WakeUp #67 : Vous sentez-vous dépassé ?

Au cours de notre vie, de nombreux évènements se produisent qui sont souvent indépendants de notre volonté. L’entreprise pour laquelle nous travaillons décide de réduire son personnel et nous sommes licencié, notre conjoint nous quitte, un membre de notre famille  tombe gravement malade, un de nos proches meurt subitement ou le gouvernement supprime une allocation sur laquelle nous comptions et ainsi de suite. Dans de telles situations, nous nous sentons souvent impuissants à agir pour améliorer les choses.

Il vous est certainement déjà arrivé d’avoir tout essayé pour trouver un nouvel emploi, pour aider votre famille, pour rencontrer l’âme soeur ou tout simplement pour être heureux. Mais rien ne semblait marcher. Et souvent, lorsque nous tentons de mettre en pratique une nouvelle approche, que nous cherchons à fournir le meilleur de nous-même, sans toutefois parvenir au but, nous avons peur de faire de nouvelles tentatives. Pourquoi ? Parce que nous fuyons la souffrance et que personne n’aime jouer le rôle du perdant. Personne n’aime faire de son mieux et voir à nouveau ses espoirs déçus. Et bien entendu, il n’est pas rare qu’après plusieurs déceptions, nous perdions tout désir d’essayer à nouveau ! Nous finissons par croire que rien, absolument rien, ne marchera.

Si vous vous trouvez dans une telle impasse, c’est que vous souffrez de « résignation acquise ». Vous avez littéralement appris à vous persuader que vous faites partie de ceux « qui n’y peuvent jamais rien », vous perdez toute confiance en vous et pour finir, vous baissez les bras.

La bonne nouvelle, en l’occurence, c’est que vous vous trompez. Vous avez le pouvoir d’agir ! Vous pouvez tout changer dans votre vie, dès aujourd’hui, en modifiant vos perceptions, votre vision des choses et votre façon d’agir.

« Je ne suis pas découragé,
car tout nouvel échec constitue un pas de plus vers la victoire. »

Thomas Edison

Le premier pas à faire pour changer le cours de votre vie, c’est de vous débarrasser de l’idée négative qu’il est inutile d’agir ou que vous en êtes incapable. Ok et comment faire?

Affirmer son impuissance à agir, c’est exprimer en fait que des méthodes se sont avérées inefficaces par le passé. Mais, permettez-moi de vous rappeler : votre passé n’a rien à voir avec votre avenir. C’est ce que vous faites à l’heure actuelle MAINTENANT qui compte et non pas ce que vous avez fait hier. En effet, bien des gens essaient de bâtir leur avenir en ne regardant que dans leur rétroviseur. Si vous êtes de ceux-là, ce sera à coup sûr une catastrophe. Apprenez plutôt à vous concentrer sur ce que vous pourriez faire aujourd’hui-même pour améliorer les choses, même si ce que vous faites n’est, à vos yeux, qu’un tout petit pas… il est essentiel de le faire.

C’est en persévérant qu’on arrive à son but !

♥ ACTION NOUVELLE DU JOUR ♥

A vous maintenant : Que pourriez-vous faire aujourd’hui-même en direction de ce qui compte pour vous : appeler une personne, prendre un rendez-vous, trier vos papiers, faire une ballade etc… 

L’objectif dans ce cas précis est précisément de retrouver votre confiance en vous-même et votre estime personnelle pour rebondir et aller de l’avant en direction de ce qui compte pour vous. Si vous n’y parvenez pas tout seul, j’ai une 2ème bonne nouvelle : vous pouvez à tout moment vous faire aider par un professionnel soit en coaching, soit en thérapie brève par exemple pour débloquer votre situation et poursuivre votre chemin en toute sérénité.

Petite devinette : Lorsque votre voiture tombe en panne…
chez qui l’amenez-vous pour la réparer ?

Il y a certaines rencontres que je qualifie d’exceptionnelles dans une vie. Cet article m’a été inspiré par une de celles-ci faite en 2014 avec Anthony Robbins, coach et entrepreneur américain avec 30 ans d’expérience derrière lui.

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Merci et à bientôt ^_^

georgiavergier.fr

 

WakeUp #50 : MBSR… comment trouver le bonheur ?

 

Le Docteur Jon Kabat-Zinn est le créateur de la Méthode MBSR
(Mindfulness Based Stress Reduction)
Traduction : « Réduction du stress basé sur la pleine conscience ».

Il a été le premier à introduire la pleine conscience en Occident à la fin des années 70. Il a su transcrire les enseignements des sagesses orientales dans un langage accessible et a aussi consacré des études scientifiques à ce sujet.

La science a constaté les effets positifs de la pleine conscience sur le cerveau, le système immunitaire et les relations sociales.

Quel est selon vous le meilleur moyen de trouver le bonheur ?

Le plus important, c’est de méditer ou d’effectuer des exercices de pleine conscience, de préférence chaque jour. Prendre le temps de s’assoir sur son coussin de méditation ou de s’allonger, c’est un geste radical en faveur de sa santé mentale. Beaucoup croient que méditer, c’est ne rien faire ! L’être humain est très fort pour agir, pour obtenir des résultats. La pleine conscience, c’est tout le contraire : elle nous fait passer du mode « faire » au mode « être ». C’est reconnaître que chaque instant est déjà, ici et maintenant, un moment exceptionnel et extraordinaire.

Pourquoi est-il si difficile de vivre l’instant présent ?

Nous n’avons jamais appris à le faire. Dans notre cerveau, le muscle de l’attention est ramolli. En moins d’une seconde, nous re-basculons dans notre mental, nous laissant entraîner hors de l’instant présent par toutes sortes de pensées et de sentiments sur le passé et l’avenir. Notre esprit est tel un tigre qui traîne sa proie de tous les côtés. Pratiquer la pleine conscience n’est rien d’autre que faire travailler le muscle de l’attention : plus on l’exerce, plus il se renforce, et mieux on arrive à maintenir son attention ici et maintenant. Les scanners du cerveau montrent que les circuits cérébraux associés à l’expérience de l’instant présent deviennent plus actifs et que leur câblage s’épaissit. Au contraire les circuits où tournent en boucle les histoires qu’on s’invente sur soi et sur les autres deviennent plus petits et moins actifs.

Faut-il beaucoup s’entraîner pour devenir pleinement conscient ?

Il n’y a pas de règle, c’est l’attention qui compte. Le but c’est de se sentir chez soi, en soi dans la situation qui est la nôtre à ce moment-là. L’instant présent porte déjà en lui tout ce que nous croyons trouver dans l’avenir, mais nous ne nous en rendons pas compte. Nous croyons toujours avoir besoin d’autre chose pour nous sentir accomplis ou heureux, mais nous oublions que la vraie vie, c’est ici et maintenant. Voilà ! Si vous ne saisissez pas ce moment, votre vie risque de passer sans que vous vous en aperceviez…et sans que vous ayez tiré tout le parti possible des chances qui vous ont été offertes. Notre mission est de savoir qui nous sommes vraiment, de vivre la vie que nous avons à vivre et pas de devenir avocat ou médecin parce que c’est ce que voulaient nos parents.

Et quand on ne sait pas ce que l’on veut ?

C’est formidable d’en prendre conscience. Parce qu’ensuite on peut se demander : « Qui est ce moi qui ne sait pas ? » C’est là que cela devient intéressant. On se rapproche de plus en plus du coeur de soi. Le bonheur n’est pas seulement un moment d’extase, mais une sensation profonde de bien-être, associée à une acceptation de la souffrance comme une partie intégrante de la condition humaine.

N’oubliez pas que plus vous réussirez à revenir à l’instant présent,
plus vous serez heureux.

Mais la souffrance ne rend quand même pas heureux ?

Non, bien-sûr, et il est inutile de le nier. Il s’agit de comprendre que notre conscience est beaucoup plus vaste que cette souffrance. Pour moi, le meilleur exemple -souvent utilisé par le Dalaï-Lama- est celui de la mère qui prend dans ses bras un enfant qui s’est fait mal : elle accepte la souffrance du petit, reconnaît qu’il est boulversé en cet instant, tout en sachant que sa douleur va s’atténuer. Elle ne panique pas, parce qu’elle sait que ça va passer. Essayons d’être une mère pour nous-mêmes : rappelons-nous que nous savons et ignorons beaucoup plus de choses que ce que nous pensons savoir et ignorer.

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Jon Kabat-Zinn est professeur de médecine émérite à l’Université du Massachusetts aux Etats-Unis et a fondé à Boston la Clinique de réduction du stress et le Centre pour la pleine conscience. Il a mis au point une formation pour réduire le stress fondée sur la pleine conscience (MBSR, Mindfulness-Based Stress Reduction). Cette méthode associe méditation et hatha yoga et propose à des personnes atteintes de pathologies chroniques d’apprendre à mieux supporter la maladie, la douleur et le stress. Aujourd’hui son approche est appliquée dans le monde entier.

Voici certains de ses livres :

    

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Merci et à bientôt ^_^