WakeUp #87 : Questions de coeur !


« On ne peut aimer que lorsqu’on est heureux intérieurement.
L’amour ne peut pas venir de l’extérieur, ce n’est pas comme une robe que l’on peut enfiler. »
Osho

Qui dit questions de coeur… dit relations de coeur… et bien-sûr émotions.

Essayons de mieux comprendre ce qui nous arrive quand nous ressentons des émotions. Concentrons-nous d’abord sur ce qui se passe dans notre esprit et dans notre corps, sachant désormais que ce qui se passe dans l’esprit implique un changement physique instantané.
Par exemple, saviez-vous que 5% de nos émotions remontent au niveau conscient ? Cela signifie que 95% des émotions produites dans le corps ont lieu sans que notre conscience en soit informée. Bref, nos émotions nous gèrent et pas le contraire ! La psycho-neuro-endocrino-immunologie (PNEI) a démontré que les émotions sont des molécules portant des informations produites par toutes les cellules de notre corps, instantanément, et que notre cerveau est en mesure de leur donner un sens grâce au système instinctuel-émotionnel et au néocortex. Le premier de ces deux systèmes, le plus ancien, analyse les évènements de la réalité qui nous entoure à très grande vitesse – un million de bit par seconde – ce qui en fait le système chargé de notre survie : face au danger, il faut décider très vite de se battre ou de s’enfuir. C’est notre cerveau reptilien ; remercions-le car, si nous sommes là, c’est grâce à notre instinct de survie.

Mais… il y a toujours un « mais ». Dans les temps anciens, ce système était très utile face à un fauve hostile ou affamé, mais ces dangers ne sont plus de mise aujourd’hui, heureusement ; par conséquent, notre cerveau limbique s’est mis à réagir avec la même intensité aux menaces émotionnelles. Face à une situation émotionnellement difficile, il répond alors avec la même formule qu’il employait il y a des milliers d’années : « fuite » ou « combat », ce qui de nos jours, se traduit par « sois agressif, du moins en mots, ou bien prends la fuite, éloigne-toi de ton partenaire, divorce ».

Il existe toutefois aussi le système cortical. Le néocortex, propre aux humains seulement, nous permet de prendre conscience de ce que nous vivons, d’exercer notre discernement, d’évaluer une situation, de décider comment nous comporter. S’agissant d’un circuit relativement récent, il est beaucoup plus lent que le cerveau reptilien : il n’arrive à analyser qu’un bit par seconde, et c’est pour cette raison que les sages nous conseillent de compter jusqu’à six avant de parler (ou mieux encore, jusqu’à dix) quand on est en colère.

Nous ressentons déjà des émotions dans le ventre de notre mère ; dès que nous naissons, nous commençons à créer notre « bulle perceptive » sur la base de notre tempérament, c’est-à-dire la partie congénitale de notre caractère. Cette « bulle perceptive » n’est que le filtre par lequel nous allons analyser la réalité et lui attribuer un sens pendant notre vie. Les conditions environnementales et émotionnelles dans lesquelles la grossesse de notre mère a eu lieu et les expériences de nos premières années activent dans notre inconscient un « programme » qui entrera automatiquement en fonction à tout instant de notre existence. Ce n’est que par un effort actif et une prise de conscience complète de qui nous sommes, et d’où viennent nos réactions, que nous pouvons remplacer ce programme par un autre, qui nous correspondra mieux.

Prenons par exemple le cas d’un enfant ayant été conçu sans avoir été désiré, abandonné à la naissance ; il vit ses premières années dans le milieu difficile d’un orphelinat. Il est probable que sa « bulle perceptive » va colorer de la teinte de l’abandon l’univers qui l’entoure, pendant toute sa vie. A moins qu’il ne s’adonne à un grand travail intérieur, ce sera un adulte craignant d’être abandonné, nourrissant un sentiment d’insécurité et de rage ; il sera peut-être rancunier, avec l’impression d’être seul dans un univers hostile.

Par contre, un individu qui a été désiré et qui vient au monde au sein d’une famille pleine d’amour, fera ses premiers pas dans la vie avec la conviction que cet univers est un endroit merveilleux où rien de mauvais ne peut lui arriver, que l’amour est quelque chose de naturel, qu’il recevra toujours abondamment sans rien devoir demander.

Si ces deux personnes se fiancent un jour, elles vont vraiment évaluer la vie qu’elles partagent de deux façons très différentes. Nous avons déjà vu que la réalité objective n’existe pas et qu’il n’y a qu’une réalité subjective ; donc il se peut que l’une se sente opprimée par les besoins de son partenaire, qui demande continuellement des signes d’amour. Ces signes équivalent pour cette personne à des confirmations, à des reconnaissances, mais malgré cela, elle pourrait de toute façon se croire toujours peu aimée et peu désirée. Ce couple finirait par en arriver à la rupture de la relation, qui pourtant s’annonçait profonde et pleine d’amour. Ou bien, la personne éternellement en manque d’affection pourrait penser que, dans la vie, il est plus important de donner que de recevoir ; elle pourrait se croire indigne d’amour, penser ne pas le mériter, et trouver de ce fait une dimension complémentaire chez un partenaire qui, par contre, trouverait naturel de tout recevoir sans rien demander : ce couple pourrait alors fonctionner à merveille, longtemps ou pour toujours.

Naturellement, il s’agit là d’un exemple simpliste, tout juste bon à illustrer le concept de l’inexistence d’une réalité objective et l’idée que chacun analyse ce qui l’entoure à travers son tempérament et ce qu’il a vécu en bas âge.

En ayant toutes ces connaissances avant, que de souffrances et de colères nous pourrions tous nous épargner !

Extrait du livre Ecole de conduite pour les couples aux Editions AMRITA.
Ce texte a été écrit par le Dr Silvia Di Luzio (médecin cardiologue réputée pour son travail sur le « cerveau du coeur ») et Co-auteur du livre.

Cet article vous a plus ? merci de le partager !
Merci et à bientôt ^_^

WakeUp #37 : Le pouvoir de la gratitude

 

Aujourd’hui, j’ai de la gratitude car l’inspiration me vient… et j’ai envie de vous partager une expérience merveilleuse que j’ai vécue récemment. J’étais à Paris les 11 et 12 mars derniers pour assister à un séminaire intitulé « Activez le pouvoir de la Gratitude »  avec David Laroche. Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, David Laroche est un coach et conférencier qui a interviewé aux Etats-Unis environ 200 personnalités connues dans tous les domaines pour connaître leur secret de réussite. Vous pouvez bénéficiez de ses différentes vidéos sur Youtube pour vous inspirer.

Le sujet de ce séminaire était la Gratitude et comment l’activer dans notre vie pour la rendre plus inspirante. Cet article n’a pas la prétention de vous transmettre l’enseignement de David… là, il me faudrait plusieurs jours et plusieurs pages pour vous en donner le contenu entier. J’ai simplement envie de vous faire un résumé pour pouvoir à votre tour vous en inspirer et pourquoi pas l’activer dans votre propre vie, si le coeur vous en dit.

La Gratitude c’est quoi ?

C’est la capacité à dire MERCI à quelqu’un, à ce qui se présente dans votre vie, à ce qui est.  C’est la capacité de dire MERCI pour ce que vous avez déjà dans votre vie, c’est la capacité à aimer votre passé même si il y a eu de la souffrance, c’est la capacité à aimer votre corps même si il ne vous plaît pas.

En tout premier, sachez que vous avez droit à la gratitude. Vous avez le droit d’être merveilleux ou pas, vous avez le droit d’être en colère ou en joie… là ici et maintenant tout est parfait tel que vous êtes. Souvent, on ne se donne pas le droit de faire « comme ceci » ou d’être « comme ça » et cela nous empêche d’être nous-mêmes. La gratitude, ce n’est pas être dans le plaisir ou la béatitude à 100%, c’est simplement s’apprécier tel que l’on est, c’est apprécier son chemin, son rythme, qui je suis et où j’en suis sans me juger.

On peut avoir de la gratitude pour le simple fait d’être en vie, d’avoir ses membres, ses yeux, ses sens, un toit, de la nourriture, des amis, un partenaire de vie, des enfants, un travail, la santé…ou pas d’ailleurs. Le premier petit pas c’est de reconnaître déjà toute la chance d’avoir ce que nous avons déjà et que nous avons oublié. On se rend compte réellement des choses merveilleuses que lorsque nous les perdons. Songez à votre vue…certains sont aveugles et n’ont jamais vu ni les couleurs, ni les beaux paysages, ni le visage de leur enfants. Songez à vos mains qui vous permettent de toucher, de créer… songez à vos jambes qui vous permettent de marcher, de courir ou de danser…  pensez à votre santé si précieuse ainsi qu’aux personnes que vous aimez, etc…

Ce sont des richesses dont la plupart d’entre nous n’a plus vraiment conscience.

Dans un premier temps, je vous invite à mettre votre focus non pas sur ce qui vous manque mais sur ce que vous avez déjà dans votre vie aujourd’hui et à en faire la liste précise et détaillée, puis à remercier du plus profond de votre coeur pour tout cela tous les jours.

Ayez de la gratitude pour ce qui est déjà dans votre vie.

Alors, je vous pose là maintenant cette question :

Qu’est-ce qui crée de la magie et de la gratitude dans votre vie aujourd’hui ?

Notez dans un petit carnet tous les soirs avant de vous coucher :
3 choses pour lesquelles vous pourriez avoir de la gratitude
qui se sont passées dans votre journée ou que vous avez ressenties.

Si cet article vous a inspiré, merci de me laisser un petit message les amis et à mettre un énorme LIKE sur ma page Facebook evecoaching !

Je vous aime, je vous kiff et je vous retrouve dans un prochain article !

A bientôt ^_^

WakeUp #36 : L’amour dans tous ses états

Hommage à Guy Corneau

Je vous présente dans cet article une interview de Guy Corneau par Lilou Macé (la Télé de Lilou).

Guy Corneau nous a quittés en ce début d’année. Psychanalyste jungien mais également conférencier, auteur et homme de théâtre de renommée internationale, Guy Corneau a également éclairé et accompagné des milliers de personnes dans leur processus de transformation psychique et spirituelle.

Que dire, juste en quelques mots, de cet homme qui fut engagé, courageux, joyeux et lumineux. Il avait crée au Québec des groupes de développement personnel pour les hommes où il apprenait l’art de vivre au masculin.

Dans cette vidéo, il explique les méandres de la relation amoureuse et pourquoi nous sommes toujours, parfois malgré nous, avec le ou la partenaire idéale.

Alors, en avant pour partir à la découverte du couple dans tous ses états ! Bonne vidéo.

Si vous souhaitez en savoir davantage, voici ci-dessous une sélection de certains de ses livres :

 

Si vous souhaitez partager un avis, merci de me laisser un petit message en dessous.

Merci et à bientôt ^_^