WakeUp #84 : Amour de soi ou égoïsme ?

Faites-vous partie de ceux qui ont peur de passer pour une personne égoïste si vous vous permettez de faire, d’avoir ou d’être ce que vous voulez ?

Si oui, voyons ensemble si votre peur de l’égoïsme est bien fondée.

S’aimer se reflète à travers différents comportements : répondre à nos propres besoins pour être bien, nous donner le droit d’être humain avec nos imperfections et nous permettre d’être différent sans chercher à nous changer pour faire plaisir à l’autre. Cela se traduit également par le fait de savoir que nous avons encore des blessures (d’enfance) non guéries qui nous font parfois agir de façon contraire à ce que notre coeur désire pour ensuite être capable d’aller de l’avant sans nous sentir coupable. Être égoïste signifie vouloir prendre quelque chose qui ne nous appartient pas de quelqu’un d’autre pour satisfaire nos propres désirs ou caprices.

Commençons avec des exemples dans le « AVOIR » pour vérifier si c’est de l’amour de soi ou de l’égoïsme :

  • Vous gagnez un montant d’argent et vous ne voulez pas en donner à vos proches qui s’attendent à en recevoir. Ce comportement reflète de l’amour pour soi, car vous n’enlevez rien qui appartient aux autres, vous choisissez plutôt d’écouter ce que vous voulez. C’est celui qui s’attend à en recevoir qui représente la personne égoïste.
  • Dans vos temps libres, vous avez une journée de congé et vous n’avez pas le goût d’aller visiter votre vieille maman qui s’ennuie. Ce n’est pas de l’égoïsme, mais plutôt de l’amour de soi, car votre temps n’appartient pas à votre maman. Si elle se trouve malheureuse parce que vous n’y allez pas, c’est elle qui devient égoïste.

Passons maintenant à d’autres exemples reliés au « FAIRE » :

  • Vous avez un talent ou une profession de coiffeur, par exemple, et la famille s’attend à ce que vous leur offriez le service gratuitement et sur demande. Dire non n’est pas égoïste, ça signifie plutôt que vous respectez vos limites.
  • Vous voulez aller en vacances avec votre conjoint pendant une semaine ou deux sans les enfants (quel que soit leur âge). Même si les enfants pleurent pour y aller, votre choix de les laisser avec une autre personne ne révèle pas de l’égoïsme. Encore une fois, votre temps (ou présence) ne leur appartient pas. Vous ne faites qu’écouter un besoin important pour l’harmonie de votre couple.

Voici deux autres exemples au niveau du « ÊTRE » :

  • Vous êtes malheureuse parce que vous vous sentez abandonnée par le conjoint qui travaille beaucoup. C’est égoïste de votre part de lui exiger de moins travailler afin qu’il passe plus de temps avec vous. Vous pouvez faire votre demande et lui exprimer votre préférence, mais votre conjoint n’est pas égoïste s’il sent le besoin de travailler et ne répond pas à votre demande. Il comble son besoin, donc il est dans l’amour de soi et si vous dépendez de lui pour être heureuse, vous êtes dans la peur de ne pas être aimée plutôt que dans l’amour de vous-mêle. Vous aimer dans cette circonstance, c’est accepter que si le conjoint ne peut pas être là, vous décidez de vous trouver des divertissements ou occupations qui vous rendront heureuse.
  • Vous êtes fatigué et votre soeur vous invite à une soirée familiale. Vous ne voulez vraiment pas y aller, car vous savez que vous avez plus besoin de repos que d’une sortie. Vous n’osez pas dire NON, car vous avez peur de passer pour une égoïste, puisque vous seriez la seule personne de la famille manquante. Encore une fois, ne pas y aller n’est nullement égoïste, car vous n’enlevez rien à votre famille: tout ce que vous faites est que vous ne répondez pas à leurs attentes.

Comme vous pouvez le constater, l’amour de soi, c’est être à l’écoute de ses propres besoins. Souvenez-vous que lorsque vous dites ou faites quoi que ce soit par peur d’être égoïste, vous n’agissez pas par amour pour vous-même.

En agissant par peur de quelqu’un ou de quelque chose, vous vivez automatiquement de la colère face à vous-même et, trop souvent, cette colère s’exprime envers quelqu’un d’autre, ce qui a pour effet de vous faire vivre plusieurs autres émotions.

Même si vous trouvez difficile d’agir par amour pour vous au risque d’être jugé d’égoïste aux yeux des autres, vous constaterez tous les bienfaits d’agir par amour plutôt que par peur.

De plus, vous constaterez que votre entourage sera peut-être surpris ou choqué ou déçu au début, mais au fur et à mesure que vous vous permettrez d’écouter vos besoins plutôt que de vous conformer aux attentes des autres, votre entourage vous le permettra. C’est ainsi que nous devenons conscients de notre degré d’acceptation. De plus, vos proches vous admireront d’être capable d’écouter vos besoins. Vous deviendrez un bon modèle pour eux.

Cela ne vous empêche pas de donner ou de faire plaisir aux autres, car lorsque vous le faites par amour, vous êtes assuré de recevoir des autres par amour puisqu’on obtient la récolte de ce qu’on sème.

Avec amour,

Texte inspiré par Lise Bourbeau
(auteure des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même).

WakeUp #14 : Les 8 étapes pour prendre soin de sa vie

 

Les 8 étapes pour prendre soin de sa vie !

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Etape 1 : Accepter ce qui est

Accepter ma condition d’être humain. Accepter CE QUI EST et non CE QUI DEVRAIT ÊTRE. Accepter ma réalité telle qu’elle est. Accepter ce qui est réellement. Cela ne signifie pas de se soumettre, de se résigner ou même de devenir fataliste. Si je peux changer quelque chose qui ne me convient pas ou plus, je me donne le droit d’intervenir pour mettre en oeuvre le changement souhaité et je me donne les moyens concrets pour le faire. Si toutefois, je n’ai aucun pouvoir pour intervenir et agir, j’accepte ce que je ne peux changer, sinon je reste dans la souffrance.

Donne moi la force de changer les choses que je peux,
la sérénité d’accepter les choses qui sont
et la sagesse de distinguer l’une de l’autre.
                                              Marc Aurèle

Etape 2 : Connecter avec mon corps

Mon corps est le SEUL moyen de me donner l’heure juste, c’est en quelque sorte mon baromètre interne. Le corps me dit où je suis et me ramène dans l’instant présent à chaque seconde.

Etape 3 : Ecouter avec attention

Mes sensations physiques, émotionnelles et spirituelles. Se mettre à l’écoute de ses douleurs physiques et psychiques, de ses mélancolies, même si cela n’est pas toujours « agréable ».

Le regret qui revient le plus souvent quand à une personne meurt est :
j’aurai voulu vivre une autre vie, celle que j’aurai moi-même choisie
et non celle que les autres ont choisi pour moi.

Ré-apprendre à écouter à l’intérieur de soi pour réaliser les aspirations de son âme. Les sensations sont des indicateurs, elles ne sont donc pas négatives même si elles sont parfois douloureuses ou difficiles à vivre. Je les remercie de me prévenir pour pouvoir agir en conséquence. Ce qui est en lien direct avec l’étape 4.

Etape 4 : Faire alliance avec mes sensations

Ce sont mes voyants lumineux, mes points de repère. Mes meilleures alliées sont mes sensations corporelles et mes émotions. Je reste vigilante et présente à ce qui se passe en moi à chaque instant. Je reste dans l’accueil de ce qui se passe en moi. J’accueille ce qui EST.

Etape 5 : Identifier mes besoins

Comme je suis connectée à mes sensations corporelles et à mes émotions du moment, je peux me poser cette question : de quoi ai-je besoin maintenant ?

Dans ce processus j’apprends à nommer et identifier mes besoins pour moi « comme une mère pour son enfant ». N’attendez pas forcément des autres qu’ils comblent vos besoins, c’est à vous de le faire. Vous êtes aujourd’hui l’adulte qui prend soin de son enfant intérieur.

Etape 6 : Prendre la responsabilité de mes besoins

Arrêtez d’être en dépendance et d’attendre des autres. « Si ……. je serai ..…… » Nous attendons que les autres prennent soin de nous, alors que ceci est de notre propre responsabilité. Posez-vous la question suivante : Suis-je prête à prendre la responsabilité du besoin qui se présente ? C’est le début de l’autonomie, même si nous ne pouvons pas tout contrôler dans la vie.

Etape 7 : Poser mes limites

Être capable de dire à l’autre ses manques (de nourriture, d’amour, etc…) et/ou ses excès (je peux être en excès de nourriture, d’amour, etc…) et savoir dire NON si « c’est trop pour moi  » à un moment donné. Apprendre à poser ses limites, c’est un devoir pour respecter son intégrité, pour la protéger. Ecoutez à l’intérieur de vous : Suis-je toujours capable de poser mes limites ? Suis-je capable de dire là où ça va trop loin ?

                 A partir de maintenant, mon besoin n’est plus satisfait ou respecté… je dis Stop !

Suis-je capable de le dire ou je le garde en moi ? Posez-vous la question. Dire sereinement NON (sans agressivité) amorce un changement véritable. A partir d’aujourd’hui, j’ose poser mes propres limites pour me sentir bien et en harmonie avec moi-même.

Etape 8 : Poser des actes

Carl Jung disait : « Pour qu’il y ait une guérison dans votre vie, il faut 3 conditions :
-Prendre conscience de ce qui ne va pas,
-Poser des actes car la prise de conscience seule ne suffit pas pour que la guérison se mette en route,
-Persévérer.

Apprendre à être un père pour soi-même en posant des actes (action = dimension masculine).

Il est également important d’apprendre à DEMANDER sans attendre que les autres devinent et comblent nos besoins, c’est cela aussi être responsable. Je m’adresse à quelqu’un et si ce n’est pas possible, je m’adresse à quelqu’un d’autre. Je ne me mets pas en dépendance, j’avance et je garde mon pouvoir.

 

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Merci et à bientôt !