faire maintenant ? ». Tout au long de la journée, programmez des rappels ou écrivez des petites notes pour vous rappeler de demander : « Que suis-je en train de faire maintenant ? » La réponse pourrait être, « Consulter Facebook », ou bien « Changer vers un nouvel onglet de navigation », ou encore « Grignoter des chips ». Certes cette astuce est simple et banale, mais il suffit de se demander ce que vous êtes en train de faire pour réveiller la prise de conscience.
  2. Ensuite, demandez-vous : « Que suis-je en train d’éviter ? » Lorsque les choses deviennent difficiles ou gênantes, nous nous tournons automatiquement pour faire autre chose. Nous fuyons. Nous nous échappons comme des fous. Nous nous comportons ainsi toute la journée, sans la réaliser. Demandez-vous ce que vous êtes en train d’éviter : une certaine crainte, une tâche difficile, une émotion difficile, de l’inconfort, ou juste vivre dans le moment présent ? Nommez ce que vous êtes en train d’éviter.
  3. Y faire face maintenant. Il suffit de retenir cette crainte, cet inconfort, cette difficulté, dans le moment présent. Il ne s’agit pas de l’explication que vous vous faites dans votre tête, mais du sentiment physique que vous ressentez à cet instant-là. Est-ce vraiment terrible ? Eh bien vous découvrirez que ce n’est pas si difficile que ça. Gardez ce sentiment un peu plus longtemps, ensuite mettez-vous au défi.
  4. Adopter la bonne action. Maintenant que vous y avez fait face et que vous avez vu combien ce n’était pas aussi difficile que ça, vous pouvez agir en adulte et non comme un enfant : vous pouvez maintenant adopter la meilleure action. Si vous avez peur d’entreprendre une tâche, mais que vous y avez fait face et que vous remarqué que ce n’était pas aussi difficile que ça … rappelez-vous que la tâche est pour votre bien et celui des autres, ce qui est beaucoup plus important que votre petite peur. Si vous fuyez une conversation difficile avec quelqu’un parce que vous êtes contrarié, vous pouvez constater que la colère et l’offense ne sont pas un vrai problème, et vous pouvez parler à cette personne calmement et de façon convenable, avec empathie et compassion, et trouver une solution.

Bien entendu, tous les problèmes ne vont pas s’évaporer simplement en utilisant cette méthode, mais je pourrais vous dire qu’en l’adoptant, vous serez capable de faire face à plusieurs choses. Vous vous sentirez mieux en traitant l’inconfort, au lieu de le fuir comme le font la plupart des personnes. Vous vous sentirez mieux si vous ne procrastinez pas, et lorsque vous vous occupez des tâches gênantes. Vous serez plus présent et plus disposé à demeurer dans l’instant plutôt que de chercher constamment des distractions. Ceci ne se fera pas du jour au lendemain, mais avec de la pratique.

Si ça se trouve vous aurez envie de rejeter cet article, pour éviter de pratiquer cette technique. C’est aussi de la dérobade, et je vous incite à faire face à ce moment.

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Merci et à bientôt ^_^

WakeUp #31 : Célébrons nos victoires dans la lumière et la douceur

Des fêtes hyggelig ça vous dit ?

Au pays des contes d’Andersen, la période de Noël et le solstice d’été sont les deux grandes fêtes de l’année. A votre avis, quels sont les ingrédients indispensables pour passer un moment hyggelig ? En quelques mots, je vais vous en énoncer les éléments incontournables si vous souhaitez recréer cette chaleureuse atmosphère autour de vous, chez vous et en vous. Vous trouverez aussi des informations assez détaillées dans un précédent article intitulé Tout sur le hygge ou l’art du mieux-vivre ensemble à la danoise.

Faites rentrer la lumière, laissez de côté les éclairages trop directs. Le soir, allumez des bougies, des petites lampes ici et là pour créer une ambiance cosy.
Partagez des moments chaleureux en famille, entre amis ou même seul en vous réconfortant avec un délicieux dîner, un verre de vin, un bon café et savourez ces moments-là dans l’instant présent.
Posez-vous un moment après un effort. Si vous faites une ballade au froid, prenez en rentrant un temps pour boire un chocolat chaud en savourant chaque gorgée avec conscience.
Cuisinez et dégustez avec délice de bons gâteaux maison, la notion de réconfort et de plaisir font du bien au moral. Chouchoutez-vous dans ces gestes simples du quotidien.
Créez des liens avec d’autres personnes pour partager un jardin potager, faire une ballade en vélo, une rando… ou pourquoi pas redécouvrir nos bons vieux jeux de société avec joie.

Apporter une vision nouvelle
sur des gestes simples du quotidien

Une fin d’année dans la clarté

A cette période, c’est aussi l’occasion de faire un petit bilan de l’année écoulée. Mais bien souvent on ne le fait pas. Pas intéressée, pas le moral ou pas le temps… et pourtant cela peut nous être très utile pour passer à l’année suivante avec davantage de motivation. Et si aujourd’hui, on re-visitait ce fameux bilan de fin d’année sous la forme d’un petit jeu original pour réaliser avec fierté toutes les choses accomplies…et bien-sûr les célébrer ! 

1/ Ouvrez un nouveau document sur votre ordinateur et dressez une liste de 1 à 50.

2/ Mettez en titre : Les 50 choses que je suis fière d’avoir accomplies en 2016.

3/ Efforcez-vous de trouver 50 choses qui ont fait votre fierté pendant l’année écoulée. Cherchez dans tous le petits recoins de votre vie : amour, santé, relations, famille, business, finances, voyages, bien-être, bonnes actions, développement personnel, peurs affrontées, difficultés dépassées etc…

4/ A chaque fierté notée, efforcez-vous de trouver la suivante en vous demandant
« quoi d’autre ? » 
Pour celles qui auraient un peu de difficulté…. imaginez George Clooney vous demandant « What else ? » .

5/ Allez jusqu’à 50 si si je vous assure ! Notez toutes vos fiertés : les plus petites, les plus importantes, les plus classiques, les plus traditionnelles, les plus glamour, les plus WOW !!!
Bref…soyez fière de vous !

6/ Une fois votre liste terminée, glissez-la dans une enveloppe fermée et timbrée à votre adresse. Puis mettez-la en attente pour vous l’envoyer par courrier à la fin de l’année prochaine, c’est-à-dire fin 2017. Noter le dans votre agenda à l’avance pour y penser !

7/ Si cela vous a plu, répétez l’opération l’année prochaine et observez vos progrès d’année en année.

Non seulement, vos fiertés passées vous mettront en joie mais elles vous montreront à quel point vous avez progressé. Rien de tel qu’une petite piqûre de rappel de toutes ces choses que vous avez accomplies pour vous rendre compte que malgré les frustrations, les peurs et les doutes que vous avez pu avoir, vous avez accomplies de belles et grandes choses.

Le Réveillon peut être aussi l’occasion rêvée pour célébrer tous vos succès de l’année 2016.
Soyez reconnaissante… et célébrez vos victoires !


With Love, Georgia

 

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Merci et à bientôt ^_^

WakeUp #23 : Vivre avec légèreté ! partie 2

 

Vivre avec légèreté !
Partie 2

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Nous avons vu dans le précédent article voir Vivre avec légèreté Partie 1, que le simple fait de qualifier continuellement les choses, les personnes, les évènements de notre quotidien comme bons ou mauvais, n’étaient pas ce qui nous apportait le plus de bien-être, de bonne humeur et de bonheur dans notre vie.

Nous avons vu également, que nos attentes ne nous permettent pas non plus de nous sentir bien. Lorsque nous avons des attentes et que les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons (ce qui peut arriver souvent), nous sommes alors désappointés et frustrés. Là encore, ce sont nos attentes qui nous forcent à juger si quelque chose est bon ou mauvais.

A présent, dans cet article, nous allons voir le POURQUOI et le COMMENT ?

Pourquoi devrions-nous arrêter de juger ?
Pourquoi devrions-vous arrêter d’avoir des attentes ?

Comment faire pour nous libérer du jugement ?
Comment arrêter d’avoir des attentes ?

Le Pourquoi

Mais pourquoi faire ce changement ? Pourquoi devrions-nous arrêter de juger ? Pourquoi devrions-nous arrêter d’avoir des attentes ?

Parce que les jugements nous bloquent dans notre compréhension et peuvent ruiner notre bonheur. Quand nous jugeons, nous ne cherchons pas à comprendre, nous sommes déjà arrivés à la conclusion. Si nous arrêtons de juger, nous nous autorisons à essayer de comprendre, et alors nous pouvons agir de manière beaucoup plus intelligente, parce que nous sommes mieux informés par notre compréhension.

Juger nous rend malheureux. Tout comme nos attentes.

Quand nous laissons les jugements derrière nous, nous pouvons vivre dans le moment présent, prenant ce qui vient comme n’étant ni bon, ni mauvais, mais simplement pour ce que c’est. Nous pouvons arrêter de ruiner notre bonheur avec nos pensées et à la place… commencer à vivre.

Le Comment

Donc comment commençons-nous à faire cela ?

Par des petits pas… comme d’habitude !

1- Tout d’abord, commencez en étant plus conscient ? Tout au long de la journée d’aujourd’hui, notez quand vous commencez à faire des jugements, notez quand vous avez des attentes, et quand les choses ne se produisent pas en fonction de celles-ci. Avec le temps, vous en remarquerez de plus en plus, et vous serez plus conscient de ces types de pensées.

2- Ensuite, faites une pause à chaque fois que vous notez un jugement ou une attente. Respirez. Puis, dites-vous « Aucune attente, rien de bon ou de mauvais  » . Répétez cela et laissez partir votre jugement ou votre attente.

3- Troisièmement, essayez de voir les choses comme elles sont et de comprendre. Soyez curieux de savoir pourquoi les choses sont de la manière dont elles sont. Pourquoi les gens agissent de la manière dont ils agissent. Enquêtez, pratiquez l’empathie, essayez de vous mettre  dans la peau des autres personnes. Voyez le paysage de votre vie comme il est, sans le filtre des jugements ou des attentes.

4- Ensuite, prenez ce qui vient. Vivez-le dans le moment. Réagissez de manière appropriée, sans sur-réagir parce que cela ne s’est pas produit comme vous l’espériez ou le vouliez. Vous ne pouvez pas contrôler la vie ou les autres, mais vous pouvez contrôler comment vous réagissez.

5- Ensuite acceptez. Quand les choses se produisent, comprenez pourquoi, sans jugement, et acceptez-les comme elles sont. Acceptez les personnes pour ce qu’elles sont. Acceptez-vous vous-même, sans jugement, tel que vous êtes. Cela demande de la pratique !

6- Enfin, sachez que le moment présent, étant tel qu’il est, il contient aussi des possibilités infinies. Et ces possibilités sont ouvertes une fois que vous voyez les choses comme elles sont, sans jugement ou attente.

Si cet article vous a parlé, laissez- moi un commentaire.

Merci et à bientôt ^_^

 

Source : Habitudes Zen – Léo Babauta.

WakeUp #22 : Vivre avec légèreté ! partie 1

 

Vivre avec légèreté !
partie 1

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Quelque soit ce que le moment présent contient,
acceptez-le comme si vous l’aviez choisi.

Eckhart Tolle

Aujourd’hui, je vais suggérer un petit changement dans votre état d’esprit qui peut changer votre vie. Je ne vais pas garder le suspens plus longtemps. Le voici : ne pensez pas à tout ce qui se produit comme bon ou mauvais. Arrêtez de juger, arrêtez de vous attendre à…

C’est un petit changement -tout ce que vous avez besoin de faire est de dire : « Ce n’est ni bon, ni mauvais, cela s’est juste produit, c’est juste cela » . C’est un minuscule changement mais qui demande de l’entraînement et qui peut incroyablement vous botter les fesses !

Pourquoi ? Parce qu’avec ce petit changement, vous ne serez plus balloté de bas en haut en fonction des bonnes choses ou des mauvaises choses qui se produisent, en fonction du fait que les personnes et leurs actions soient bonnes ou mauvaises. Vous apprendrez à accepter les choses comme elles le sont et à vous déplacer dans ce paysage en pleine conscience.

Vous ne vous attendrez plus à ce que de bonnes ou de mauvaises choses se produisent, mais vous prendrez juste les choses comme elles viennent, et serez satisfait avec tout ce qui se produira. Cela veut dire que vous ne serez plus désappointé ou malheureux.

Quand certains voient certaines choses comme belles,
d’autres les voient comme laides.
Quand certains voient certaines choses comme bonnes,
d’autres les voient comme mauvaises.
Lao Tseu

 

Je vous suggère à présent un petit exercice

Pensez à quelque chose de bon qui s’est produit pour vous récemment, et comment cela a affecté votre état d’esprit. Maintenant, pensez à quelque chose de mauvais qui s’est produit, et ce que cela a fait à votre état d’esprit.

Maintenant, imaginez qu’aucun de ces évènements n’étaient ni bons ni mauvais. Ils se sont simplement produits, ils ont existé… c’est tout.

Qu’est-ce que cela change ? Comment vous sentez-vous à l’idée de ces résultats ? En quoi cela change votre bonheur, votre humeur ? Qu’est-ce que cela change au niveau de votre façon de réagir ? Quand vous arrêtez de juger les choses comme bonnes ou mauvaises, vous n’êtes plus chargé du fardeau des émotions de votre jugement et pouvez vivre plus léger et plus libre.

Rien n’est bon ou mauvais….cela EST !

Hamlet disait  :
« Il n’y a rien de bon ou de mauvais, mais penser le transforme en l’un ou l’autre ».

 

Il avait raison. Sans l’esprit humain, les choses se produisent juste. C’est seulement quand nous utilisons nos filtres ou notre jugement personnel qu’elles deviennent bonnes ou mauvaises, belles ou laides. Une mauvaise herbe est une mauvaise herbe seulement quand nous ne l’aimons pas. Les enfants sont seulement vilains si nous n’aimons pas leurs actions. La vie est terrible uniquement si nous la jugeons ainsi.

De grandes attentes

La seconde moitié de ce changement est toute aussi importante :  laisser tomber les attentes… non pas les baisser mais les éliminer.
Quand nous avons des attentes et que les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons (ce qui peut arriver assez souvent), nous sommes alors désappointés et frustrés.

Ce sont nos attentes qui nous forcent à juger si quelque chose est bon ou mauvais. Lorsque vous attendez quelque chose d’un ami, d’un collègue, d’un membre de votre famille, de votre conjoint, et qu’ils ne sont pas capables de le donner, alors cela vous énerve, vous êtes désappointé et cela engendre de la colère.

Mais que se passe-t-il si vous n’avez pas d’attentes – alors leurs actions ne seraient ni bonnes, ni mauvaises, ce seraient juste des actions. Vous pouvez les accepter sans  frustration, ni colère, ni tristesse.

Que se passe-t-il si vous partez en vacances, à un endroit pour lequel vous avez de grandes attentes et que l’endroit n’est pas ce à quoi vous vous attendiez ? Vous serez amèrement déçu, alors même que ce n’est pas la faute de l’endroit, c’est juste ainsi que l’endroit est. Ce sont vos attentes qui en sont la cause.

Quand les gens vous déçoivent, ce n’est pas leur faute, ils sont justes ce qu’ils sont, ce sont vos attentes qui sont en cause.

 

Je vous énoncerai dans un prochain article le POURQUOI et le COMMENT ?

Pourquoi devrions-nous ne pas juger ?
Pourquoi devrions-vous arrêter d’avoir des attentes ?

Comment faire pour nous libérer du jugement ?
Comment arrêter d’avoir des attentes ?

 

Source : Habitudes Zen – Léo Babauta

 

WakeUp #14 : Les 8 étapes pour prendre soin de sa vie

 

Les 8 étapes pour prendre soin de sa vie !

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Etape 1 : Accepter ce qui est

Accepter ma condition d’être humain. Accepter CE QUI EST et non CE QUI DEVRAIT ÊTRE. Accepter ma réalité telle qu’elle est. Accepter ce qui est réellement. Cela ne signifie pas de se soumettre, de se résigner ou même de devenir fataliste. Si je peux changer quelque chose qui ne me convient pas ou plus, je me donne le droit d’intervenir pour mettre en oeuvre le changement souhaité et je me donne les moyens concrets pour le faire. Si toutefois, je n’ai aucun pouvoir pour intervenir et agir, j’accepte ce que je ne peux changer, sinon je reste dans la souffrance.

Donne moi la force de changer les choses que je peux,
la sérénité d’accepter les choses qui sont
et la sagesse de distinguer l’une de l’autre.
                                              Marc Aurèle

Etape 2 : Connecter avec mon corps

Mon corps est le SEUL moyen de me donner l’heure juste, c’est en quelque sorte mon baromètre interne. Le corps me dit où je suis et me ramène dans l’instant présent à chaque seconde.

Etape 3 : Ecouter avec attention

Mes sensations physiques, émotionnelles et spirituelles. Se mettre à l’écoute de ses douleurs physiques et psychiques, de ses mélancolies, même si cela n’est pas toujours « agréable ».

Le regret qui revient le plus souvent quand à une personne meurt est :
j’aurai voulu vivre une autre vie, celle que j’aurai moi-même choisie
et non celle que les autres ont choisi pour moi.

Ré-apprendre à écouter à l’intérieur de soi pour réaliser les aspirations de son âme. Les sensations sont des indicateurs, elles ne sont donc pas négatives même si elles sont parfois douloureuses ou difficiles à vivre. Je les remercie de me prévenir pour pouvoir agir en conséquence. Ce qui est en lien direct avec l’étape 4.

Etape 4 : Faire alliance avec mes sensations

Ce sont mes voyants lumineux, mes points de repère. Mes meilleures alliées sont mes sensations corporelles et mes émotions. Je reste vigilante et présente à ce qui se passe en moi à chaque instant. Je reste dans l’accueil de ce qui se passe en moi. J’accueille ce qui EST.

Etape 5 : Identifier mes besoins

Comme je suis connectée à mes sensations corporelles et à mes émotions du moment, je peux me poser cette question : de quoi ai-je besoin maintenant ?

Dans ce processus j’apprends à nommer et identifier mes besoins pour moi « comme une mère pour son enfant ». N’attendez pas forcément des autres qu’ils comblent vos besoins, c’est à vous de le faire. Vous êtes aujourd’hui l’adulte qui prend soin de son enfant intérieur.

Etape 6 : Prendre la responsabilité de mes besoins

Arrêtez d’être en dépendance et d’attendre des autres. « Si ……. je serai ..…… » Nous attendons que les autres prennent soin de nous, alors que ceci est de notre propre responsabilité. Posez-vous la question suivante : Suis-je prête à prendre la responsabilité du besoin qui se présente ? C’est le début de l’autonomie, même si nous ne pouvons pas tout contrôler dans la vie.

Etape 7 : Poser mes limites

Être capable de dire à l’autre ses manques (de nourriture, d’amour, etc…) et/ou ses excès (je peux être en excès de nourriture, d’amour, etc…) et savoir dire NON si « c’est trop pour moi  » à un moment donné. Apprendre à poser ses limites, c’est un devoir pour respecter son intégrité, pour la protéger. Ecoutez à l’intérieur de vous : Suis-je toujours capable de poser mes limites ? Suis-je capable de dire là où ça va trop loin ?

                 A partir de maintenant, mon besoin n’est plus satisfait ou respecté… je dis Stop !

Suis-je capable de le dire ou je le garde en moi ? Posez-vous la question. Dire sereinement NON (sans agressivité) amorce un changement véritable. A partir d’aujourd’hui, j’ose poser mes propres limites pour me sentir bien et en harmonie avec moi-même.

Etape 8 : Poser des actes

Carl Jung disait : « Pour qu’il y ait une guérison dans votre vie, il faut 3 conditions :
-Prendre conscience de ce qui ne va pas,
-Poser des actes car la prise de conscience seule ne suffit pas pour que la guérison se mette en route,
-Persévérer.

Apprendre à être un père pour soi-même en posant des actes (action = dimension masculine).

Il est également important d’apprendre à DEMANDER sans attendre que les autres devinent et comblent nos besoins, c’est cela aussi être responsable. Je m’adresse à quelqu’un et si ce n’est pas possible, je m’adresse à quelqu’un d’autre. Je ne me mets pas en dépendance, j’avance et je garde mon pouvoir.

 

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Merci et à bientôt !