WakeUp #81 : Repérer et stopper la rumination

Un des freins les plus courants à l’atteinte du bonheur, ou du moins à la sérénité, est la rumination ; certains parlent même d’ébullition mentale : lorsque les pensées s’agitent et que rien ne semble pouvoir les arrêter.

Ainsi, se posent les questions suivantes :

  • Comment faire pour profiter du moment présent, comment vivre au présent ?
  • Comment réussir à apprécier l’instant ?
  • Comment arrêter de ruminer sans cesse des pensées ? 
  • Et enfin lâcher prise …

Qui n’a jamais été victime de cette rumination mentale, qui nous pompe notre énergie et nous épuise, sans nous faire avancer le moins du monde ?

Voici quelques pistes d’actions à mettre en place.

Tout d’abord, comprendre ce qu’il se passe

Quand on est en train de ruminer, quand notre esprit gamberge, c’est qu’on a quitté l’instant présent, on n’est plus présent là où on se trouve. Il s’agit donc d’abord, de chercher à trouver un moyen de revenir au moment présent.

Eckart Tolle, dans son ouvrage Le pouvoir du moment présent précise en effet que nos problèmes, qui déclenchent cette agitation mentale, ne se trouvent jamais dans l’instant présent. Ils sont toujours, soit derrière nous – et appartiennent alors au passé – soit ils représentent des projections, des inquiétudes qui concernent le futur : des décisions à prendre, des directions à choisir et pour lesquelles on s’inquiète déjà en avance.

L’être humain, par besoin d’anticiper et de diriger, est malheureusement très doué dans ce domaine.

Quelles astuces mettre en place, afin d’obtenir un résultat rapide ?

1. Mener une tâche à bien :

Décider d’agir intellectuellement et manuellement sur une tâche précise en occupant tout notre esprit à cette tâche définie. Cela permet d’aider à revenir dans le moment présent :

  • Cela s’applique à n’importe quelle tâche, même la plus sommaire, comme faire la vaisselle par exemple ou bricoler une pièce de chez soi, réparer un meuble cassé.
    L’exemple de la vaisselle est assez parlant car on a envie de s’en débarrasser rapidement. Mais il y a une autre façon de considérer un acte banal et peu attirant comme celui de faire la vaisselle.
  • Je peux décider de m’y adonner avec toute mon attention, accrue et  focalisée vers cette unique tâche à accomplir. Cela peut même devenir un acte méditatif. Je suis donc pleinement à ce que je fais.
  • Je ne fais aucune projection sur le futur, même proche, même après cette tache réalisée.

Cette action, apparemment simpliste, mais sur laquelle il faut tout de même focaliser son esprit – et l’aspect manuel de la tâche à réaliser aide cette focalisation – va générer une énorme différence de sensation par le retour instantané au moment présent.

Le mental se calme, il est apaisé.
L’acte de réalisation déclenche aussi un sentiment d’accomplissement.

2. Substituer notre émotion de rumination par une sensation physique

Remplacer la souffrance mentale due à la rumination, en portant notre attention sur ce qui est en train de se passer physiquement dans notre corps :

  • Commencez par fermer les yeux, puis observez les sensations physiques du corps à ce moment-là, quand la rumination bat son plein.
  • Cette action peut se faire assis, allongé, debout : laissez vagabonder ce que fait votre mental et ramener votre attention sur ce qui se passe à l’intérieur du corps : repérer, observer en détail les sensations dans certaines parties de votre corps, de haut en bas.
  • Certains ressentis physiques se mettent à apparaître : peut-être des tensions, dans le dos, les cervicales, des engourdissements. Il faut les laisser faire, attendre, les laisser évoluer, puis disparaître.

Cette action permet de passer en mode sensoriel. Ce mode sensoriel, souvent peu évoqué dans notre société cérébrale, permet de se couper de nos émotions, et également de se repositionner dans l’instant présent.

En conclusion

  • Isoler une tâche à accomplir, même petite, même « insignifiante » et routinière, avec un intérêt « limité », peu importe : ce qui compte est de s’y adonner complètement. Bien regarder comment se décompose cette tâche, observer les mouvements, être vraiment là, pleinement à son affaire, jusqu’à l’accomplissement final de la tâche.
  • Utiliser le revécu sensoriel pour observer ce qui se passe dans notre corps, porter l’attention sur les sensations physiques, même minimes. Laisser faire, agir tranquillement, avec douceur et tolérance envers nous-mêmes. Elles vont passer, se calmer peu à peu pour enfin disparaître.

L’esprit, ainsi allégé, repart sur des bases nettoyées.
Un espace de bien-être physique et de repos mental est ainsi obtenu.

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Merci et à bientôt ^_^

Inspiré par Vivre sans peur

WakeUp #80 : Alchimisez vos frustrations

 

Dans notre vie de tous les jours, la frustration est l’une des plus fréquentes sources de difficultés pour la plupart d’entre nous, une chose insignifiante peut nous frustrer pour toute la journée, voir plus. 

Prendre conscience de la fréquence à laquelle nous sommes frustrés ne résout pas vraiment le problème. Quelqu’un qui vous fait remarquer que vous êtes frustré ne fait que vous irriter encore davantage.

Comment alors se débarrasser de nos frustrations et retrouver son calme ?

Comment pouvons-nous retrouver un sentiment de paix juste après que nos émotions négatives se soient déclenchées ?

La réponse ne se trouve pas à l’extérieur car nous n’avons pas le pouvoir de rendre les choses qui nous entourent moins frustrantes. On pourrait en vain espérer des choses telles que :

  • Voir les gens se comporter comme nous voudrions qu’ils le fassent (avec considération),
  • Voir les choses se dérouler comme nous le souhaiterions,
  • Voir notre maison ou notre lieu de travail bien rangé, calme et agréable,
  • Obtenir du calme lorsque nous voulons ce calme,
  • Être plus discipliné par rapport à tous les travaux dans lesquels nous voulons investir,
  • Voir les gens remettre les choses là où elles devraient être,
  • Voir les dirigeants du monde agir de la manière dont nous voulons qu’ils le fassent,
  • etc…

Comme vous pouvez l’imaginer, il n’est pas possible que toutes ces choses se réalisent. Nous n’avons pas les moyens de contrôler les autres et les évènements dans le monde. Les choses ne peuvent simplement pas se passer comme nous le voulons. Et lorsque les choses ne se passent pas comme nous le voulons… nous ressentons de la frustration.

Nous ne pouvons pas résoudre le problème en essayant de régler la situation extérieure. La réponse doit venir de l’intérieur.

Commencez à changer de l’intérieur

Lorsque quelqu’un se montre grossier envers nous, c’est frustrant de penser que nous devons être la personne qui doit changer sa réaction. Pourquoi ne peut-il pas simplement revoir sa manière d’agir ? Mais au fond, une partie de nous sait déjà que nous ne pouvons pas le changer, et nous connaissons la conséquence : la frustration !

Une fois encore, nous devons accepter le fait que la solution à notre frustration ne se trouve qu’à l’intérieur de nous.

Si vous êtes prêt.e pour le changement intérieur, alors commencez par ce processus :

  • Observez quelle est votre tendance habituelle aux situations extérieures frustrantes (le déclencheur).
  • Considérez le résultat que cette tendance apporte. Par exemple, si vous avez l’habitude d’être frustré et rancunier en vous posant des questions comme : « Pourquoi doivent-ils agir comme cela ? »… alors le résultat pourrait être l’insatisfaction, le stress et une détérioration de la relation. Cela peut se manifester aussi par de la colère et du défoulement contre quelqu’un. Puis on se fait bien souvent dans notre tête tout un film qui ne fait que nourrir le ressentiment. Notre mental se met alors en route et comme j’ai l’habitude de le dire, nous ressassons notre histoire « pourrie ».

Il y a donc un déclencheur (la situation extérieure que nous n’aimons pas) et une tendance (notre réaction habituelle au déclencheur) puis un résultat de la tendance (frustration, insatisfaction, déchainement, dégradation de la relation).

Maintenant, je vous invite à répondre aux questions suivantes : Voulez-vous continuer à obtenir ce même résultat ?
Est-ce que ce même résultat vous profite-t-il ? Vous sentez-vous satisfait de ce même résultat encore et encore ?

Si ce n’est pas une habitude qui vous profite, vous pouvez commencer à en créer une nouvelle.

Créez une nouvelle habitude, une nouvelle tendance

Quelle habitude vous serait plus utile ?

Vous pourriez envisager le scénario qui suit : « Je constate que cette personne ou cette situation n’est pas ce que je désire ou ce que j’aime. Je me demande si je peux m’ouvrir et être curieux à son sujet. Je me demande s’il y a un moyen d’être reconnaissant pour ce moment qui m’est donné. Je me demande si je peux trouver un moyen d’aimer ce moment dans son entièreté, je me demande si je peux l’accepter sans juger, je me demande même si je peux avoir de la gratitude pour ce que je suis en train de vivre. »

Cette habitude pourrait être beaucoup plus utile. Essayez et vous verrez.
Sinon, créez votre propre nouvelle habitude.

Ensuite, commencez à enraciner cette nouvelle habitude et à remplacer progressivement l’ancienne. Il est essentiel de s’entrainer, ne vous attendez pas à y arriver immédiatement. Je vous invite à expérimenter encore et encore.

Voici comment mettre en place la nouvelle habitude :

  • Notez lorsque votre ancienne habitude est activée par l’un de vos déclencheurs habituels (une chose que vous n’aimez pas, une personne qui ne se comporte pas bien, votre incapacité à obéir à vos propres normes, etc.).
  • Interrompez l’ancienne habitude et ne vous y attardez pas, même si vous ne la remarquez qu’après l’avoir enclenchée. Par exemple : une minute après avoir déclenché votre ancienne habitude, vous la remarquez… vous vous arrêtez de suite et dites : « Cela ne m’aide en rien, je ne vais plus perdre mon temps avec ça. »
  • Activez votre nouvelle habitude immédiatement. Dites les mots que vous avez planifiés (comme ceux que suggérés ci-dessus), et essayez d’adopter vraiment cette attitude. Ne vous inquiétez pas si vous n’êtes pas au top au début, essayez juste de vous ouvrir à cela.
  • Voyez quel résultat vous obtenez avec cette nouvelle habitude. Faites quelques essais avant d’analyser les résultats (peut-être une dizaine d’essais). Commencez votre entraînement avec des petites frustrations, puis augmentez la difficulté au fur et à mesure.

Si le résultat est meilleur, alors continuez de vous entrainer. Si ce n’est pas le cas, créez une nouvelle habitude et essayez-la. Je vous invite à expérimenter ce qui vous conviendra le mieux. Prenez cela comme un jeu !

Soyez patient avec vous-même, et voyez cela également comme un acte d’amour envers vous-même. Considérez cette approche comme un moyen de réduire votre frustration et votre insatisfaction, et de trouver en retour la paix et le calme à l’intérieur de vous.

Ce sera un beau cadeau que vous vous ferez à vous-même et aux personnes que vous aimez !

Merci et à bientôt ^_^

 

WakeUp #40 : Pourquoi la plupart des gens ne finissent pas ce qu’ils ont commencé ?

 

Il semblerait que ce soit un trait commun à de nombreuses personnes et souvent pour des raisons différentes. Combien de ces mêmes personnes finissent-elles ce qu’elles ont commencé ?

Ceci est une chose banale et concerne de nombreux sujets. Si par exemple, nous parlons de l’écriture d’un livre, de peindre un tableau, de commencer un sport ou de monter son entreprise, la première chose que vous allez sûrement vous dire est que vous allez vous impliquer. Vous avez beaucoup de passion au début, puis à un moment donné, après quelques temps la passion va commencer à diminuer petit à petit.

Nous pouvons parler de procrastination et d’engagement. Nous pouvons également parler de procéder par de nombreuses petites étapes accessibles pour atteindre notre but.

Le cœur du problème est le doute. Presque tout le monde se pose les mêmes questions quand on démarre une activité. On peut se dire : « Je démarre une nouvelle entreprise, mais je me demande si ça va fonctionner. Et si personne n’en veut ? J’ai tellement investi de temps et d’argent. Je souhaite vraiment que cela fonctionne  » et surtout « Est-ce que je vais y arriver ? ».

Alors… que faites-vous ?

-Dans un premier temps, vous sentez déjà la peur de démarrer. Puis arrivent -non loin derrière- le doute et l’anxiété.

-Dans un deuxième temps et surtout, vous allez vous attacher au résultat escompté.

Mais comment ne pouvons-nous pas être attaché à ses futurs résultats ? C’est normal de s’en inquiéter me direz-vous ? Comment pouvons-nous atteindre nos objectifs et rester sur la bonne voie sans être attaché à ce qui se passe réellement ? Est-ce réellement possible ?

Je vais vous raconter l’histoire d’un événement artistique qui a lieu chaque année à côté de Reno aux Etats-Unis, c’est Burning Man, où environ 65.000 à 70.000 personnes de tous les horizons se réunissent. La chose la plus intéressante à ce propos, c’est qu’ils font beaucoup d’œuvres d’art monumentales en extérieur. Les artistes créent leurs sculptures sur une année complète afin de les vendre souvent une véritable petite fortune lors de cet évènement.

Savez-vous ce qu’ils font avec tout cela à la fin de l’événement ? Ils les brûlent !

Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas attachés au résultat final.

C’est le processus d’aimer ce que vous faites qui est important. Vous appréciez le processus de création et vous vous permettez d’apprécier le moment de créer ainsi que son cheminement.

Ils brûlent leurs œuvres car ils ne sont pas attachés à des résultats ou des résultats à venir. Ce n’est que le processus, ils se sont intéressés uniquement à cela.

La beauté et la créativité, créer et faire.

Que pouvons-nous comprendre de cela ?

Si nous ne sommes pas attachés à nos résultats, il n’y aura pas de peur. Vous êtes dans vos peurs uniquement si vous pensez ne pas avoir le résultat désiré. Et s’il n’y avait aucune issue à avoir ? Que feriez-vous de votre peur ? Rien.

Vous pouvez avoir l’intention de générer un million d’euros cette année, mais vous ne devez pas être attaché à cela.

Mais ne doit-on pas être engagé à son résultat ? Oui, bien sûr, mais cela ne signifie pas que vous deviez y être fixé.

L’engagement et l’attachement sont deux choses différentes.

L’attachement est un élément émotionnel.
L’engagement est un processus.

Je vous invite à créer une intention afin d’avoir une vision pour votre vie, mais je vous propose de ne pas vous attacher à quoi que ce soit parce que l’attachement crée la souffrance.

« La première cause de ma souffrance est de croire que je dois obtenir
ce que je veux pour être heureux ».
Bouddha

Relisez cela … « La première cause de ma souffrance est de croire que je dois obtenir ce que je veux pour être heureux ». Vrai ou vrai ?

Voici le problème. Si vous vous devez d’obtenir ceci ou cela pour être heureux, sachez qu’il y aura de nombreuses fois où vous ne recevrez pas exactement ce que vous voulez et de ce fait vous aurez toujours peur de souffrir.

Beaucoup de gens ne finissent pas ce qu’ils commencent tout simplement parce qu’ils sont trop attachés au résultat. Prenez tous les moyens afin de faire ce que vous avez à faire pour atteindre vos objectifs, mais profitez du processus plus que de vous soucier de savoir si oui ou non vous allez les atteindre. Lâcher cette forme d’attachement. Je vous invite au lâcher-prise.

Vous ne devez pas être attaché à vos intentions, les résultats ou les engagements. Vous ne devez pas être attaché à quoi que ce soit. Regardez comment votre vie pourrait être plus heureuse et réussie si vous y parveniez.

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WakeUp #27 : Les 7 clés de la confiance en soi

 

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Cette semaine, je vous propose un article légèrement différent. Il s’agit d’un podcast. J’ai été invitée à enregistrer une émission de radio à Nîmes début novembre. Cette émission est passée ce mardi 22 novembre 2016 en début d’après-midi sur RFM.

Le sujet de cette émission était la confiance en soi…vaste programme !

Je vous délivre une classification de 7 clés, qui pour moi sont essentielles pour avoir davantage de confiance en soi. Cette liste n’est bien-sûr pas exhaustive, on peut aussi avoir d’autres idées et outils pour augmenter sa confiance en soi.

D’ailleurs, si cela est votre cas et que vous souhaiteriez le partager, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire !

Je vous laisse à présent écouter les 2 podcasts en cliquant sur les liens ci-dessous :

Dans cette première partie, vous trouverez les 3 premières clés de la confiance en soi

 

Dans cette deuxième partie, vous trouverez les 4 suivantes.

 

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WakeUp #22 : Vivre avec légèreté ! partie 1

 

Vivre avec légèreté !
partie 1

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Quelque soit ce que le moment présent contient,
acceptez-le comme si vous l’aviez choisi.

Eckhart Tolle

Aujourd’hui, je vais suggérer un petit changement dans votre état d’esprit qui peut changer votre vie. Je ne vais pas garder le suspens plus longtemps. Le voici : ne pensez pas à tout ce qui se produit comme bon ou mauvais. Arrêtez de juger, arrêtez de vous attendre à…

C’est un petit changement -tout ce que vous avez besoin de faire est de dire : « Ce n’est ni bon, ni mauvais, cela s’est juste produit, c’est juste cela » . C’est un minuscule changement mais qui demande de l’entraînement et qui peut incroyablement vous botter les fesses !

Pourquoi ? Parce qu’avec ce petit changement, vous ne serez plus balloté de bas en haut en fonction des bonnes choses ou des mauvaises choses qui se produisent, en fonction du fait que les personnes et leurs actions soient bonnes ou mauvaises. Vous apprendrez à accepter les choses comme elles le sont et à vous déplacer dans ce paysage en pleine conscience.

Vous ne vous attendrez plus à ce que de bonnes ou de mauvaises choses se produisent, mais vous prendrez juste les choses comme elles viennent, et serez satisfait avec tout ce qui se produira. Cela veut dire que vous ne serez plus désappointé ou malheureux.

Quand certains voient certaines choses comme belles,
d’autres les voient comme laides.
Quand certains voient certaines choses comme bonnes,
d’autres les voient comme mauvaises.
Lao Tseu

 

Je vous suggère à présent un petit exercice

Pensez à quelque chose de bon qui s’est produit pour vous récemment, et comment cela a affecté votre état d’esprit. Maintenant, pensez à quelque chose de mauvais qui s’est produit, et ce que cela a fait à votre état d’esprit.

Maintenant, imaginez qu’aucun de ces évènements n’étaient ni bons ni mauvais. Ils se sont simplement produits, ils ont existé… c’est tout.

Qu’est-ce que cela change ? Comment vous sentez-vous à l’idée de ces résultats ? En quoi cela change votre bonheur, votre humeur ? Qu’est-ce que cela change au niveau de votre façon de réagir ? Quand vous arrêtez de juger les choses comme bonnes ou mauvaises, vous n’êtes plus chargé du fardeau des émotions de votre jugement et pouvez vivre plus léger et plus libre.

Rien n’est bon ou mauvais….cela EST !

Hamlet disait  :
« Il n’y a rien de bon ou de mauvais, mais penser le transforme en l’un ou l’autre ».

 

Il avait raison. Sans l’esprit humain, les choses se produisent juste. C’est seulement quand nous utilisons nos filtres ou notre jugement personnel qu’elles deviennent bonnes ou mauvaises, belles ou laides. Une mauvaise herbe est une mauvaise herbe seulement quand nous ne l’aimons pas. Les enfants sont seulement vilains si nous n’aimons pas leurs actions. La vie est terrible uniquement si nous la jugeons ainsi.

De grandes attentes

La seconde moitié de ce changement est toute aussi importante :  laisser tomber les attentes… non pas les baisser mais les éliminer.
Quand nous avons des attentes et que les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons (ce qui peut arriver assez souvent), nous sommes alors désappointés et frustrés.

Ce sont nos attentes qui nous forcent à juger si quelque chose est bon ou mauvais. Lorsque vous attendez quelque chose d’un ami, d’un collègue, d’un membre de votre famille, de votre conjoint, et qu’ils ne sont pas capables de le donner, alors cela vous énerve, vous êtes désappointé et cela engendre de la colère.

Mais que se passe-t-il si vous n’avez pas d’attentes – alors leurs actions ne seraient ni bonnes, ni mauvaises, ce seraient juste des actions. Vous pouvez les accepter sans  frustration, ni colère, ni tristesse.

Que se passe-t-il si vous partez en vacances, à un endroit pour lequel vous avez de grandes attentes et que l’endroit n’est pas ce à quoi vous vous attendiez ? Vous serez amèrement déçu, alors même que ce n’est pas la faute de l’endroit, c’est juste ainsi que l’endroit est. Ce sont vos attentes qui en sont la cause.

Quand les gens vous déçoivent, ce n’est pas leur faute, ils sont justes ce qu’ils sont, ce sont vos attentes qui sont en cause.

 

Je vous énoncerai dans un prochain article le POURQUOI et le COMMENT ?

Pourquoi devrions-nous ne pas juger ?
Pourquoi devrions-vous arrêter d’avoir des attentes ?

Comment faire pour nous libérer du jugement ?
Comment arrêter d’avoir des attentes ?

 

Source : Habitudes Zen – Léo Babauta